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La SATT Ouest Valorisation engage des programmes de maturation ambitieux

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À l’issue de son conseil d’administration d’avril, la SATT Ouest Valorisation finance des programmes de maturation dans le domaine de la santé, de la chimie, du numérique et de l’industrie.

« Technologies de ruptures de grande qualité et potentiel de marché avéré pour les inventions que nous transférerons, telles sont les deux focales qui vont nous permettre de faire la meilleure promesse de création de valeur possible à notre investissement », précise Vincent Lamande, Président de la SATT Ouest Valorisation à l’issue du CA du 25 avril qui a validé 4 projets, approuvés en mars par son comité d’investissement.

En 2018, la SATT a investi sur 40 projets pour un montant de 5 M€, et maintient, pour 2019, une politique d’investissement soutenu tout en devenant plus sélective. Au plus près des chercheurs dans les laboratoires bretons et ligériens, elle soutient les travaux de recherche et investit dans des projets à fort potentiel.

Projet CARDIOGEL – Traitement de l’infarctus par thérapie cellulaire et biomatériaux
Le projet CARDIOGEL vise à tester une thérapie combinant une administration concomitante d’hydrogel et de cellules souches mésenchymateuses (CSM) à 24 heures d’un infarctus du myocarde (IDM) non-reperfusé à la phase aiguë. Le programme de 18 mois vise l’évaluation du bénéfice de cette stratégie thérapeutique innovante et associera l’analyse de la fonction et du remodelage ventriculaire gauche par IRM à 4 semaines ; ainsi qu’une étude histologique des zones injectées pour rechercher la présence de CSM et identifier in situ les mécanismes thérapeutiques impliqués.

Ce projet porté par Pierre Weiss, du Laboratoire R.MeS (Regenerative Medecine and Skeleton Research), UMR 1229 Université de Nantes/CHN/INSERM,  sera réalisé en collaboration avec la société de services Clean Cells, spécialisée dans la production de médicaments biologiques expérimentaux.

Projet EXECOM (Excitability of Epileptic zones and Conductivity Mapping) : des marqueurs de l’épilepsie

Les patients épileptiques pharmaco-résistants représentent 30% des patients épileptiques (plus de 150 000 en France). La chirurgie est un traitement possible, impliquant une évaluation préalable à l’aide d’électrodes implantées dans le cerveau (SEEG) pour localiser les zones épileptogènes (ZE).
L’équipe de recherche de Julien Modolo du Laboratoire Traitement du signal et de l’Image (LTSI),  UMR_Ss099- Université Rennes 1, INSERM) a développé trois méthodes objectives de détection des ZE à partir de l’analyse des signaux SEEG. Deux sont basées sur des stimulations électriques permettant de mesurer d’une part la conductivité électrique du cerveau (CEC) et d’autre part l’excitabilité du tissu cérébral (NNEI). La troisième est une méthode de détection passive des High Frequency Oscillations (HFOs).
Le programme de 18 mois consistera en l’acquisition de données cliniques supplémentaires pour valider ces méthodes, et surtout au développement d’un logiciel permettant aux neurologues d’avoir accès simultanément à ces trois nouveaux marqueurs diagnostic : CEC, NNEI et HFO.

Projet PRECUTEUR – Prétraitement biologique de résidus de culture de type paille de céréales pour la méthanisation
Le nouveau procédé de prétraitement biochimique est utilisable sur les pailles de colza, de maïs et de tournesol, qui ne sont aujourd’hui ni valorisés en alimentation animale ni en énergie et permettront la fabrication de biogaz ou biocarburant. Il est développé par l’équipe de recherche de Pascal Peu du laboratoire OPAALE (Unité de Recherche Optimisation des Procédés en Agriculture, Agro-alimentaire et Environnement) de l’IRSTEA. L’objectif du programme (16 mois) est de valider la technologie à l’échelle laboratoire pour la filière méthanisation et par la suite de réaliser un passage à une échelle industrialisable.