BiosécuritéAntibiorésistance

Communiqué de presse

A Lyon, la Région, Lyonbiopôle et l’ensemble de l’écosystème médical prêts pour accueillir le projet de biocluster européen en immuno-infectiologie

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Lyon, le 7 mars 2022

Il y a quelques mois, Laurent WAUQUIEZ, Président de la Région
Auvergne-Rhône-Alpes, annonçait la candidature de la Région
Auvergne-Rhône-Alpes pour accueillir, à Lyon, le futur biocluster
européen en immuno-infectiologie. Yannick NEUDER, Vice-président
de la Région délégué à la Recherche et l’Innovation, a présenté, ce
lundi 7 mars, les avancées portées par le consortium d’acteurs
impliqués sur le projet.

Yannick NEUDER était accompagné de Philippe SANS, président de Lyonbiopôle
Auvergne-Rhône-Alpes, de Florence AGOSTINO-ETCHETTO, directrice générale de
Lyonbiopôle Auvergne-Rhône-Alpes, du Professeur Bruno LINA, directeur du Centre
National de Référence de la grippe et chef du laboratoire de virologie du CHU de
Lyon, du Professeur Yazdan YAZDANPANAH, président de l’Anrs MIE, directeur de
l’Institut d’immunologie, inflammation, infectiologie et microbiologie à l’Inserm et
chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital Bichat à Paris, et d’Alexandre
MÉRIEUX, président-directeur général de bioMérieux.

La crise Covid-19 a mis en lumière la vulnérabilité de notre système de santé face à
l’arrivée de nouvelles maladies infectieuses et la nécessité de préparer et repenser
l’ensemble de la filière santé pour lutter plus efficacement contre des possibles
futures crises sanitaires. Berceau historique du vaccin et du diagnostic, la région
Auvergne-Rhône-Alpes concentre des atouts et acteurs majeurs – tant académiques
qu’industriels – dans le domaine de l’infectiologie humaine et animale. Elle s’est
naturellement portée candidate pour accueillir le biocluster dédié à l’immuno-infectiologie
visant à anticiper les profils des 10 prochains virus.

Sur la base des premiers jalons posés en septembre 2021, le pôle de compétitivité
Lyonbiopôle Auvergne-Rhône-Alpes – impliqué dès le début du projet aux côtés de
la Région – a réuni un groupe mixte composé d’experts académiques et industriels
pour définir un premier contenu scientifique cadrant thématiquement le périmètre
d’action de ce biocluster ainsi que les modalités de travail pouvant être mise en
œuvre.

L’ambition centrale du biocluster est la suivante : dépasser l’ancrage régional pour
créer à Lyon – sous la forme d’un campus dans le biodistrict de Gerland – un
écosystème d’excellence en immuno-infectiologie qui permettra de préparer la
lutte contre les maladies infectieuses de demain. En effet, bien qu’implanté à Lyon,
ce biocluster compte d’ores et déjà des acteurs parisiens parmi ses parties
prenantes et a vocation à devenir un lieu privilégié de développement de
l’innovation en matière de maladies infectieuses à dimension internationale. Les
thématiques prioritaires qu’il adressera sont des enjeux majeurs de santé publique
: les virus émergents et réémergents, les maladies respiratoires et
l’antibiorésistance. Comme l’a précisé le Professeur Yazdan YAZDANPANAH, les
enjeux sont multiples : comprendre les mécanismes (action, diffusion), détecter le
plus précocement possible une épidémie et dynamiser l’innovation technologique
et thérapeutique afin d’apporter une réponse collective, efficace car anticipée.

Derrière cette ambition, le biocluster poursuit différents objectifs sous-jacents :

– Apporter une capacité d’amplification à des projets existants ;
– Sortir d’une approche en silos pour développer de nouvelles modalités d’action.

Comme l’a souligné Alexandre Mérieux, le décloisonnement est un sujet clé pour
faire face à ces enjeux – et c’est d’ores et déjà une grande force de la région
Auvergne-Rhône-Alpes. Il a également confirmé l’engagement des industriels en
disant qu’ils se tenaient prêts à contribuer et à mobiliser des équipes pour travailler
sur les futurs projets qui seront portés dans le cadre de ce biocluster :

– Faire émerger l’innovation en France, et la concrétiser en produits et solutions. Le
Professeur Bruno Lina a en effet pointé lors de la conférence la nécessité d’un
continuum entre la recherche académique, le monde hospitalier et industriel pour
mettre rapidement à disposition les innovations aux patients ;

– Favoriser les collaborations pluridisciplinaires privé-privé ou privé-public ;

– Attirer des académiques, start-ups et PME engagés sur cette thématique sur le
territoire.

« Après plusieurs mois de travail et de co-construction : nous sommes prêts ! Nous
avons conçu ce projet de biocluster comme un outil pouvant être efficace
immédiatement, avec un noyau dur de partenaires et d’experts (noyau appelé à
s’étendre pour associer d’autres compétences et des approches nouvelles). Ce projet
permettrait de favoriser une recherche de rupture pour mieux faire face aux
prochaines pandémies, en structurant différents types d’initiatives et en réunissant
en une seule unité de lieu et communauté d’actions les acteurs engagés pour
préparer les outils de prévention, de diagnostic et de traitement. Il offrirait
également la possibilité de rendre plus concret le concept de « One Health » : cette
approche intégrée, systémique et unifiée de la santé publique, animale et
environnementale, centrale dans la lutte contre les maladies infectieuses. », déclare
Philippe SANS, président de Lyonbiopôle Auvergne-Rhône-Alpes.

« Première région industrielle de France et 5ème région européenne en recherche
publique-privée en matière de santé, Auvergne-Rhône-Alpes bénéficie de
l’écosystème le plus à même de porter ce projet de biocluster européen d’immuno-infectiologie,
indispensable pour anticiper et relever les défis que poseront les prochaines épidémies.
La qualité et la complémentarité des intervenants présents

lors de cette conférence de presse démontrent que les acteurs académiques,
cliniques et économiques ainsi que les collectivités, sont pleinement mobilisés pour
son succès. La Région s’attachera par ailleurs à mobiliser l’ensemble de ses leviers
d’action en matière de développement économique et de soutien à la relocalisation,
d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation, de soutien au numérique et
enfin bien sûr en matière de santé. Avec son président Laurent Wauquiez, La Région
Auvergne Rhône-Alpes, fera donc tout pour convaincre l’Etat du bien-fondé de cette
démarche et de l’excellence de ce projet », conclut Yannick NEUDER,
Vice-président du Conseil régional délégué à l’enseignement supérieur, recherche, innovation,
numérique et fonds européens à la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

À PROPOS DE LYONBIOPÔLE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

Auvergne-Rhône-Alpes est un pôle de compétitivité à dimension internationale
spécialisé dans la santé. Depuis sa création en 2005, il fédère et anime l’écosystème santé innovant
de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il représente et valorise ce réseau régional des acteurs de
l’innovation scientifique, technologique et médicale au niveau local, national et international. Son
objectif : accompagner ces acteurs dans la construction de la médecine du futur et dans la mise à
disposition des patients des innovations santé – technologiques, produits et services – de demain.
Aujourd’hui, Lyonbiopôle Auvergne-Rhône-Alpes rassemble, conseille et accompagne plus de 275
adhérents – entreprises, académiques et hospitaliers – dans leurs projets d’innovation, de
croissance, d’internationalisation ou d’hébergement. Parmi ses membres, on compte 6 fondateurs
(4 industriels majeurs : Sanofi Pasteur, BioMérieux, Boehringer Ingelheim Animal Health, Becton
Dickinson, le CEA et la Fondation Mérieux), 15 filiales de Grands Groupes et ETI, 230 PME innovantes
(biotech, medtech…), 21 Centres de Compétences (CHU, Universités, Fondations…) et 5 membres
associés. Il est certifié label Gold par l’European Cluster Excellence Initiative et est partie prenante
de différentes initiatives européennes comme bioXclusters, MAGIA2MARKET, S3MartMed et EIT
Health. Pour en savoir plus : www.lyonbiopole.com