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Communiqué de presse

France Parkinson demande un nouvel acte de soin post diagnostic, qui pourrait changer la donne pour les 27 000 personnes nouvellement diagnostiquées de la maladie de Parkinson chaque année en France

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Un entretien post diagnostic de prévention assuré par un kinésithérapeute pour améliorer la qualité de vie et prévenir l’évolution de la maladie de Parkinson par l’activité physique et la kinésithérapie 

Les patients font face à des inégalités criantes en matière d’accès aux soins, notamment en kinésithérapie, et ne sont pas informés des bénéfices de l’activité physique dans la gestion de leur maladie. Le manque de prévention secondaire dans la maladie de Parkinson est une préoccupation essentielle, caractérisée par des disparités significatives dans les pratiques de professionnels de santé, accentuées par les déserts médicaux. Si les recommandations émises par la Haute Autorité de Santé (HAS) précisent les conditions de la prévention d’évolution de la pathologie, à savoir que le kinésithérapeute « accompagne le patient suite à l’annonce diagnostique, a une mission d’Education Thérapeutique pour transmettre au patient la nécessité de pratiquer une activité physique régulière, pour l’éduquer à la réalisation des bons exercices et pour le conseiller autour de la pratique sportive », la réalité sur le terrain est tout autre et met en lumière un défaut d’application de ces recommandations.

Face à ces constats, corroborés par une enquête menée auprès des patients et des kinésithérapeutes, France Parkinson alerte sur l’urgence de prendre des mesures en demandant la création d’un entretien de prévention post diagnostic « Activité physique et kinésithérapie ». Il s’inscrira dans une démarche de prévention secondaire et tertiaire, enjeu majeur dans le parcours de soins de la maladie de Parkinson, réaffirmé par le Haut Conseil de la Santé Publique dans sa contribution à la Stratégie nationale de santé 2023-2033 sur le volet des maladies chroniques.

Ce nouvel acte de soin permettra, pour un faible coût, par ailleurs ponctuel (une seule fois au début du parcours de soins), d’améliorer la qualité de vie des personnes malades, de prévenir la perte d’autonomie et de réduire la progression de la maladie, qui représente la 2ème cause de handicap moteur après les AVC et qui est en constante augmentation.

Un atelier parlementaire du 11 octobre 2023 visait à solliciter l’appui des députés pour la mise en œuvre rapide de ce nouvel acte de soin post diagnostic, dans un contexte de préparation des mesures à porter à la Stratégie nationale Maladies neurodégénératives 2024-2028.