IndustrieBiologie de synthèse
Communiqué de presse
IGEM 2018 : l’équipe d’Evry remporte une médaille d’or pour son système de communication entre bactéries
Pour la 2e année consécutive, l’équipe d’Evry décroche une médaille d’or à la compétition internationale de biologie de synthèse, iGEM 2018, qui s’est tenue du 25 au 28 octobre à Boston. Les travaux de l’équipe sont par ailleurs nominés pour le prix “Best New Composite Part”
L’équipe Evry-Paris-Saclay constituée par une quinzaine d’étudiants de Master des universités d’Évry et de Paris-Saclay (Biologie Systémique et Synthétique mSSB/M2SSB, microbiologie, bioinformatique, informatique appliquées à la gestion des entreprises, droit des biotechnologies, histoire des sciences …) et de Licence Sciences de la Vie de l’Université d’Évry a œuvré chaque jour pendant des mois pour monter le projet « PEPTalk » mobilisant science, technologies, aspects juridiques et sociétaux.
L’équipe a pu se consacrer pleinement au projet grâce à l’accueil sur la plateforme abSYNTH de Genopole et dans les locaux du laboratoire iSSB (Laboratoire de Biologie systémique et synthétique de l’UMR8030 Génomique Métabolique d’Evry), ainsi qu’au soutien financier de l’Université d’Evry, de Genopole, de l’Université Paris-Saclay et du Programme Investissements d’Avenir. Ont également contribué l’Ambassade de France aux Etats-Unis, IDT, SnapGene, Smart Bioscience, Abolis Biotechnologies et Manounou Coud. L’encadrement a été réalisé par des membres du laboratoire iSSB de l’UMR8030 Génomique Métabolique (CEA-CNRS-UEVE) et de l’Institut Micalis (UMR1319 INRA-APT).
Comme en procédure industrielle, l’efficacité de la production biologique est tributaire de l’organisation qui règne dans l’« usine biologique » : les bactéries doivent accomplir correctement les « tâches » pré-définies. La biologie de synthèse ira bientôt encore plus loin, en mettant en jeu des ensembles de bactéries différentes, chacun réalisant une tâche, par exemple une étape de la « chaîne de production ». Avec PEPTalk, l’équipe iGEM d’Evry propose un système de communication qui permet aux bactéries d’envoyer des signaux spécifiques pour des « tâches » particulières. Un tel langage pourrait résoudre les limites actuelles de la biologie de synthèse.
Plus précisément, l’équipe a réussi à transposer à la bactérie Escherichia coli un moyen de communication chimique récemment découvert dans un groupe de virus. Totalement différent du système natif de la bactérie, le système « Arbitrium » utilise des peptides (polymères d’acides aminés) – d’où le choix de nommer le projet « PEPTalk » – non pas à des fins d’attaque comme chez les virus, mais pour la construction de cette néo-communication entre bactéries.
L’équipe a pu se consacrer pleinement au projet grâce à l’accueil sur la plateforme abSYNTH de Genopole et dans les locaux du laboratoire iSSB (Laboratoire de Biologie systémique et synthétique de l’UMR8030 Génomique Métabolique d’Evry), ainsi qu’au soutien financier de l’Université d’Evry, de Genopole, de l’Université Paris-Saclay et du Programme Investissements d’Avenir. Ont également contribué l’Ambassade de France aux Etats-Unis, IDT, SnapGene, Smart Bioscience, Abolis Biotechnologies et Manounou Coud. L’encadrement a été réalisé par des membres du laboratoire iSSB de l’UMR8030 Génomique Métabolique (CEA-CNRS-UEVE) et de l’Institut Micalis (UMR1319 INRA-APT).