COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Paris, le 19 octobre 2023
Un écrin exceptionnel pour une dotation exceptionnelle
Mercredi 18 octobre, l’association Ruban Rose a révélé les dix lauréats de ses Prix Ruban Rose 2023 et a ainsi reversé 1 850 000 euros à la recherche sur le cancer du sein. La soirée de remise des prix s’est tenue à l’Assemblée nationale, en présence de sa Présidente Yaël Braun-Pivet, et de Leïla Kaddour-Boudadi, maîtresse de cérémonie.
Bien que la recherche ne cesse de progresser, 1 femme sur 8 est encore touchée par le cancer du sein. La recherche joue un rôle crucial dans la détection, le traitement, l’accompagnement et la guérison de la maladie.
Les avancées médicales et scientifiques visent à approfondir la compréhension des cancers du sein et de leurs origines, pour améliorer les parcours thérapeutiques et renforcer les mesures de prévention. C’est pourquoi, depuis 2003, l’association Ruban Rose est engagée aux côtés des chercheurs, des médecins et des associations pour soutenir leurs projets et contribuer ainsi à la lutte contre le cancer du sein.
En 20 ans, près de 8 millions d’euros ont été versés à 98 projets de recherche sur le cancer du sein
Les Prix Ruban Rose, soutiennent des travaux de recherche fondamentale, translationnelle et clinique en cancérologie. Ces prix concernent également les innovations ou progrès remarquables en matière de techniques de dépistage, de chirurgie réparatrice, de psychologie ou encore d’amélioration de la qualité de vie des femmes et hommes atteints par cette maladie.
Depuis 2003, 98 projets de recherche sur le cancer du sein ont déjà bénéficié d’un financement, totalisant près de 8 millions d’euros.
Un engagement qui s’est considérablement accéléré sur ces cinq derniers, passant d’une dotation globale de 730 000 € en 2019 à 1 850 000 € en 2023, soit une augmentation de plus de 150%.
Cela témoigne de l’implication continue de l’Association dans la lutte contre le cancer du sein.
1 850 000 euros pour financer des projets de recherche ou associatifs sur le cancer du sein
Cette année encore, les dotations atteignent un nouveau record grâce à l’engagement croissant des mécènes et donateurs.
Cette somme exceptionnelle a permis de récompenser 10 projets de recherche novateurs, dédiés à la lutte contre le cancer du sein. Les projets sélectionnés par le Jury et validés par le Comité de l’Association, sont ambitieux, audacieux et innovants, et visent à apporter un changement significatif dans la lutte contre la maladie ou le quotidien des patients :
- 1 Grand Prix Ruban Rose de la Recherche – avec une dotation de 300 000 euros
- 4 Prix Ruban Rose Avenir – avec une dotation de 200 000 euros chacun
- 5 Prix Ruban Rose Qualité de Vie – avec une dotation de 150 000 euros chacun
Le Grand Prix de la Recherche Ruban Rose est une subvention versée à des médecins ou chercheurs experts, qui rayonnent au niveau international et dont les travaux sont reconnus par la communauté scientifique. Remis par la Présidente de l’Assemblée nationale Madame Yaël Braun-Pivet, il récompense cette année le travail de la Professeure Florence Joly du Centre François Baclesse de Caen, sur la compréhension des toxicités neurologiques des traitements anticancer.
Les avancées thérapeutiques permettent de vivre plus longtemps, mais les nombreuses lignes de traitement impactent la qualité de vie des patientes due aux effets secondaires, qu’il faut mieux comprendre pour mieux les prendre en charge. Les altérations cognitives constituent le deuxième effet secondaire après la fatigue. Ces effets sont souvent de courte durée, mais peuvent quelquefois persister pendant 10 à 20 ans après la chimiothérapie. Le sujet de Florence Joly est un sujet émergent, qui se développe en 3 axes : mesurer, comprendre pour anticiper, et traiter les séquelles cognitives par des prises en charge innovantes et variées pour améliorer la qualité de vie des patientes par des approches non médicamenteuses (stimulation cognitive informatisée, réalité virtuelle, activité physique adaptée, ateliers de mémoire en groupe, prise de compléments alimentaires).
Les Prix Ruban Rose Avenir récompensent quatre projets visant à approfondir la compréhension du cancer du sein triple négatif, à identifier des mécanismes de résistance, à trouver de nouvelles cibles thérapeutiques, et à améliorer les perspectives de traitement pour les patients atteints de cette forme de cancer agressif. Le cancer du sein triple négatif affecte aujourd’hui environ 15% des femmes atteintes de cancer du sein en France et 9 000 nouveaux cas sont décelés chaque année. Il est l’un des cancers du sein le plus agressif et difficile à traiter.
Enfin, ce sont cinq Prix Ruban Rose Qualité de Vie qui ont été décernés. Cette année, les projets sélectionnés ont mis l’accent sur deux axes majeurs : « mieux-vivre » la maladie et « cancer et travail » et ont pour objectifs d’améliorer significativement et rapidement la qualité de vie des patientes que ce soit sur le plan physique, émotionnel, relationnel ou professionnel tout au long de leur parcours de soin et même après.
Deux de ces Prix ont été remis par Evelyne Dhéliat et Alice Detollenaere, marraines de l’Association.
« Il est essentiel de soutenir la recherche en cancérologie pour améliorer les prises en charge à moyen et long terme. Il est également primordial de soutenir des actions qui seront bénéfiques à court terme, voire à très court terme, pour changer le quotidien des patientes et faire en sorte que la maladie soit mieux vécue » déclare Sandrine Planchon, directrice de l’association Ruban Rose
PRÉSENTATION DES LAURÉATS DES PRIX RUBAN ROSE 2023
Le Grand Prix de la Recherche Ruban Rose : 300 000 €
Florence Joly – Comprendre, prévenir et agir sur les séquelles cognitives après les traitements d’un cancer du sein – https://youtu.be/mgjB5w9E7TY
Florence Joly est professeure de médecine et oncologue médicale au Centre François Baclesse à Caen. Elle travaille sur les troubles cognitifs dus aux traitements anti-cancéreux depuis 15 ans. Elle a notamment œuvré à la création de la plateforme « Cancer et cognition », dédiée à l’étude et l’évaluation de l’impact du cancer et des traitements sur les fonctions cognitives.
Malgré des progrès spectaculaires, les traitements du cancer du sein induisent des effets secondaires parfois lourds, parmi lesquels figurent les troubles cognitifs. Qu’il s’agisse de difficultés de mémorisation, de fatigue, de perte de confiance en soi ou d’une désorganisation générale, ces troubles sont complexes à diagnostiquer car banalisés au quotidien. Ils peuvent néanmoins impacter fortement et durablement la qualité de vie des patientes, sans pour autant que des solutions ne leur soient proposées. Dans ce contexte, l’objectif de ce projet est double. D’une part, Florence Joly souhaite mieux caractériser ces troubles et comprendre les mécanismes physiopathologiques qui en sont à l’origine, en recherchant des biomarqueurs génomiques et inflammatoires prédictifs de leur apparition. D’autre part, elle travaillera au développement d’approches de prise en charge originales et non médicamenteuses, basées sur l’utilisation de nouvelles technologies, d’activité physique adaptée, comprenant également des séances avec des neuropsychologues.
4 Prix Ruban Rose Avenir : 200 000 € chacun
Albertas Navickas – La dynamique de signalisation à l’ARN dans la niche métastatique pulmonaire – https://youtu.be/RCzl29jjPIk
Albertas Navickas est chercheur à l’Institut Curie à Orsay, où il dirige l’équipe nommée « ARN, microenvironnement tumoral et métastase ». Il est un spécialiste des processus impliqués dans l’apparition et le développement des métastases.
Comprendre la manière dont les métastases se forment et subsistent est un enjeu majeur de la recherche sur le cancer du sein. Ce phénomène pourrait dépendre de mécanismes alternatifs qui n’ont jamais fait l’objet d’étude jusqu’ici, et qui seraient basés sur des molécules particulières, les ARN doubles brins. L’objectif de ce projet est ainsi de mettre en lumière le rôle exact des ARN doubles brins dans le développement des métastases pulmonaires du cancer du sein triple négatif. Une meilleure compréhension de ce mécanisme est nécessaire pour l’évaluation des risques, mais aussi la prévention des rechutes.
William Jacot – Mécanismes de récidive et résistance du cancer du sein triple négatif à l’olaparib : rôle de l’hétérogénéité tumorale et évaluation du suivi des cellules tumorales circulantes – https://youtu.be/hUetP2zvS7o
William Jacot est professeur de médecine et oncologue médical à l’Institut du Cancer de Montpellier. Il mène des recherches focalisées sur la résistance des cancers aux traitements.
Bien que les cancers du sein triples négatifs soient sensibles à l’olaparib, des récidives sont observées dans 20 à 30% des cas, traduisant une résistance au traitement. Quels sont les mécanismes de résistance mis en place ? Comment expliquer les rechutes ? Comment les éviter ? Répondre à ces questions, c’est l’objectif du projet de William Jacot. Grâce à la description des tumeurs triples négatives avant et après traitement à l’olaparib, mais aussi en analysant le contenu des cellules tumorales circulantes notamment au niveau génétique et épigénétique, il espère identifier des marqueurs de résistance, et potentiellement de nouvelles cibles thérapeutiques.
Flavio Maina – Comprendre l’interaction entre le système immunitaire et le cancer du sein triple négatif associé à des inducteurs de mort cellulaire pour concevoir de nouvelles thérapies ciblées – https://youtu.be/I2QfuAnHRro
Flavio Maina est directeur de recherche CNRS au Centre de Recherche en Cancérologie de Marseille. Il est à la tête de l’équipe « Targeting Signalling Networks and Microenvironment in Cancer », et est spécialiste des mécanismes à l’origine de la progression tumorale.
Il a récemment été montré que les cancers du sein triples négatifs étaient sensibles à une combinaison de chimiothérapie et d’immunothérapie. Ces deux thérapies ont un impact sur le système immunitaire, un élément clé du développement des cancers du sein triples négatifs. L’objectif de ce projet est ainsi de décrypter la manière dont les cellules cancéreuses et les cellules immunitaires interagissent au cours du traitement, notamment pour expliquer l’origine des résistances parfois observées. A plus long terme, ces résultats pourraient permettre d’optimiser les approches thérapeutiques existantes, mais aussi d’en développer de nouvelles.
Roman Chabanon – Cibler ADAR en Immuno-Oncologie (ADARIO) : une approche thérapeutique innovante pour le cancer du sein triple-négatif. – https://youtu.be/n1isiIcqHuA
Roman Chabanon est chercheur post-doctorant au sein de l’équipe « Remodelage de la chromatine, réparation de l’ADN et épigénétique ». Son travail, dont l’objectif est d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques, a déjà mené à la mise en place de deux essais cliniques de phase II.
Lorsque les cancers du sein triples négatifs sont dus à des mutations des gènes BRCA1/2, ce qui est le cas de 15 à 20% d’entre eux, les traitements utilisés sont les inhibiteurs de PARP. Malheureusement, il arrive que les cellules cancéreuses y résistent, sans pour autant qu’une alternative thérapeutique soit disponible. Développer un nouveau traitement revêt alors un enjeu primordial : c’est l’objectif du projet de Roman Chabanon. Il a déjà identifié une cible thérapeutique prometteuse nommée ADAR1. Grâce à son Prix Avenir, il va travailler à la compréhension précise des effets du ciblage d’ADAR1, pour évaluer l’intérêt thérapeutique d’une telle approche et potentiellement mettre en place une étude clinique.
5 Prix Ruban Rose Qualité de Vie : 150 000 € chacun
Pauline Boucheron – Usage de la réalité virtuelle et de la musique pour améliorer la qualité de vie des patientes sous chimiothérapie (projet VRtuose) – https://youtu.be/zwq8VPVJ9G4
Pauline Boucheron est médecin de santé publique spécialisée en épidémiologie du cancer au Centre International de Recherche pour le Cancer à Lyon. Engagée et impliquée, elle s’intéresse particulièrement à la qualité de vie des patientes au cours de leur prise en charge.
Les chimiothérapies sont des traitements de référence, fréquemment utilisés pour prendre en charge le cancer du sein. Elles entraînent néanmoins des effets secondaires qui peuvent être lourds, dégradant la qualité de vie des patientes. C’est donc pour que les patientes tolèrent mieux les séances de chimiothérapies que Pauline Boucheron développe, avec l’aide d’anciennes patientes et de médecins, l’outil de distraction Vrtuose, basé sur la réalité virtuelle et la musicothérapie, deux approches ayant montré des premiers bénéfices en oncologie. Ce dispositif sera utilisé pour atténuer les anxiétés et douleurs des patientes au cours des séances de chimiothérapie mais aussi pour diminuer les nausées et vomissements. A terme, si des bénéfices sont montrés, VRtuose pourrait être proposé en routine aux patientes qui le souhaitent, comme alternative à d’autres thérapies complémentaires existantes.
Véronique d’Hondt – Etude randomisée multicentrique évaluant la qualité de vie sexuelle chez les patients atteints de cancer du sein bénéficiant d’une prise en charge en oncosexologie personnalisée versus à la demande (VENUS). – https://youtu.be/6MbFkMf43uY
Véronique D’Hondt est oncologue médicale à l’Institut du Cancer de Montpellier. Ses recherches visent à améliorer la qualité de vie sexuelle des patients. Elle a ainsi contribué au développement local et régional d’un programme d’oncosexologie.
Le cancer et ses traitements peuvent affecter la vie intime des patients et notamment leur sexualité tout au long de leur prise en charge, impactant leur qualité de vie. Les solutions d’accompagnement pour les aider face à de telles situations sont peu développées, se limitant bien souvent à de simples documents à lire. L’objectif de cette étude clinique est d’analyser les bénéfices potentiels d’une prise en charge multidisciplinaire et globale de la vie sexuelle dégradée des patients, une prise en charge qui est donc nettement plus complète et proactive qu’une simple information écrite, pour l’intégrer dans le parcours de soin.
Virginie Prevost – Méditation partagée impliquant des personnes avec un cancer, des soignants et des tiers : une plus-value par rapport à la méditation menée auprès de patients ? IMPLIC 2, une étude randomisée – https://youtu.be/YIcDNOpdQzo
Virginie Prevost est pharmacienne de formation, et exerce ses activités de recherche au Centre François Baclesse à Caen, au sein de l’équipe Anticipe. Ses recherches sont axées sur les médecines complémentaires et leur éventuel apport pour améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer.
Avoir un cancer est une épreuve qui génère une grande souffrance chez les patients, et beaucoup de fatigue chez les soignants. Si de nombreuses études ont déjà montré que la méditation pleine conscience était bénéfique pour les patients et les soignants, l’originalité de ce projet est de proposer des ateliers de méditation auxquels participent ensemble patients, soignants et personnes tierces (proches des patients). L’hypothèse est que de telles pratiques permettraient d’obtenir des effets bénéfiques sur la santé plus importants – avec par conséquent une plus forte amélioration de la qualité de vie – que lorsque la méditation est pratiquée de manière cloisonnée. Pour le vérifier, une étude clinique sera mise en place. Les patients, divisés en deux groupes intégrants ou non des personnels soignants et personnes tierces, seront invités à méditer pendant 36 heures au total sur une durée de 6 mois. L’amélioration de la qualité de vie est attendue sur une diminution du stress, une diminution des douleurs, et une augmentation du sentiment d’efficacité personnelle.
Catherine Tourette-Turgis – Création d’un bilan de compétences sensible aux cancers féminins – https://youtu.be/_eR1i93wWEI
Catherine Tourette-Turgis est professeure émérite titulaire de la Chaire « Compétences et vulnérabilités », et fondatrice de l’université des Patients. Son objectif est de développer des innovations concrètes pour faire reconnaître les compétences acquises par les malades.
Parce qu’il est très lourd à vivre, le cancer du sein oblige bien souvent les patientes à s’arrêter de travailler 10 à 12 mois en moyenne. De surcroît, le retour au travail après un cancer du sein peut s’avérer difficile, notamment en raison d’une perte d’estime de soi des patientes, et de jugements négatifs des employeurs ou recruteurs. Près de 44% des patientes soulignent d’ailleurs que la maladie impacte négativement et durablement leur carrière. L’objectif de ce projet est ainsi de concevoir, en collaboration avec des femmes touchées, un outil pour aider les patientes à dresser un bilan de compétences après la maladie. Cet outil correspondra à une liste de recommandations et à un ensemble de fiches pratiques et de scripts d’entretien. Ces différents éléments sont destinés aux équipes soignantes et aux conseillers en bilan de compétence, pour qu’ils accompagnent au mieux les femmes souhaitant retrouver un emploi. La volonté est de faire changer les paradigmes : vivre un cancer devrait être considéré comme épreuve mobilisatrice de compétences humaines inédites.
Anne-Sophie Tuszynski – Étude des impacts des actions de Cancer@Work – https://youtu.be/TT-bo8X9doo
C’est lorsqu’elle a elle-même été touchée par le cancer du sein qu’Anne-Sophie Tuszynski s’est aperçue de la difficulté à laquelle font face les malades dans le monde du travail. Elle a alors fondé l’association Cancer@Work, dans le but de changer les pratiques et lever les tabous.
Depuis 12 ans, l’association Cancer@Work mène différentes actions aux côtés des entreprises pour sensibiliser les entreprises à la maladie, et aider d’anciens malades à retrouver un travail. Dans la lignée de ces initiatives, l’objectif de ce projet est de former les patientes ou ex-patientes à valoriser l’expérience de vie de la maladie. Au total, 12 ateliers « Fighting Cancer » seront ainsi mis en place : 6 à Paris et 6 en province (Lille, Metz, Lyon, Marseille, Bordeaux, Rouen). Les candidats seront formés à valoriser les compétences acquises lorsqu’ils étaient patients, avant de rencontrer des professionnels des ressources humaines de différentes entreprises. Ils pourront ainsi aborder tous les questionnements sans tabou, et avoir des conseils personnalisés.
Un processus de sélection rigoureux porté par des experts du monde scientifique et médical
L’Association Ruban Rose organise chaque année un appel à candidature auprès des chercheurs et médecins ainsi que de la société civile. Pour postuler aux Prix Ruban Rose :
- Chaque candidature doit faire l’objet d’un parrainage par au moins deux personnalités de renommée internationale du monde scientifique ou du monde médical.
- Le candidat à un Prix Ruban Rose doit être en activité professionnelle et ne peut être étudiant, ni doctorant.
- Le projet de recherche du candidat doit obligatoirement être développé et géré par un ou des organismes ou entités publics ou privés exclusivement basés en France et obligatoirement à but non-lucratif.
Consulter le règlement des Prix Ruban Rose.
L’appel à candidature pour les 21ème Prix Ruban Rose sera lancé au premier semestre 2024.
Après clôture des appels à candidature, le Jury Scientifique de l’Association Ruban Rose, constitué des membres du Comité Scientifique[1] ainsi que d’anciens lauréats des Prix Ruban Rose, se réunit pour proposer des lauréats.
Le Jury Scientifique évalue chaque dossier reçu en fournissant des analyses détaillées sur la pertinence et l’ambition des projets, leur lien avec le cancer du sein, les retombées possibles et l’aspect novateur des thématiques et approches méthodologiques. Après délibération, le Conseil d’Administration se charge d’entériner les décisions de financement des différents projets retenus.
L’intégralité des projets depuis la création du Prix Ruban Rose sont à retrouver sur le site de l’Association. Pour découvrir les projets lauréats de 2023, nous vous invitons à consulter l’annexe ci-dessous.
[1] Les membres du Comité Scientifique sont Pr Anne Vincent-Salomon (Présidente du comité scientifique et cheffe de service de pathologie à l’Institut Curie, Dr Fatima Mechta-Grigoriou (Directrice de Recherche Inserm à l’Institut Curie), Dr Laurence Lafanechère (Directrice de Recherche CNRS et vice-directrice de l’Institut pour l’Avancée des Biosciences de Grenoble), Dr Chann Lagadec (Chargé de Recherche Inserm à l’Institut ONCOLille).