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Communiqué de presse

Alnylam reçoit l’approbation d’AMVUTTRA™ (vutrisiran) en Europe, pour le traitement de l’amylose à transthyrétine héréditaire (hATTR) chez les patients souffrant de polyneuropathie de stade I ou II

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– AMVUTTRA a démontré son efficacité pour l’arrêt ou l’inversion des manifestations de la
neuropathie avec une administration sous-cutanée une fois tous les trois mois –

– Cette décision fait suite à l’avis positif rendu par le Comité des médicaments à usage humain
(CHMP) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) en juillet 2022 –

20 septembre,2022 – Alnylam Pharmaceuticals, Inc. (Nasdaq : ALNY), leader des traitements basés sur le mécanisme d’interférence ARNi, a
annoncé aujourd’hui que la Commission européenne (CE) avait accordé l’autorisation de mise sur
le marché à AMVUTTRA™ (vutrisiran), un agent thérapeutique ARNi destiné au traitement de
l’amylose à transthyrétine héréditaire (hATTR) chez les patients adultes souffrant de
polyneuropathie de stade I ou II. L’approbation de la CE repose sur les résultats positifs à 18 mois
de l’étude de phase III HELIOS-A, au cours de laquelle AMVUTTRA a amélioré de manière
significative les signes et symptômes de l’amylose hATTR, avec plus de 50 pour cent des patients
présentant un arrêt ou une inversion des manifestations de leur polyneuropathie.

« Au nom des patients de toute l’Europe, nous ne pourrions être plus fiers d’annoncer
l’approbation d’AMVUTTRA, notre deuxième agent thérapeutique ARNi de l’amylose hATTR.
Nous nous engageons à fournir une innovation continue aux personnes atteintes de maladies rares
et limitant l’espérance de vie, pour lesquelles de nombreux besoins non satisfaits perdurent. La
décision d’aujourd’hui signifie que nous pouvons désormais poursuivre la collaboration avec les
autorités sanitaires de toute l’Europe pour parvenir à des accords d’accès responsables et durables
qui nous permettent de proposer AMVUTTRA aux patients aussi rapidement que possible. Nous
remercions les patients, les familles, les investigateurs et les membres du personnel de l’étude qui
nous ont permis d’atteindre cette étape importante », a déclaré Kasha Witkos, SVP, Responsable
de la région internationale chez Alnylam.

« Bien que les recherches considérables menées ces dernières années sur l’amylose hATTR aient
permis d’améliorer les perspectives d’avenir des personnes diagnostiquées, il subsiste des besoins
non satisfaits en matière de traitement pour les patients atteints de cette maladie systémique à
évolution rapide », a déclaré le professeur David Adams, Chef du service de neurologie de l’hôpital
Bicêtre AP-HP, Université Paris-Saclay, et investigateur principal de l’étude HELIOS-A. « Les
agents thérapeutiques ARNi sont en train de révolutionner l’avenir de la médecine et je suis honoré
d’avoir contribué à ces efforts de recherche qui nous ont permis de proposer un nouveau
médicament innovant aux patients. Les résultats de l’étude HELIOS-A ont démontré le potentiel
d’AMVUTTRA pour bénéficier aux patients atteints d’amylose hATTR avec polyneuropathie de
stade I ou II, tout en contribuant à la réduction de la charge de traitement grâce à une administration
sous-cutanée une fois tous les trois mois. »

L’étude HELIOS-A était une étude de phase III internationale, randomisée, en ouvert,
multicentrique ayant évalué l’efficacité et la sécurité d’emploi d’AMVUTTRA dans un groupe
diversifié de patients atteints d’amylose hATTR avec polyneuropathie de stade I ou II. Les
résultats de l’étude HELIOS-A ont été publiés dans Amyloid en juillet 2022.

L’étude HELIOS-A, AMVUTTRA a satisfait au critère d’évaluation principal et à tous les
critères d’évaluation secondaires de l’étude à 9 mois et à 18 mois, démontrant une inversion des
manifestations de la neuropathie et un profil de sécurité et de tolérance encourageant.
AMVUTTRA a démontré une amélioration au niveau de la variation moyenne par rapport à
l’inclusion du score d’altération de la neuropathie modifié + 7 (mNIS+7) à 18 mois (critère
d’évaluation principal pour l’UE), par rapport aux données externes relatives au placebo de l’étude
de référence, APOLLO, de phase III, portant sur le patisiran.

Après 18 mois de traitement, les effets indésirables les plus fréquents chez les patients traités par
AMVUTTRA ont été l’arthralgie (raideur articulaire) et les douleurs aux extrémités (douleurs dans
les bras et les jambes). D’autres effets indésirables moins fréquents rapportés avec AMVUTTRA
ont été la dyspnée (essoufflement), une réaction au site d’injection et une augmentation des
phosphatases alcalines sanguine (une enzyme hépatique).
Le vutrisiran a déjà reçu la désignation de médicament orphelin dans l’Union européenne (UE) et
aux États-Unis pour le traitement de l’amylose ATTR et au Japon pour le traitement de l’amylose
familiale à transthyrétine avec polyneuropathie. En juin 2022, AMVUTTRA a été approuvé par la
Food and Drug Administration (FDA) américaine pour le traitement de la polyneuropathie de
l’amylose hATTR chez les adultes. Le vutrisiran est en cours d’examen par l’Agence brésilienne
de la santé (ANVISA) et l’Agence japonaise des produits pharmaceutiques et des dispositifs
médicaux (PMDA).

À propos d’AMVUTTRATM (vutrisiran)

AMVUTTRA est un agent thérapeutique ARNi conçu pour cibler et neutraliser un ARN messager
(ARNm) spécifique, bloquant ainsi la production de la protéine transthyrétine (TTR) de type
sauvage et une variante (mutation) de la protéine transthyrétine avant qu’elle ne soit fabriquée.
AMVUTTRA fait usage de la technologie d’administration développée par Alnylam, nommée
ESC (Enhanced Stabilization Chemistry)-GalNAc-conjugate, conçue pour une puissance accrue
et une stabilité métabolique élevée afin de permettre une administration sous-cutanée trimestrielle,
voire semestrielle. Le vutrisiran est également en cours de développement pour le traitement de
l’amylose ATTR avec cardiomyopathie, incluant à la fois l’amylose ATTR héréditaire (hATTR)
et l’amylose ATTR de type sauvage (wtATTR).

À propos de l’amylose hATTR

L’amylose héréditaire à transthyrétine (hATTR) est une maladie héréditaire, progressivement
invalidante et souvent mortelle, provoquée par des variants (c.-à-d. des mutations) du gène TTR.
La protéine TTR, principalement produite dans le foie, est normalement un vecteur de la
vitamine A. Les variants du gène TTR provoquent une accumulation anormale de protéines
amyloïdes qui lèsent les organes et tissus de l’organisme, tels que les nerfs périphériques et le
cœur, entraînant une forme de neuropathie sensori-motrice périphérique incurable, une
neuropathie autonome et/ou une cardiomyopathie, ainsi que d’autres manifestations de la maladie.
L’amylose hATTR représente un besoin médical majeur non satisfait avec une morbidité et une
mortalité importantes affectant environ 50 000 personnes à travers le monde. La survie médiane
est de 4,7 ans après le diagnostic, avec une survie réduite (3,4 ans) pour les patients présentant une
cardiomyopathie.

À propos de l’ARNi

L’ARNi (interférence par ARN) est un processus cellulaire naturel d’inactivation génique qui
représente aujourd’hui l’un des domaines les plus prometteurs à la progression la plus rapide en
biologie et en développement de médicaments. Sa découverte a été qualifiée de « percée
scientifique majeure qui se produit une fois tous les dix ans environ », et a été reconnue par
l’attribution du prix Nobel de physiologie ou médecine en 2006. En exploitant le processus
biologique naturel de l’ARNi intervenant dans nos cellules, une nouvelle classe de médicaments,
connue sous le nom d’agents thérapeutiques ARNi, est aujourd’hui une réalité. Les petits ARN
interférents (ARNi), les molécules qui servent de médiateurs de l’ARNi et qui constituent la
plateforme thérapeutique de l’ARNi d’Alnylam, fonctionnent en amont des médicaments actuels
en neutralisant l’ARN messager (ARNm) – les précurseurs génétiques – qui codent pour les
protéines à l’origine de la maladie, empêchant ainsi leur production. Il s’agit d’une approche
révolutionnaire, qui a le potentiel de transformer les soins des patients atteints de maladies
génétiques et d’autres maladies.

INFORMATIONS DE SÉCURITÉ IMPORTANTES
Taux sérique de vitamine A réduit et supplémentation recommandée
Le traitement par AMVUTTRA entraîne une diminution du taux sérique de vitamine A. Une
supplémentation d’environ, mais ne dépassant pas, 2 500 UI à 3 000 UI de vitamine A par jour
est conseillée chez les patients sous AMVUTTRA. En cas d’apparition de symptômes oculaires
évocateurs d’une carence en vitamine A (notamment, une cécité nocturne, une sécheresse
oculaire persistante, une inflammation oculaire, une inflammation ou une ulcération de la cornée,
un épaississement ou une perforation de la cornée), les patients doivent être orientés vers un
ophtalmologue.

Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquemment observés chez les patients traités par AMVUTTRA
ont été l’arthralgie et les douleurs aux extrémités. Les autres effets indésirables fréquemment
rapportés avec AMVUTTRA ont été la dyspnée, la réaction au site d’injection et l’augmentation
des phosphatases alcalines sanguine.

À propos d’Alnylam Pharmaceuticals

Alnylam (Nasdaq : ALNY) guide la translation de l’interférence par ARN (ARNi) vers une toute
nouvelle classe de médicaments innovants ayant le potentiel d’améliorer la vie des personnes
atteintes de maladies génétiques rares, cardiométaboliques, infectieuses hépatiques et du système
nerveux central (SNC)/oculaire. Issus des travaux de recherche de lauréats du Prix Nobel, les
traitements par ARNi constituent un outil efficace et cliniquement validé pour le traitement
potentiel d’un grand nombre de maladies sévères et invalidantes. Fondée en 2002, Alnylam
embrasse une vision ambitieuse, qui transforme les possibilités scientifiques en réalité grâce à une
plateforme de traitements ARNi robuste. Alnylam a mis au point des produits thérapeutiques ARNi
qui sont autorisés pour le traitement de l’amylose hATTR, de la porphyrie hépatique aiguë, de
l’hyperoxalurie primaire de type I et de l’hypercholestérolémie primaire/dyslipidémie mixte.
Alnylam possède un vaste portefeuille de médicaments expérimentaux, dont six produits candidats
en phase finale de développement. Alnylam met en œuvre sa stratégie « Alnylam P5x25 » visant à
fournir des médicaments novateurs pour traiter aussi bien des maladies rares que prévalentes, au
bénéfice des patients du monde entier. Ces réalisations reposent sur une innovation durable et des
performances financières exceptionnelles, résultant en un profil biotechnologique de premier plan.
Alnylam a son siège social à Cambridge, MA.

Déclarations prospectives d’Alnylam

Diverses déclarations contenues dans le présent communiqué concernant les attentes, plans et
perspectives d’Alnylam, y compris, sans s’y limiter, les opinions d’Alnylam concernant la sécurité
d’emploi et l’efficacité d’AMVUTTRA, une injection sous-cutanée trimestrielle, pour le
traitement de l’amylose hATTR chez les patients adultes atteints de polyneuropathie de stade I ou
II, le potentiel d’AMVUTTRA à améliorer de manière significative les signes et symptômes de la
polyneuropathie, et potentiellement à arrêter ou inverser les manifestations de la maladie pour
certains patients, le potentiel d’AMVUTTRA à contribuer à la réduction de la charge de traitement
grâce à une administration sous-cutanée une fois tous les trois mois, les plans pour progresser dans
la collaboration avec les autorités de santé à travers l’Europe afin de parvenir à des accords d’accès
responsables et durables permettant de proposer AMVUTTRA aux patients aussi rapidement que
possible, la poursuite de l’examen réglementaire du vutrisiran dans plusieurs juridictions, et
l’aspiration d’Alnylam à devenir une société de biotechnologie de premier plan et la réalisation
prévue de sa stratégie « Alnylam P5x25 », constituent des déclarations prospectives aux fins des
dispositions dites de « safe harbor » (refuge) de la loi Private Securities Litigation Reform Act de
1995. Les résultats réels et les plans futurs peuvent différer matériellement de ceux énoncés dans
ces déclarations prospectives en raison de divers risques, incertitudes et autres facteurs importants,
y compris, sans s’y limiter : l’impact direct ou indirect de la pandémie mondiale de COVID-19 ou
de toute pandémie future sur l’activité, les résultats d’exploitation et la situation financière
d’Alnylam et l’efficacité ou l’opportunité des efforts d’Alnylam pour atténuer l’impact de la
pandémie ; l’impact potentiel de la récente transition de la direction sur la capacité d’Alnylam à
attirer et à retenir les talents et à mener à bien sa stratégie « Alnylam P5x25 » ; la capacité
d’Alnylam à découvrir et à développer de nouveaux médicaments candidats et de nouvelles
approches d’administration et à démontrer avec succès l’efficacité et la sécurité d’emploi de ses
produits candidats ; les résultats précliniques et cliniques de ses produits candidats ; les actions ou
l’avis des organismes de réglementation et la capacité d’Alnylam à obtenir et à maintenir
l’approbation réglementaire de ses produits candidats, y compris le vutrisiran, ainsi qu’une
tarification et un remboursement favorables ; le succès du lancement, de la commercialisation et
de la vente de ses produits approuvés à l’échelle mondiale, y compris AMVUTTRA ; les retards,
les interruptions ou les défaillances dans la fabrication et l’approvisionnement de ses produits
candidats ou de ses produits commercialisés ; l’obtention, le maintien et la protection de la
propriété intellectuelle ; la capacité d’Alnylam à étendre avec succès l’indication du patisiran, de
vutrisiran et de lumasiran à l’avenir ; la capacité d’Alnylam à gérer sa croissance et ses dépenses
d’exploitation grâce à un investissement discipliné dans les opérations et sa capacité à atteindre un
profil financier autonome à l’avenir sans avoir besoin d’un futur financement par actions ; la
capacité d’Alnylam à maintenir des collaborations commerciales stratégiques ; la dépendance
d’Alnylam à l’égard de tiers pour le développement et la commercialisation de certains produits,
notamment Novartis, Sanofi, Regeneron et Vir ; l’issue de litiges ; l’impact potentiel des enquêtes
gouvernementales actuelles et le risque d’enquêtes gouvernementales ultérieures ; les dépenses
imprévues ; ainsi que les risques plus amplement décrits dans la section « Facteurs de risque » du
dernier rapport trimestriel d’Alnylam sur le formulaire 10-Q déposé auprès de la Securities and
Exchange Commission (SEC), et dans ses autres documents déposés auprès de la SEC. En outre,
toute déclaration prospective ne représente que le point de vue d’Alnylam en date d’aujourd’hui
et ne doit pas être considérée comme représentant le point de vue d’Alnylam à une date
ultérieure. Alnylam décline explicitement toute obligation, sauf dans la mesure requise par la loi,
de mettre à jour les déclarations prospectives.