Santé humaine

Communiqué de presse

Effimune : deux études dans des revues scientifiques majeures

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Effimune a annoncé le 12 février la publication au mois de janvier et février 2015, dans deux revues scientifiques majeures, de deux études différentes qui, toutes deux, valident le principe de la régulation du système immunitaire par la molécule thérapeutique que développe la société de biotechnologie nantaise. Ces deux études ont été réalisées par deux équipes différentes sur la même molécule FR104 d’Effimune et démontrent l’efficacité du candidat médicament dans deux applications pré-cliniques différentes : * La transplantation, avec l’exemple de la greffe de rein * Les maladies auto immunes, avec le cas de la sclérose en plaque « La publication de ces deux articles valide notre concept scientifique, une reconnaissance internationale majeure de la pertinence de notre technologie ainsi que l’efficacité du FR104. Nous avons démontré que, grâce à notre molécule, il est possible de réguler la réponse immunitaire avec une efficacité accrue dans le traitement préclinique de maladies », explique Maryvonne Hiance, PDG d’Effimune qui poursuit : « Le succès de ces deux essais précliniques montre aussi le degré d’avancement d’Effimune  et ouvre la porte à des essais cliniques qui pourraient intervenir dès le milieu de l’année 2015 pour une première indication chez l’homme.» LA GREFFE DE REIN Le premier article a été publié en janvier 2015 dans « The American Journal of Transplantation », qui est LA référence numéro 1 en matière de publication scientifique dans le domaine de la transplantation. Il décrit une étude préclinique réalisée à Nantes par le CESTI (Centre Européen de Transplantation et d’Immunologie) et visant à évaluer l’efficacité du candidat médicament d’Effimune pour prévenir le rejet de la greffe de rein et promouvoir la tolérance immunologique. Les techniques actuelles de lutte contre le rejet de greffes consistent en un cocktail d’immuno-suppresseur comprenant 3 à 4 substances dont au moins 2 devant être prises sur le long terme. En diminuant très fortement le nombre et la quantité des substances utilisées, il devient possible d’une part de diminuer très sensiblement la toxicité des traitements actuels et leurs effets indésirables, permettant dès lors d’envisager la possibilité de greffes « au long court » ou les médecins ne seraient plus forcés de retransplanter les patients après quelques années. EFFIMUNE INNOVE avec une technologie qui utilise une seule substance active, la Molécule FR104, un anticorps monoclonal, ce qui entraîne une utilisation de moins de drogues, en moindre quantité. Il y a donc également une DIMINUTION TRÈS SUBSTANTIELLE DE LA TOXICITÉ DES MÉDICAMENTS utilisés pour lutter contre les rejets à longs terme. De plus, le FR104 est un biomédicament (par opposition aux médicaments chimiques) issu du vivant et qui n’a donc aucune toxicité intrinsèque. Il est à noter qu’avec plus de 93000 transplantation réalisées en France depuis 1991, la greffe de rein est greffe la plus importante en nombre parmi toutes les transplantations. LA SCLÉROSE EN PLAQUE Le deuxième article, paru dans The Journal of Immunology de février 2015 traite d’une étude réalisée sur la sclérose en plaque aux Pays-Bas au centre de recherche BPRC, reconnu dans le domaine des maladies auto-immunes. Cette étude préclinqiue a été menée dans le cadre du projet européen sur l’évaluation d’un candidat médicament dans diverses maladies auto-immunes (projet TRIAD) dont Effimune est coordinateur. Les sujets précliniques ont été répartis en deux groupes pour lesquels on a induit des poussées imitant une sclérose en plaque. Comparé à un groupe placebo, aucun sujet dans le groupe traité par le seul FR104 n’a développé de lésions et de poussées de sclérose en plaque. Cela démontre que le FR104 EST CAPABLE À LUI SEUL DE CONTRÔLER LES POUSSÉES DE SCLÉROSE EN PLAQUE ET L’ATTAQUE AUTO-IMMUNE DU SYSTÈME IMMUNITAIRE SUR LE CERVEAU. Ce succès laisse entrevoir une nette amélioration des traitements actuels car le FR104 agit également sur certaines réponses du système immunitaire contre lesquelles les traitements actuels sont inefficaces. Comme le FR104 n’est pas un immunosuppresseur mais un immunomodulateurs qui induit des mécanismes immunologiques régulateurs, il permet d’envisager le maintien des patients atteints de sclérose en plaque en rémission prolongée. AUTRES APPLICATIONS POSSIBLES : Le FR104 est en cours d’évaluation dans des applications de polyarthrite rhumatoïde pour lesquelles il semble montrer une efficacité similaire. SOURCES : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/ajt.12964/pdf [1] http://www.jimmunol.org/content/194/4/1454.full.pdf+html [2]