Lors de la conférence de l’AFSSI (Association Française des Sociétés de Services et d’Innovation) à Strasbourg le 30 novembre, à la veille du BioFIT 2015, Claude-Alain Cudennec et Philippe Genne, respectivement délégué général et président de l’AFSSI ont signé une convention de collaboration avec Nicolas Carboni, le directeur de la SATT Conectus d’Alsace, responsable des réseaux C.U.R.I.E., qui représentait le réseau des 14 SATT (Société d’Accélération et de Transfert de Technologie). Une association qui a passé une alliance avec les plateformes académiques.
Des débats assez houleux ont précédé cet accord de reconnaissance mutuelle. Les sociétés de services dans le domaine des sciences de la Vie tolèrent mal que les plateformes académiques publiques leur fassent « une concurrence déloyale » en développant des activités de service à des tarifs moins élevés que ceux du marché alors qu’elles utilisent des fonds publics. Les participants ont apporté des témoignages de ce qu’ils considèrent comme « du dumping du public contre le privé ». Or, ces plateformes technologiques publiques sont tenues de réaliser du chiffre d’affaire, cela fait partie de leurs objectifs, comme l’a plaidé Nicolas Carboni. Il faut donc trouver un modus vivendi qui ne fasse pas perdre des parts de marchés aux entreprises.
Pour mieux cerner le secteur et contribuer à lui donner plus de poids, l’AFSSI réalise actuellement une enquête économétrique auprès de 350 entreprises des sciences du vivant, soit bien au-delà des 120 adhérents de l’AFSSI dont Elisabeth Métreau Grognet a présenté un rendu intermédiaire.
