Sup’Biotech avait réuni un beau plateau le 14 octobre pour répondre à cette question : “Est-ce que la France a les bons atouts pour devenir leader des biotechnologies?”
« La France sera première de la classe des biotechnologies en Europe dans 5 ans, notamment dans le domaine de la médecine personnalisée » prévoit l’enquête 2014 de Life Science Lyon (E&Y) et Denis Lucquin, le directeur de Sofinnova Partners, un fonds de capital risque, incontournable en France et en Europe, a confirmé l’attractivité de la place de Paris pour les biotechs cotées en bourse.
Une table-ronde sur l’accès à l’emploi des jeunes dipômés faisait intervenir Laurence Friteau, responsable du recrutement chez Kelly Scientifique (73 bureaux en Europe, 19 en France), Christian Béchon, P-dg de LFB, un groupe majeur dans le domaine des protéines recombinantes, Philippe Mauberna, directeur financier de Nanobiotix et Jacques Souquet, un serial entrepreneur passé par Standford et la Silicon Valley, qui de retour en France, a fondé et préside Supersonic Imagerie. Tous des multi-diplômés qui ont donné aux étudiants de Sup’biotech leur vision de l’entrepreunariat : « oser défier les orthodoxies en place, choisir un produit de qualité à bas coût, comprendre quelles sont les discontinuités des tendances dans le marché visé, utiliser comme bras de levier vos compétences et essayer de comprendre les besoins non exprimés de vos clients », a émunéré Jacques Souquet. « De grâce, pas de french bashing, ayez faim de réussir, de créer, de changer le monde » les a exhortés Christian Béchon. Un dynamisme illustré par quelques diplômés de Sup’Biotech dont Joackim Eeckhout (promo 2014), qui a annoncé la mise en ligne de la nouvelle vidéo du groupe La Biotech sur 15 sociétés de Boston (http://labiotechtour. com/BOSTON/), et le lancement de La Biotech.eu, une revue de presse européenne consacrée au secteur des biotechnologies.
TB
