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La viande moins, mais mieux
Le Dr Jean-Michel Lecerf a publié cet automne le livre « La Viande, un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout » aux Editions Buchet-Chastel.
La viande : moins, mais mieux Le Dr Jean-Michel Lecerf a publié cet automne le livre La viande, un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout ? aux Editions Buchet-Chastel. Directeur de recherche Nutrition à l’Institut Pasteur de Lille, il défend la protection de la santé et du bien-être via une alimentation sûre, saine et durable qui réponde au triptique nourrir-réjouir-réunir. « Malheureusement l’alimentation devient l’objet de tension, de conflits, de crispations au lieu de nous rassembler » constate-t-il. La consommation de viande en France est actuellement de 80 kg par personne et par an. Et la consommation de viande rouge a tendance à diminuer. L’auteur souligne donc son apport en protéines et ses atouts sur le plan nutritif, notamment son apport en fer. La consommation de viande est donc utile même si d’autres aliments (poissons, œufs, mollusques, végétaux, légumes secs) en contiennent. Une privation de produits d’origine animale conduirait à long terme à une anémie grave dite mégaloblastique associée à des atteintes neurologiques sévères et les personnes âgées, qui ont une moins bonne synthèse protéique de la masse musculaire, devraient en consommer davantage. La France a une culture gastronomique et le Dr Lecerf défend une agriculture de qualité, de terroir, avec des animaux d’élevage qui peuvent pâturer. Avec les hamburgers, « la consommation de viande devient un automatisme attristant et finit par perdre son vrai sens qui nous rattache à des racines et à des souvenirs » regrette-t-il.