Depuis août de cette année, DR. SOUMYA SWAMINATHAN, médecin et scientifique de renom a été nommée Directrice générale de l’Indian Council of Medical Research, ICMR, (Conseil indien de Recherche Médicale). Cette position donne un double mandat et ainsi elle est également nommée la nouvelle Secrétaire de la Direction Générale de la Santé (équivalent du Directeur Général de la Santé). Dr. Swaminathan a dirigé l’Institut national de la Recherche pour la Tuberculose à Chennai, État du Tamil Nadu, dont elle est originaire. Ce double mandat fait d’elle, comme de ses prédécesseurs, la personne-clé pour la stratégie, la coordination et la promotion de recherche biomédicale en Inde.

DR. MUKESH KUMAR, NOUVEAU DIRECTEUR DU CEFIPRA a été nommé en septembre 2015. Le Cefipra, Centre franco-indien pour la promotion de la recherche avancée, a été créé en 1985, après avoir été ratifié par Indira Gandhi et Valery Giscard d’Estaing à la fin de la décennie précédente. Véritable outil de diplomatie scientifique, le Cefipra s’est rapidement imposé comme un instrument de financement pour les chimistes, physiciens, biologistes, mathématiciens, etc.

Plus récemment, le besoin de financer des projets de recherche plus proches du marché s’est fait sentir, avec en 2002, la création du comité industriel ; puis en 2012 l’évolution vers le co-financement de projets avec des entreprises privées, dont une collaboration avec Saint-Gobain pour l’habitat durable, ou encore avec des PMEs, grâce à un programme avec le BIRAC pour les biotechnologies. Dirigé par une femme entre 2010 et 2012, Dr. Amudeswari, puis un ancien diplomate Dr. Dutta, il est maintenant dirigé, depuis septembre, par Dr. Mukesh Kumar, un habitué de la coopération franco-indienne.

Ce dernier a occupé le poste de responsable de l’international à l’ICMR, Indian Council for Medical Research. Dynamique et francophile, le Dr. Kumar va avoir la lourde tâche de pérenniser la modernisation amorcée par Dr. Amudeswari. Appuyé par une équipe de plus de 15 personnes, le nouveau directeur devra également trouver des effets de levier et être force de propositions pour augmenter le budget annuel, qui stagne à 3 millions d’euros depuis près de dix ans.