Construire le couple chercheur-entrepreneur, un facteur clé de succès des start-ups
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur google
Partager sur reddit
Partager sur tumblr
Partager sur pinterest
Tribune libre de Sophie Jullian, Présidente de PULSALYS, SATT du territoire de Lyon Saint-Etienne.
Tous les ingrédients sont aujourd’hui réunis pour relever le défi de la création de start-up innovantes : le niveau de la recherche en France est excellent et l’Etat, par la voie de BPI et de dispositifs de soutien à l’économie tels que le programme Deep Tech, impulse une dynamique forte pour transformer ce patrimoine de laboratoire en réalité économique.
Dans les projets de start-up issus de la recherche académique dans lesquels les chercheurs sont investis, on rencontre trois profils de chercheurs : ceux qui sont très heureux de contribuer à la naissance d’une start-up grâce à la qualité de leurs travaux mais qui ne souhaitent pas rester dans l’entreprise, ceux qui pivotent et se transforment en entrepreneur, enfin ceux qui montent à bord de la start-up aux côtés d’un entrepreneur, en gardant la main sur la partie recherche tandis que leur associé se concentre sur le développement de l’entreprise. Reste donc, dans ce dernier cas, à faire se rencontrer chercheurs et entrepreneurs pour créer le binôme essentiel au décollage et au développement de l’entreprise.
Les SATT, grâce à leur expertise en matière de valorisation de la recherche académique, ont un rôle particulier à jouer dans ce mariage entre chercheur et entrepreneur. Au-delà de la sélection de candidats-entrepreneurs, elles sont un intermédiaire qualifié pour générer la bonne harmonie de ce couple particulier. En parallèle au soutien du développement de l’activité (dépôt de brevets, prototypes…), nous accompagnons le chercheur dans son questionnement afin d’identifier les compétences supplémentaires – et complémentaires – dont il a besoin de s’entourer pour définir le profil de l’entrepreneur recherché. Il est fondamental que chercheurs et entrepreneurs reconnaissent et apprécient chacun dans l’autre les atouts et forces qu’il n’a pas. C’est ce travail de médiation essentiel qu’assurent au quotidien les différents dispositifs qui accompagnent les chercheurs vers le monde économique. Comme en attestent les fonds d’investissement, le risque principal d’échec de la startup dans les premières années est l’équipe, l’équipe et encore l’équipe. Cette séduction mutuelle dans le couple chercheur-entrepreneur, garante d’une bonne entente, permettra à la start-up de réunir les conditions nécessaires à sa réussite dans la durée.