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Communiqué de presse

Accélérer l’accès à l’innovation autour de nouveaux modèles de partenariat : Alnylam lance un projet de recherche sur base de la théorie des jeux en partenariat l’ESSEC Business School

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Paris, 7 février 2022 Alnylam, leader du développement de solutions thérapeutiques de rupture reposant sur la technologie de l’ARN interférent (ARNi) et la Chaire Innovation et Santé de l’ESSEC (Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales), annoncent aujourd’hui un partenariat de recherche visant à faciliter les discussions et décisions de remboursement de médicaments innovants.

 

L’accès aux innovations de rupture : nécessité d’un nouveau paradigme Etat – Industriels

 

Les solutions thérapeutiques innovantes ont une forte valeur potentielle, mais sont souvent caractérisées par un coût élevé et des incertitudes cliniques et/ou financières. En l’absence d’un cadre adapté, ces préoccupations peuvent empêcher ou retarder les décisions de remboursement, et donc l’accès pour le patient.

 

Traditionnellement,  industriels  et  pouvoirs  publics  concluent  des  accords  de  partage  de  risques permettant une prise en charge tout en mitigeant les risques liés aux incertitudes. Ces accords sont utilisés dans au moins deux tiers des pays de l’OCDE et des États membres de l’Union Européenne. Néanmoins, en France, l’utilisation des accords de partage de risque demeure limitée du fait de leur complexité  à  être  mis  en  œuvre  ou  d’un  certain  scepticisme  quant  à  leur  bien  fondé.  Plus fondamentalement,  le  manque  d’alignement  d’esprit  entre  industriels  et  pouvoirs  publics  sur  les incertitudes, leur impact et la meilleure manière de les gérer peut aboutir à des discussions plus longues, voire négatives.

 

Ce débat n’est pas nouveau mais s’est exacerbé dans un contexte d’innovations de rupture avec la montée en puissance des thérapies géniques, immunitaires, cellulaires, et des thérapies basées sur l’ARN.  L’introduction  d’un  nouveau  cadre  de  négociation  permettrait  d’accélérer  l’accès  à  des traitements vitaux pour l’ensemble des patients.

 

Un nouveau cadre de négociation fondé sur un vrai partage de risques et de la valeur ajoutée

 

Fort de ce constat, Alnylam a lancé depuis 2019 un travail de réflexion autour de la création d’un cadre de négociations plus scientifique et basé sur la valeur. L’approche proposée par Alnylam vise non pas à promouvoir de nouveaux modèles de contrats innovants, mais à faciliter des négociations structurées et plus rapides entre les payeurs et les industriels. Ce nouveau cadre, intitulé « Value-based negotiation framework » a été conjointement élaboré avec une équipe internationale d’experts en économie. Il a été présenté à l’occasion de plusieurs congrès et devant des sociétés savantes, notamment le prestigieux congrès ISPOR (The Professional Society for Health Economics and Outcomes Research) 1  . Une publication académique est par ailleurs prochainement attendue.

 

Cet outil innovant propose un cadre de négociation structurant en quatre étapes (évaluer, prioriser, identifier et décider) qui vise à mieux anticiper et adresser les risques et les incertitudes comme l’explique Gérard de Pouvourville, Professeur émérite à l’ESSEC Business School : « Les accords de prise en charge (MEA) ont été suggérés à plusieurs reprises pour améliorer l’accès au marché des médicaments innovants, mais ils couvrent une grande variété de solutions et leur mise en œuvre complète n’est pas optimale. Au lieu de dresser la liste des modèles existants ou d’en inventer un nouveau, ce nouvel outil relatif à l’amélioration des procédures de négociations de remboursement propose un cadre systématique pour interagir avec les payeurs, identifier les principales sources d’incertitude et parvenir à un accord raisonné entre les entreprises et les payeurs ».

 

Antoine Barouky, Directeur Général, Alnylam France, souligne que la démarche « s’inscrit dans une logique de recherche permanente de nouveaux modèles et approches permettant un accès plus rapide à l’innovation pour le patient, a des termes permettant aux pouvoirs publics et aux industriels de partager véritablement les risques, mais surtout les bénéfices de l’innovation. Une logique de collaboration et de partenariat est la pierre angulaire d’un tel objectif. Le VBNF s’inscrit donc véritablement dans notre logique d’innovation permanente, mais plus globalement constitue une de nos contributions à un « contrat social biotech » (Biotech Social Pact), un projet de société porté par plusieurs leaders du monde biotech. »

 

Un programme basé sur la recherche en économie expérimentale pour étudier l’impact du VBNF sur un accès rapide à l’innovation

 

En 2022, Alnylam collaborera avec la Chaire Innovation et Santé de l’ESSEC afin de valider de manière empirique l’outil par une approche expérimentale de la théorie des jeux et une simulation de négociation.

 

Cette expérimentation se déroulera en deux étapes :

 

–     Une  première  basée  sur  la  théorie  de  la  négociation  et  la  méthodologie  de  l’économie expérimentale dans un contexte pharmaceutique réunira 300 sujets, recrutés essentiellement parmi les étudiants ESSEC. L’expérimentation sera mise en place au sein du Laboratoire Expérimental de l’ESSEC.

–      Une seconde prendra la forme d’un module continu sur une période de 3 à 6 mois, elle fixera un cadre de négociation en quatre temps afin de développer un cas d’étude.

 

Les résultats de l’étude expérimentale seront rendus publiques par les canaux habituels.

 

Karine Lamiraud, Doyen associé de la faculté, professeur d’économie de la santé, titulaire de la chaire Innovation et Santé à l’ESSEC Business School fait part de son enthousiasme quant à la capacité de l’outil à répondre aux problématiques actuelles : « Je suis ravie que l’ESSEC Business School et Alnylam s’associent en exploitant la puissance de la théorie des jeux et de l’économie expérimentale, l’ESSEC Business School “testera” tout le potentiel du VBNF pour résoudre l’énigme de l’accès. »

1 https://www.ispor.org/conferenceseducation/conferences/pastconferences/ispor2021

 

À propos d’Alnylam Pharmaceuticals

Alnylam (Nasdaq : ALNY) guide la translation de l’interférence par ARN (ARNi) vers une toute nouvelle classe de médicaments innovants ayant le potentiel d’améliorer la vie des personnes atteintes de rares types de maladies génétiques, de maladies cardiométaboliques, d’infections hépatiques et de maladies du système nerveux central (SNC)/oculaires. Issus des travaux de recherche de lauréats du Prix Nobel, les traitements par ARNi constituent un outil efficace et cliniquement validé pour le traitement potentiel d’un grand nombre de maladies sévères et invalidantes. Fondée en 2002, Alnylam adopte une vision ambitieuse, qui transforme les possibilités scientifiques en réalité grâce à une plateforme de traitements ARNi robuste. Les agents thérapeutiques  ARNi  commercialisés  d’Alnylam sont  le patisiran, le givosiran, le lumasiran et l’inclisiran, lequel est en cours de développement et de commercialisation par Novartis,  partenaire  d’Alnylam.  Alnylam  possède  un  vaste  portefeuille  de  médicaments expérimentaux, dont six produits candidats en phase finale de développement. Alnylam met en œuvre sa stratégie « Alnylam P5x25 » visant à fournir des médicaments novateurs pour traiter aussi bien des maladies rares que fréquentes, au bénéfice des patients du monde entier. Ces réalisations   reposent   sur   une   innovation   durable   et   des   performances   financières exceptionnelles, ce qui a conféré à l’entreprise un profil biotechnologique de premier plan. Alnylam a son siège social à Cambridge, dans le Massachusetts.

 

A propos de l’ESSEC Business School

L’ESSEC, fondée en 1907, est un acteur majeur de l’enseignement de la gestion sur la scène mondiale qui détient la « Triple couronne » en ayant les accréditations EQUIS, AACSB et AMBA. Avec 7 060 étudiant·e·s en formation initiale, une large gamme de programmes en management, des partenariats avec les plus grandes universités dans le monde, un réseau de 62 000 diplômé·e·s, un corps professoral composé de 146 professeurs permanents en France et à Singapour dont 23 professeurs émérites, reconnus pour la qualité et l’influence de leurs recherches, l’ESSEC perpétue une tradition d’excellence académique et cultive un esprit d’ouverture au service des activités économiques, sociales et de l’innovation. En 2005, l’ESSEC a ouvert un campus en Asie, l’ESSEC Asia-Pacific, stratégiquement situé à Singapour. Ce campus représente pour l’ESSEC l’opportunité de participer à la croissance de l’Asie et d’apporter son expertise dans cette région en pleine expansion. En 2016, l’ESSEC a ouvert un nouveau campus ESSEC Afrique à Rabat, au Maroc. L’expansion internationale de l’ESSEC permet à ses étudiant·e·s et professeurs d’étudier et comprendre les forces économiques en présence dans les différentes régions du monde. Pour toute information complémentaire : www.essec.edu