Jeudi 7 septembre, Philippe Mauguin, président-directeur général d’INRAE et Philippe Mangin, vice-président de la Région Grand Est délégué à la bioéconomie, la bioénergie et l’alimentation durable, ont signé un accord-cadre pour une durée de 5 ans, visant à renforcer leurs collaborations sur les grands enjeux régionaux et le soutien des capacités de recherche, de formation et d’innovation.
Publié le 08 septembre 2023
INRAE est implanté dans le Grand Est avec 2 centres de recherche à Nancy et à Colmar où sont menés depuis plusieurs années de nombreux projets collaboratifs avec le territoire. Acteur majeur du développement économique local, la Région Grand Est soutient l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation, autant de leviers d’attractivité et de compétitivité du territoire.
À l’occasion de la signature de leur premier accord-cadre, INRAE et la Région Grand Est ont pour objectif commun de soutenir et de renforcer les capacités de recherche, de formation et d’innovation au sein du territoire. Cette démarche s’inscrit pleinement dans la stratégie INRAE 2030, qui met les recherches en agriculture, alimentation et environnement au cœur des solutions pour faire face aux défis de sécurité alimentaire et nutritionnelle, de santé humaine et santé de la planète et de nécessaire transition des agricultures, dans un contexte de dérèglement climatique et de raréfaction des ressources naturelles.
Une coopération au service de la transition agroécologique
Cette collaboration doit garantir le développement d’une politique partenariale ambitieuse à l’échelle du territoire en s’appuyant sur l’expertise issue des travaux de recherche conduits par INRAE. Les travaux et actions communs des 2 partenaires s’inscriront dans l’appui aux politiques publiques territoriales pour faire face aux défis de transition agricole, viticole et forestière.
À l’occasion de cette signature, les 3 projets de cofinancements retenus ont été présentés :
– TETRA HAIES, pour évaluer la valeur écologique et carbone des haies et de ses filières en Grand Est ;
– PERCEVAL, pour évaluer et valoriser la biodiversité et les services écosystémiques en forêt ;
– TRANSAAT, pour accompagner les politiques alimentaires locales.
Ce partenariat contribuera au développement économique du territoire en renforçant les implantations et les infrastructures de recherche régionales et en associant les acteurs privés et associatifs locaux. Dans une logique de sciences ouvertes, avec et pour la société, les données et résultats seront partagés à l’ensemble de la communauté scientifique et aux partenaires socioéconomiques.
l’ensemble de la communauté scientifique et aux partenaires socioéconomiques.