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Communiqué de presse

Coup de projecteur sur les cancers du sein Octobre rose à l’Oncopole

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Toulouse, le 26 septembre – Une nouvelle saison pour la websérie « Le chemin D’Emilie », deux journées sur site pour les patientes, et appel à la générosité du public… Pour ce mois des cancers du sein, l’Oncopole déploie une campagne à 360° dans le double objectif d’améliorer plus encore l’accompagnement des patientes, et d’accélérer les projets de recherche menés à Toulouse.

 

Avec en moyenne 2 800 patientes chaque année et une expertise médico-scientifique reconnue en sénologie, l’IUCT-Oncopole est un acteur de référence pour la prise en charge des femmes atteintes d’un cancer du sein. Cette année encore, ses équipes se mobilisent à l’occasion d’Octobre Rose. Tour d’horizon des temps forts de cette campagne menée sous le marrainage de Maguelone Pontier, Directrice du Grand Marché MIN de Toulouse.

 

Avec plus de 61 200 cas en France dont 5 700/6 000 en Occitanie attendus en 2023, le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent chez la femme. Un cancer sur quatre pris en charge à l’Oncopole est un cancer du sein. (Source : Projection Registre du Tarn 2023)

 

« La vie d’après, mode d’emploi »
Créée il y a deux ans par les équipes de l’Oncopole et des professionnels du cinéma, la websérie « Le Chemin d’Emilie » retrouve la temporalité de l’après-cancer pour une troisième saison, intitulée « La vie d’après, mode d’emploi ». Deux thématiques sont abordées au fil de deux épisodes « Au boulot » et Aux fourneaux ». Tout d’abord, le retour à une activité professionnelle, qui peut s’avérer difficile pour les patientes en phase de rémission. En effet, le diagnostic du cancer du sein peut amener beaucoup de remise en question, notamment sur la thématique de l’emploi. De plus, il provoque une perte de confiance en soi, et certaines séquelles liées au traitement comme les troubles de la concentration, de la mémoire, peuvent perturber le retour au travail.

« Nous avons choisi ce sujet à l’invitation d’une patiente l’année dernière, explique le Pr Florence Dalenc, oncologue médicale et co-responsable du comité de sénologieUne fois la période des traitements actifs terminée, retourner au travail est motivant pour certaines puisqu’il signifie un retour à la « normale ». Pour d’autres, c’est une étape préoccupante et angoissante. Dans les deux cas, le retour peut présenter des défis. C’est pourquoi, ce retour au travail se prépare, notamment avec l’aide d’interlocuteurs comme un médecin du travail. C’est l’un des sujets évoqués avec les patientes lors d’une consultation d’après-cancer, en privilégiant les solutions au plus près du domicile. »

Beaucoup de patientes sont confrontées au retour à la vie professionnelle et expriment le besoin d’être mieux informées. Ces témoignages ont servi de base à l’écriture de cette saison.

La seconde thématique porte sur le lien entre alimentation et cancer, qui fait l’objet d’un certain nombre d’idées reçues voire de fausses informations. « Point d’aliment miracle, ni au contraire d’ingrédient à bannir, comme le sucre. L’équilibre nutritionnel est le maître-mot, poursuit le Pr Charlotte Vaysse, chirurgien et co-responsable du comité de sénologie. Des sources d’information reconnues existent comme le réseau NACRe et le site de l’INCa, ainsi que des diététiciennes spécialisées en cancérologie. L’annuaire ONCODIET permet de les trouver à proximité de son domicile et couvre une large partie du territoire métropolitain.

« Le Chemin d’Emilie », nouvelle saison « La vie d’après mode d’emploi », à découvrir à partir du 2 octobre sur YouTube.

Réalisation : Martin Le Gall – Production : agence Pinkanova

Avec Lise Laffont (Emilie), Mathilde Dromard (Peggy), Mikaël Alhawi (Mathieu), François Muller (Bruno), et la participation de Maguelone Pontier et du Dr Thomas Méresse, oncoplasticien à l’IUCT-Oncopole.

 

Teaser à découvrir et à partager sur : https://youtu.be/Pi_BthNQwSY

Les saisons 1 et 2 cumulent 70 000 vues sur Youtube, 60 articles de presse et 8 récompenses.

 

2 Journées ‘Rose’ à l’Oncopole pour les patientes
L’année dernière, la Journée ‘Rose’ à l’Oncopole signait avec succès son retour après la crise sanitaire liée au Covid. Plus de 150 patientes y avait participé. Cette année, elle aura lieu le mercredi 11 octobre. Au programme, 20 ateliers (sportifs, bien-être, récréatifs) sont proposés aux patientes. Deux conférences-table ronde porteront sur l’annonce de la maladie et le retour à l’activité professionnelle.

Une nouveauté cette année, une seconde Journée ‘Rose’ à l’Oncopole se tiendra le vendredi 13 octobre à l’occasion de la Journée internationale du cancer du sein métastatique. Elle proposera des ateliers bien-être et collectifs adaptés aux besoins spécifiques des patientes qui sont concernées ainsi que des conférences pour que les patientes comprennent mieux leur maladie.

+ info

 

Maguelone Pontier, notre marraine Octobre Rose
Pour la troisième année, la Directrice du Grand Marché MIN de Toulouse s’engage aux côtés de l’IUCT-Oncopole pour Octobre Rose : « J’ai toujours à cœur de mobiliser Le Grand Marché et ses usagers en faveur d’Octobre Rose. Cette année, au-delà d’organiser des collectes de dons pour l’Oncopole, nous voulions participer à la saison 3 du ‘Chemin d’Emilie’ qui porte sur deux thématiques qui nous sont chères : l’alimentation et le retour à l’emploi.  Aux côtés du MEDEF, nous souhaitons également motiver les entreprises à soutenir l’Oncopole, centre de recherche et de soins d’excellence qui rayonne bien au-delà de Toulouse pour accélérer la lutte contre le cancer. »

 

Aider la recherche contre les cancers du sein
Pour Octobre Rose, l’Oncopole renouvelle sa campagne d’appel à la générosité publique auprès des toulousaines et des toulousains pour soutenir les projets de recherche menés à Toulouse. Deux accroches fortes installant l’Oncopole comme site de recherche de pointe et à proximité (« Pour aider la recherche à aller plus loin, c’est juste à côté » et « Octobre Rose, ville rose même combat ») seront déclinées à l’arrière des bus du 3 au 10 octobre, et sur les affichages digitaux du réseau Tisséo du 1er au 31 octobre. En outre les agent(e)s volontaires du réseau de transport de l’agglomération toulousaine participeront à la mobilisation en portant un badge « L’esprit d’équipe, c’est aussi contre le cancer du sein » sur leur tenue professionnelle pendant un mois. Tisséo, ambassadeur de l’Oncopole depuis 2 ans, soutient activement les initiatives et campagnes d’appels à la générosité.

Pour soutenir la recherche cotnre les cancers du sein à Toulouse : don.oncopole.fr/Octobrerose

 

Projets de recherche et expertise en sénologie
En 2022, 37 essais cliniques incluant des patientes atteintes d’un cancer du sein ont été menés à l’Oncopole, sous l’impulsion du comité de sénologie piloté par les Pr Florence Dalenc, Pr Charlotte Vaysse et le Dr Eva Jouve. Cette montée en puissance s’accompagne d’une collaboration avec les équipes DynACT, SIGNATHER, ONCOSARC du Centre de recherches en cancérologie de Toulouse (CRCT), et de l’équipe Microenvironnement, Cancer & Adipocytes (UMR5089 – Institut de pharmacologie et biologie structurale – IPBS). Passage en revue de certains projets « made of Oncopole ».

 

Métabolisme et cancer
L‘objectif est de caractériser le rôle des adipocytes entourant la tumeur dans la progression du cancer et les mécanismes moléculaires impliqués dans l’obésité. L’un des projets en cours porte sur la caractérisation extensive du tissu adipeux mammaire dans le cancer du sein. Cette étude translationnelle est coordonnée par le Pr Charlotte Vaysse au sein du Laboratoire du Pr Catherine Muller.

 

Mécanismes de résistance aux inhibiteurs de PARP
Le projet REPARP (REpair factor expression as biomarker of PARP inhibitor resistance) vise à mettre en évidence les mécanismes de résistance aux inhibiteurs de PARP, chez les patientes ayant un cancer du sein métastatique avec des mutations germinales des gènes BRCA1 et/ou 2. Cette étude nationale est coordonnée par le Pr Florence Dalenc, le Dr Camille Franchet &le Dr Jean-Sébastien Hoffmann.

 

Anticorps conjugués
Ils constituent une innovation thérapeutique majeure pour plusieurs sous-types de cancers du sein. Il s’agit d’associer une chimiothérapie à un anticorps ciblant les cellules tumorales. L’équipe de sénologie de l’IUCT-Oncopole a activement participé aux développements cliniques de plusieurs d’entre eux. Le Pr Florence Dalenc et le Dr Camille Franchet lancent un programme de recherche pour mieux comprendre les mécanismes de résistance à ces traitements.

 

Cancers du sein triple négatifs
Les cancers du sein dits triple négatifs se caractérisent par l’absence de récepteurs hormonaux (progestérone et œstrogène) et de la protéine HER2 à la surface de leurs cellules. Ils ne bénéficient pas des thérapies ciblées liées à la présence de ces trois marqueurs mais sont éligibles à de nouveaux traitements comme l’immunothérapie. Or, toutes les patientes n’y répondent pas. C’est pourquoi, un programme de recherche visant à déterminer les mécanismes de résistances à cette immunothérapie est mené à l’Oncopole en collaboration avec d’autres équipes en France.

Depuis juin 2023, le Pr Florence Dalenc est la coordinatrice nationale de la rédaction de recommandations sur le traitement systémique des cancers triples négatifs, à l’initiative de la Société Française de Sénologie et de Pathologie Mammaire (SFSPM) en partenariat avec l’INCa. Cette initiative intègre des médecins, dont le Dr Eva Jouve, chirurgien et coresponsable du comité de sénologie à l’IUCT-Oncopole, des patientes et des associations comme le collectif des Triplettes.

 

Intelligence artificielle
Le Dr Camille Franchet, pathologiste, coordonne le projet APRIORICS soutenu par le Health Data Hub et BPi France. L’objectif est de construire une grande collection d’images microscopiques de cancers du sein (tumeurs et microenvironnements), richement annotée. Cette collection permettra ensuite d’entraîner un algorithme dans l’ambition de proposer un outil d’aide à la précision aux pathologistes.

 

Chirurgie réparatrice et reconstruction mammaire
Il s’agit de la seule équipe mixte (sénologues et oncoplasticiens) à proposer l’intégralité du panel de reconstructions réalisables en immédiat (dans le même temps opératoire qu’une mastectomie, une reconstruction est réalisée si l’indication le permet) ou en secondaire. Différentes techniques sont utilisées :

  • La mise en place d’une prothèse interne
  • L’utilisation de tissus provenant du corps du patient : techniques de lambeau libre (DIEP, Gracilis, PAP) ou pédiculé (lambeau de grand dorsal)

Depuis avril 2023, la HAS met à disposition la plateforme « Reconstruction mammaire : de la réflexion à la décision », une plateforme d’aide à la décision partagée entre professionnels et soignantes. Le Dr Dimitri Gangloff, oncoplasticien, a contribué à cette plateforme ainsi qu’à un podcast.

Lire le podcast

+ info

 

Le Pr Charlotte Vaysse coordonne un essai clinique pour évaluer le bénéfice d’une prothèse mammaire externe personnalisée, développée par la start-up New Team Medical. Cette prothèse pourrait permettre d’améliorer le bien-être des femmes durant la période d’attente entre leur mastectomie et leur future reconstruction mammaire secondaire ou lorsqu’elles ne souhaitent pas de reconstruction. Les inclusions des patientes sont en cours.

À propos de l’Oncopole
L’IUCT-Oncopole, centre régional de soin, de recherche et de formation en cancérologie regroupe à Toulouse l’expertise de 1 800 professionnels sur un même site labellisé « Comprehensive Cancer Center ». Il combine plusieurs installations cliniques de pointe pour le traitement du cancer avec une infrastructure de recherche de classe mondiale, sur un campus intégré qui rassemble des parties prenantes publiques et privées, y compris des partenaires industriels. L’IUCT-Oncopole, qui réunit l’Oncopole Claudius Regaud (OCR) et plusieurs équipes du CHU de Toulouse, traite plus de 10 000 nouveaux patients chaque année, et plus d’un patient sur huit est inscrit dans des études cliniques.