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Communiqué de presse

AbbVie annonce que RINVOQ® (upadacitinib) est désormais inscrit sur la liste des spécialités remboursables par la Sécurité Sociale dans la prise en charge des patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère

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  • RINVOQ® est désormais inscrit sur la liste des spécialités remboursables par la Sécurité Sociale pour les patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère1.
  • Sous forme orale et pris quotidiennement, RINVOQ® est un inhibiteur sélectif et réversible de JAK qui peut être utilisé en monothérapie ou en association avec le méthotrexate. Il représente une nouvelle option thérapeutique pour les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère 2.
  • Les résultats du programme d’études cliniques de phase 3 SELECT ont évalué l’efficacité et la tolérance chez plus de 4 000 patients 2 .
  • RINVOQ® permet de démontrer des résultats sur la rémission clinique (définie par DAS28- CRP<2,6) et sur la faible activité de la maladie (définie par DAS28-CRP?3,2). 

 

Paris, 1 er juillet 2020 – AbbVie (NYSE : ABBV), annonce que RINVOQ® (Upadacitinib) est désormais inscrit sur la liste des spécialités remboursables aux assurés sociaux pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère chez les patients adultes ayant présenté une réponse inadéquate ou une intolérance à un ou plusieurs traitements de fond (DMARDs)1 . RINVOQ® peut être utilisé en monothérapie ou en association avec le méthotrexate.

« Proposer une nouvelle option thérapeutique est une étape importante pour les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère, avec en plus la simplicité d’une prise orale quotidienne », souligne Claire Roussel,Claire  directrice médicale chez AbbVie. « Depuis 20 ans, AbbVie s’engage dans la découverte et le développement d’innovations thérapeutiques dans les maladies inflammatoires chroniques. RINVOQ® élargit l’arsenal thérapeutique à disposition des professionnels de santé pour les personnes souffrant de cette pathologie ».

RINVOQ® a obtenu son Autorisation de Mise sur le Marché en décembre 2019. Cette autorisation repose sur un programme d’études de phase 3 intitulé « Programme SELECT ». Ce programme a inclus plus de 4 000 patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère dans plusieurs études pivot.

Ces études ont évalué l’efficacité et la tolérance chez différents profils de patients, par exemple les patients en échec ou intolérants aux traitements biologiques ou ayant une réponse inadéquate au méthotrexate.

Synthèse des études pivot de Phase 3 SELECT

Dans les études pivot de Phase 3 SELECT-NEXT, SELECT-BEYOND, SELECT MONOTHERAPY et SELECT-COMPARE, RINVOQ® a atteint l’ensemble des critères d’efficacité principaux et secondaires.

• Dans l’étude SELECT-COMPARE6 (patients avec une réponse inadéquate au méthotrexate) :

o Un taux significativement plus élevé de patients traités par RINVOQ® associé au méthotrexate était en rémission clinique (selon le critère DAS28-CRP><2,6) versus :

  •  placebo associé au méthotrexate (respectivement 29% vs 6% à la semaine 12 ; p><0,001) ;
  • HUMIRA® (adalimumab) associé au méthotrexate (respectivement 29% vs 18% à la semaine 12 ; p? 0,001).

o RINVOQ® associé au méthotrexate a également démontré une inhibition significative des dommages structuraux, mesurée par le score total de Sharp par rapport au placebo plus méthotrexate (respectivement variation du score de Sharp de 0,2 vs 0,9 à la semaine 26 ; p?0,001).

• Un plus grand nombre de patients dans le groupe RINVOQ® en monothérapie ont atteint une faible activité de la maladie en comparaison à ceux du groupe méthotrexate dans l’étude SELECT-MONOTHERAPY chez des patients ayant une réponse inadéquate au méthotrexate5 (respectivement 45% versus 19% à la semaine 14 ; p?0,001).

• Les effets indésirables (EI) les plus fréquemment rapportés sont les infections des voies respiratoires supérieures (13,5 %), les nausées (3,5 %), une augmentation de la créatine phosphokinase (CPK) dans le sang (2,5 %) et la toux (2,2 %). Les effets indésirables graves les plus fréquents sont des infections graves.

2 L’intégralité des informations relatives aux programmes d’études cliniques (design des études) est sur le site : www.clinicaltrials.gov (NCT02706847, NCT03086343, NCT02629159, NCT02706873, NCT02706951).

Á propos de RINVOQ® (upadacitinib) dans l’Union Européenne2

RINVOQ® est indiqué dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère chez les patients adultes qui ont présenté une réponse inadéquate ou une intolérance à un ou plusieurs traitements de fond (DMARDs). RINVOQ® peut être utilisé en monothérapie ou en association avec le méthotrexate. Informations importantes relatives à la tolérance2

RINVOQ® est contre-indiqué en cas de :

  • hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients,
  • tuberculose (TB) active ou infections graves actives,
  • insuffisance hépatique sévère
  • grossesse.

 

Médicaments immunosuppresseurs

L’association avec d’autres immunosuppresseurs puissants, tels que l’azathioprine, la ciclosporine, le tacrolimus, et les DMARDs biologiques ou d’autres inhibiteurs de Janus kinases (JAK) n’est pas recommandée car un risque d’immunosuppression supplémentaire ne peut être exclu.

Infections graves

Des infections graves et parfois fatales ont été rapportées chez des patients recevant de l’upadacitinib. Les infections graves les plus fréquentes sont la pneumonie et la cellulite. Des cas de méningite bactérienne ont été rapportés chez des patients recevant de l’upadacitinib. Parmi les infections opportunistes, la tuberculose, le zona multimétamérique, les candidoses buccales/oesophagiennes et la cryptococcose ont été rapportés avec l’upadacitinib. L’upadacitinib ne doit pas être instauré chez les patients ayant une infection grave active, y compris des infections localisées. Les risques et les bénéfices du traitement doivent être évalués avant d’initier le traitement par l’upadacitinib chez les patients ayant une infection chronique ou récurrente ou ayant été exposés à la tuberculose ou ayant des antécédents d’infection grave ou opportuniste ou chez les patients qui ont résidé ou voyagé dans des zones de tuberculose endémique ou de mycoses endémiques ou ayant des affections sous-jacentes pouvant les prédisposer à une infection. Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pour détecter l’apparition de signes et de symptômes d’infection pendant et après le traitement par l’upadacitinib.

Le traitement par l’upadacitinib doit être interrompu si un patient développe une infection grave ou opportuniste. Le patient qui développe une nouvelle infection au cours d’un traitement avec l’upadacitinib doit être soumis rapidement à des tests de diagnostic complets appropriés pour un patient immunodéprimé ; un traitement antimicrobien approprié doit être instauré, le patient doit faire l’objet d’une surveillance étroite et le traitement par l’upadacitinib doit être interrompu si le patient ne répond pas au traitement antimicrobien. Le traitement par l’upadacitinib peut être repris une fois l’infection contrôlée.

Comme il existe une incidence plus élevée d’infections chez les personnes âgées de 75 ans et plus, des précautions doivent être prises lors du traitement de cette population Un dépistage de la tuberculose (TB) doit être effectué avant de commencer un traitement par l’upadacitinib. L’upadacitinib ne doit pas être utilisé chez les patients souffrant d’une TB active. Un traitement anti-TB doit être envisagé avant le début d’un traitement avec l’upadacitinib chez les patients présentant une TB latente précédemment non traitée ou chez les patients présentant des facteurs de risque pour une TB. Une consultation chez un médecin spécialisé dans le traitement de la TB est recommandée pour décider s’il est approprié d’initier un traitement anti-TB pour un patient donné. Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance pour détecter l’apparition de signes et de symptômes d’une TB, y compris les patients dont le test de dépistage de la TB latente était négatif avant de commencer le traitement.

Réactivation virale

Des réactivations virales, incluant des cas de réactivation du virus de l’herpès (par exemple, un zona), ont été rapportées. Si un patient développe un zona, l’interruption du traitement avec l’upadacitinib doit être envisagée jusqu’à résolution de l’épisode. Le dépistage d’une hépatite virale et la surveillance d’une réactivation doivent être effectués avant le début du traitement avec l’upadacitinib et pendant le traitement. Les patients positifs pour l’anticorps anti-hépatite C et pour l’ARN du virus de l’hépatite C ont été exclus des études cliniques. Les patients positifs pour l’antigène de surface de l’hépatite B ou pour l’ADN du virus de l’hépatite B ont été exclus des études cliniques. Si l’ADN du virus de l’hépatite B est détecté au cours d’un traitement avec l’upadacitinb, un spécialiste du foie doit être consulté.

Vaccination

Aucune donnée n’est disponible en ce qui concerne la réponse à une vaccination par des vaccins vivants ou inactivés chez les patients recevant de l’upadacitinib. L’utilisation de vaccins vivants atténués pendant ou immédiatement avant un traitement avec l’upadacitinib n’est pas recommandée. Avant de commencer un traitement avec l’upadacitinib, il est recommandé que les patients soient à jour sur leurs vaccins, y compris des vaccinations prophylactiques contre le zona, conformément aux recommandations vaccinales en vigueur.

Tumeurs malignes

Le risque de tumeurs malignes, y compris de lymphome, est augmenté chez les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde. Les médicaments immunomodulateurs peuvent augmenter le risque de tumeurs malignes, y compris de lymphome. Les données cliniques sont actuellement limitées et des études à long terme sont en cours. Des tumeurs malignes ont été observées dans les études cliniques sur l’upadacitinib. Les risques et les bénéfices d’un traitement par l’upadacitinib doivent être pris en compte avant de commencer un traitement chez des patients ayant une tumeur maligne connue autre qu’un cancer de la peau non mélanome traité avec succès ou lorsqu’il est envisagé de poursuivre un traitement avec l’upadacitinib chez des patients qui développent une tumeur maligne. Des cancers de la peau non mélanomes ont été rapportés chez des patients traités avec l’upadacitinib. Un examen cutané périodique est recommandé pour les patients présentant un risque accru de cancer de la peau. Anomalies hématologiques Un Nombre Absolu de Neutrophiles (NAN) >< 1 x 109 cellules/l, un Nombre Absolu de Lymphocytes (NAL) < 0,5 x 109 cellules/l et un taux d’hémoglobine < 8 g/dl ont été rapportés chez ? 1 % des patients dans les essais cliniques. Le traitement ne doit pas être commencé ou doit être interrompu temporairement chez les patients présentant un NAN < 1 x 109 cellules/l, un NAL < 0,5 x 109 cellules/l ou un taux d’hémoglobine < 8 g/dl observées au cours du suivi de routine du patient.

Risque cardiovasculaire

Les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde présentent un risque accru de troubles cardiovasculaires. Les facteurs de risque des patients traités avec l’upadacitinib (par ex., hypertension, hyperlipidémie) doivent être pris en charge dans le cadre des soins habituels.

Lipides

Le traitement par l’upadacitinib a été associé à une augmentation des paramètres lipidiques, notamment du cholestérol total, du cholestérol-LDL et du cholestérol-HDL. En réponse à un traitement par statine, les élévations du cholestérol LDL sont revenues aux taux avant la mise sous traitement, bien que les preuves soient limitées. L’impact de ces hausses des paramètres lipidiques sur la morbidité et la mortalité cardiovasculaire n’a pas été déterminé. Surveillance 12 semaines après le début du traitement puis conformément aux recommandations.

Élévation des transaminases hépatiques

Le traitement par l’upadacitinib a été associé à une incidence accrue de l’élévation des enzymes hépatiques par rapport au placebo. Il est nécessaire d’évaluer à l’initiation et ensuite suivre selon la prise en charge de routine du patient. Une recherche rapide de la cause de l’élévation des enzymes hépatiques est recommandée pour identifier les cas potentiels de lésion hépatique induite par le médicament. Si des augmentations d’ALAT ou d’ASAT sont observées au cours de la prise en charge de routine du patient et qu’une lésion hépatique induite par le médicament est suspectée, le traitement avec l’upadacitinib doit être interrompu jusqu’à ce que ce diagnostic soit exclu.

Thromboembolie veineuse

Des cas de thrombose veineuse profonde (TVP) et d’embolie pulmonaire (EP) ont été rapportés chez des patients recevant des inhibiteurs de JAK y compris l’upadacitinib. L’upadacitinib doit être utilisé avec précaution chez les patients à haut risque de TVP/EP. Les facteurs de risque à prendre en compte pour déterminer le risque de TVP/EP du patient comprennent l’âge élevé, l’obésité, un antécédent médical de TVP/EP, une intervention chirurgicale ou une immobilisation du patient. En cas d’apparition de signes cliniques de TVP/EP, le traitement par upadacitinib doit être interrompu et les patients doivent être évalués rapidement et traités de manière appropriée. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les infections des voies respiratoires supérieures (13,5 %), les nausées (3,5 %), une augmentation de la créatine phosphokinase (CPK) dans le sang (2,5 %) et la toux (2,2 %). Les effets indésirables graves les plus fréquents sont des infections graves.

Pour une information complète, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit disponible sur le site internet de l’EMA.

À propos d’AbbVie

AbbVie est une entreprise biopharmaceutique internationale axée sur la recherche. Sa mission : mettre à disposition son expertise, ses ressources humaines et une approche unique de l’innovation pour développer des thérapies innovantes qui répondent à des maladies graves ou chroniques dans 4 aires thérapeutiques prioritaires : l’immunologie, l’oncologie, la virologie et les neurosciences. AbbVie reste également engagée dans des domaines historiques tels que l’anesthésie et la néonatologie. Présent dans plus de 75 pays, le groupe emploie plus de 29 000 personnes dans le monde. Pour en savoir plus : www.abbvie.com – www.abbvie.fr