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Inquiétude sur le dioxyde de titane dans l’alimentation
Les enfants seraient deux à quatre fois plus exposés au dioxyde de titane que les adultes du fait de leur consommation de confiseries comme en a alerté dès juin 2016, Agir pour l’environnement révélant la présence de cet additif alimentaire (E171) en contenant dans des biscuits LU, des chewing-gums Malabar et la blanquette de veau William Saurin. Le 19 janvier, l’association a prouvé qu’il y en avait également dans les bonbons Têtes brûlées et les chewing-gums NEW’R, réclamant le retrait de tous les produits alimentaires contenant des nanoparticules ainsi qu’un moratoire sur leur présence dans l’alimentation.
Le 20 janvier, l’INRA publiait dans la revue Scientific Reports (Nature) une étude sur les effets de l’ingestion par des animaux de nanoparticules de dioxyde de titane : lésions pré-cancers, immunité altérée, pénétration de la paroi intestinale. « Ces résultats témoignent d’un effet initiateur et promoteur des stades précoces de la cancérogenèse colorectale, sans toutefois permettre d’extrapoler ces conclusions à l’Homme et pour des stades plus avancés de la pathologie » précise le communiqué de l’Inra. Le jour même, le gouvernement a saisi l’Anses « afin de déterminer si l’additif alimentaire E171 présentait un éventuel danger pour les consommateurs » selon Le Monde. “Les résultats de cette saisine seront connus fin mars. Elle s’inscrit dans le cadre des travaux de l’Anses déjà engagés à la demande du gouvernement le 17 octobre 2016, sur l’impact potentiel des nanomatériaux de l’alimentation sur notre santé“.