Bio-sourcés, biodégradables, compostables ; recyclage chimique, bio-recyclage enzymatique, enzyme “dévoreuse” de plastique ; etc. : si les solutions au problème plastique se multiplient et sont pleines de promesses, pour autant, aucune ne semble aujourd’hui se déployer réellement.
Généralisés depuis les années 1950, les plastiques, ces matériaux dont il faut souligner la pluralité, répondent à de multiples usages et sont indispensables pour emballer nos courses, construire nos bâtiments, faire rouler nos voitures ou équiper nos hôpitaux grâce à leurs nombreuses qualités : hygiène, légèreté, résistance aux chocs et aux température, facilité de mise en forme, … et longue durée de vie !
Car oui, sans parler de leur origine pétrochimique, les plastiques ont aussi un “hic” en fin de mot et en fin de vie : aujourd’hui, seule une petite partie est recyclée, et une plus petite partie encore est biodégradable. Résultat, de plus en plus décriés, les polymères boivent la tasse, surtout en mer.
Au-delà des usages et business models du plastique à reconsidérer, se pose aussi la question centrale du matériau : quelles solutions fonctionnelles s’offrent alors aux entreprises pour sortir du problème plastique, aujourd’hui et demain ?
Pour tenter d’apporter des éléments de réponse à cette question complexe, nous aurons le plaisir de recevoir :
Stéphane Bruzaud
Enseignant-chercheur à l’Université Bretagne-Sud et à l’Institut de Recherche Dupuy de Lôme, Spécialiste des polymères d’origines renouvelables et biodégradables
Ainsi que de nombreuses autres interventions.
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