Medtech
Santé humaine
Actualité
Defymed reçoit le soutien de la JDRF dans sa lutte contre le diabète de type 1.
Defymed, biotech strasbourgeoise spécialisée dans le développement d’organes bioartificiels, et la JDRF, reconnue comme étant la première fondation mondiale dans le traitement du diabète de type 1, ont conclu un accord de financement de 500 000 USD. Cet investissement permet à Defymed de renforcer ses tests précliniques, sur une durée de 24 mois, pour la validation des propriétés d’immunoprotection, de sécurité et de fonction du MAILPAN® , en association avec les cellules secrétrices d’insuline : il marque une étape primordiale avant l’entrée en phase clinique chez l’Homme.
«Plus qu’un soutien financier, c’est à la fois une visibilité considérable que la JDRF nous apporte aux Etats-Unis et un soutien stratégique autour de la problématique d’encapsulation des cellules sécrétrices d’insuline qui prend en compte le bénéfice rendu aux patients diabétiques de type 1 » », explique le Dr. Séverine Sigrist, Présidente de Defymed.
Le MAILPAN® est un dispositif médical destiné à rétablir une production normale et continue d’insuline chez les patients. Implanté dans l’abdomen, il prend la forme d’une poche contenant des cellules sécrétrices d’insuline. En 2016, il a reçu le Prix spécial de l’Inpi et la médaille d’or au 44 ème salon international des inventions de Genève. Les avantages par rapport aux thérapies classiques : pas de médicaments anti-rejets en cas de greffes pancréatiques, absence d’injections pluriquotidiennes d’insuline.
«MAILPAN® est un projet qui est en parfaite adéquation avec notre programme de remplacement des cellules Beta », explique Derek Rapp, P-DG de la JDRF dont “le but ultime est celui d’un monde sans diabète de type 1“.
Le principe du pancréas bioartificiel consiste à encapsuler des cellules sécrétrices d’insuline entre des membranes imperméables au système de rejet mais perméables à l’oxygène, aux nutriments, au glucose et à l’insuline. Il est donc primordial qu’un pancréas bioartificiel remplisse les trois fonctions prérequises : protéger les cellules transplantées du système immunitaire du receveur ; protéger le receveur des cellules transplantées et enfin maximiser la fonction des cellules transplantées.
