Une bonne nouvelle pour le président de Biocitech, Jean-François Boussard, car la présence de Galapagos contribuera à assurer l’avenir de la cité pendant quelques années. Créée en 1999, la société belge Galapagos emploie 400 personnes, dont 130 dans sa filiale française implantée depuis 2006 à Biocitech Romainville, en Seine-Saint-Denis. Comme l’a rappelé Otto Va de Stolpe, le président de Galapagos, en 2006, la société a acheté ProSkelia à Romainville, reprenant ainsi les opérations des R&D et le portefeuille de produits dédiés aux maladies musculosquelettiques (ostéoporose, cachexie et métastases osseuses) de l’entreprise. Puis, en 2010, elle a acquis le centre de recherche de GSK à Zagreb.
« Galapagos développe de nouvelles cibles thérapeutiques et, au fur et à mesure, a développé des médicaments autour de ces cibles. Elle a trois projets en phase 2, deux en phase 1 clinique, cinq en phase préclinique, et plus de 20 projets de recherche en cours. La société connaît une expansion assez rapide. Elle vient d’être introduite au Nasdaq (GLPG) et la capitalisation totale de l’entreprise est de 2 Md€. Elle a quatre sites : le siège belge, la maison-mère, celui de Romainville, un autre à Leiden spécialisé en génomique et un en Croatie », résume Pierre Deprez, le directeur du site de recherche de Galapagos.
Le bâtiment Galien comprend un étage pour la chimie, deux étages de biologie et un étage pour l’administratif. La partie bioanalyse joue un rôle très important et s’appuie sur tout un département maths. En effet, à elle seule, la gestion de la partie analytique pour la chimie produit 40 000 analyses de molécules par an. Le département Public Area permet de guider les projets et de les sélectionner au travers des experts.
AF