Genopole (Evry-Courcouronnes, Essonne), le 25 octobre 2022

Six sociétés de biotechnologie se sont démarquées des autres candidatures par l’originalité, la solidité et le potentiel marché de leur innovation. Elles intègrent ces jours-ci la 2e promotion Gene.iO, programme qui accélère la transition de la technologie au financement. En les amenant à la réussite d’une première levée de fonds, Gene.iO accélère leur accès au marché, contribuant ainsi au déploiement des biotechnologies et au renouvellement de l’industrie française.

Composé d’un socle commun (une avance remboursable de 20 k€, un mentor dédié, une aide à l’installation, un accès aux plateformes technologiques du biocluster, le suivi d’un chargé d’affaires Genopole …), Gene.iO forme aussi les lauréats à quatre secteurs clés de leur croissance business : Levée de fonds – Accès marché- Partenariat grands comptes – Stratégie de communication.

Olivier Tomat, directeur du département Genopole Entreprises :

« Le potentiel exceptionnel de disruption de chacune des startups sélectionnées, la diversité des marchés qu’elles adressent et de leur positionnement dans la chaîne de valeur, nous confortent dans la pertinence de notre programme Gene.iO non seulement performant mais aussi taillé pour s’adapter aux besoins spécifiques de chaque société ».

Sihem Ouasti, chargée d’affaires de Genopole, responsable du programme Gene.iO :

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée d’accueillir ces six nouvelles sociétés, qui ont emporté le vote du jury pour l’innovation de leur techno et leur vrai potentiel marché. Nous avons noté cette fois-ci davantage de propositions dans le secteur de la santé, notamment en bioproduction, domaine stratégique majeur de Genopole ».

Le prochain appel à candidatures Gene.iO sera lancé en mai 2023

Pascal Viguié, président (49 ans, entrepreneur) ; Thierry Ziegler, directeur général (55 ans, directeur des opérations) ; Chantal Pichon, conseillère scientifique (59 ans, chercheuse au CNRS)

Byorna : développe une plateforme de bioproduction d’ARN messager (ARNm) par fermentation en cellules eucaryotes. Le procédé permet une production d’ARNm humanisé avec une culture cellulaire unique – donc moins onéreuse que la synthèse multi-enzymatique utilisée actuellement, qui requiert une culture cellulaire différente pour chaque enzyme. L’ARNm servira pour le développement de nouvelles thérapies géniques et de vaccins anticancers.

Emilia McLaughlin, PDG (30 ans, chercheuse à l’institut Pasteur) ; Yassine Bellahnid, directeur des opérations (25 ans, pharmacien en industrie), Marina Lochhead, responsable R&D (33 ans, chercheuse à l’Institut Curie)

Kyron.Bio : utilise la biologie synthétique pour augmenter la productivité de lignées cellulaires nécessaires au développement de protéines thérapeutiques. L’innovation présente l’avantage d’être facilement intégrable aux process existants de l’industrie pharmaceutique.

Paolo Bonomi, PDG (46 ans, docteur en chimie organique) ; Houda Abla, directrice scientifique (33 ans, pharmacienne et docteur en biologie cellulaire et moléculaire) ; Yves Ordonneau, co-fondateur (41 ans, ingénieur)

Société issue de Shaker

Quibiotic : élabore des plateformes de synthèse chimique pour la préparation de nouveaux agents thérapeutiques destinés au développement d’alternatives aux antibiotiques pour combattre la résistance antimicrobienne.

Geoffroy Poulet, PDG CEO, (29 ans, PhD en biologie moléculaire) ; Yoan Velut, directeur des nouvelles technologies (27 ans, PhD en digital pathology) ; Amine Mohammadi, directeur des opérations/finances (30 ans, consultant business & stratégie d’entreprises)

CGENETIX : développe des kits diagnostiques capables de détecter précocement un risque de rejet de greffe d’organes. La société focalise son premier développement produit sur la transplantation rénale. La technologie permet de mesurer précisément les degrés de dégradation du greffon transplanté et ainsi de suivre l’état de santé du patient.

Amandine Lancelot, présidente (23 ans, Master Biologie moléculaire & cellulaire / diplôme Etudiant-Entrepreneur) ; Lucie Madrange, membre du comité scientifique (23 ans, Licence professionnelle Bioindustries et biotechnologies) ; Alexandre Bosdonnat, directeur des opérations (30 ans, Business & Partnerships Development)

BacterioDec : développe un kit de détection rapide (moins d’une heure) et automatisé de bactéries pathogènes dans le secteur alimentaire. Le dispositif, robuste et portatif, repose sur des méthodes innovantes de biochimie, biologie moléculaire et microfluidique.

Arnaud Delacour, PDG (35 ans, entrepreneur) ; Oscar Castellani, directeur scientifique (53 ans, expert en science des aliments)

The Very Food Company : fournit des ingrédients d’origine végétale, abordables et prêts à l’emploi pour remplacer les produits laitiers et les œufs, qui permettent à l’industrie alimentaire et aux professionnels de la restauration de mener la transition vers un système alimentaire plus durable sans faire de compromis sur la fonctionnalité et le goût.

A propos de Genopole : Biocluster dédié à la recherche en génétique et aux biotechnologies appliquées à la santé et à l’environnement, Genopole rassemble 77 entreprises de biotechnologies, 19 laboratoires de recherche, 25 plates-formes technologiques, ainsi que des formations universitaires (université d’Evry, Paris Saclay). Son objectif : créer et soutenir des entreprises de biotechnologie et le transfert de technologies vers le secteur industriel, favoriser le développement de la recherche dans les sciences de la vie, développer des enseignements de haut niveau dans ces domaines. Dirigé par Gilles Trystram, Genopole est principalement soutenu par l’Etat, la Région Ile-de-France, le Département de l’Essonne, l’agglomération Grand Paris Sud, la Ville d’Evry-Courcouronnes et l’AFM-Téléthon https://us