Santé humaine

Communiqué de presse

Le classement Leiden 2022 confirme le rayonnement scientifique de la France

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La présence de 30 établissements français au sein du classement1 dévoilé ce mercredi
22 juin 2022 par l’université de Leiden (Pays-Bas) illustre la reconnaissance au niveau
international du potentiel scientifique de la France.

Le palmarès obtenu pour l’impact des publications classe 13 d’entre eux dans le
Top 500, 4 dans le Top 200 et 1 dans le Top 100. La France se trouve ainsi en 9e position
mondiale (comme en 2021) sur la base du nombre d’établissements dans le Top 500,
derrière la Chine, les États-Unis, l’Allemagne, la Grande Bretagne, la Corée du Sud,
l’Australie, le Canada et l’Italie. Première université française du classement pour
l’impact des publications, Sorbonne Université est classée 14e européenne et 97e
mondiale. La présence de l’Université Paris Saclay (112e), de l’Université de Paris Cité
(115e) et d’Aix-Marseille Université (194e) permet à la France de conserver 4
établissements parmi les 200 « meilleures » universités mondiales.

Mme Sylvie RETAILLEAU, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche se
félicite de la prise en compte des nouveaux périmètres des établissements publics
expérimentaux créés dans ce classement 2022 dont certains voient leur position
progresser. C’est en particulier le cas de l’université de Montpellier, qui progresse de
18 places. En classant 11 des 14 établissements issus de la politique de regroupement
(loi du 12 décembre 2018 relative à l’expérimentation de nouvelles formes de
rapprochement, de regroupement ou de fusion des établissements d’enseignement
supérieur et de recherche), Leiden reconnait le succès des nouveaux modèles
d’universités françaises.

L’ensemble des universités françaises classées dans le Top 200 a bénéficié de
financements dans le cadre des différents programmes investissements d’avenir (IDEX
ou ISITE, Labex, Equipex, …) depuis plus de 10 ans. Ces financements ont contribué à la transformation structurelle de ces établissements et à la définition de leur signature scientifique.

La France enregistre également des positions remarquables pour le degré de
publications en collaboration (Toulouse INP – 5e mondiale avec 98,6 % des
publications en collaboration), le degré d’ouverture des articles scientifiques
(Sorbonne université 76e mondiale – 79,0 % des publications en open access) et pour
la part des femmes parmi les auteures (Université Sorbonne Paris-Nord – 40,8 % de
femmes auteurs).

La France poursuit la mise en œuvre d’une politique volontariste pour la
reconnaissance du potentiel scientifique des universités françaises dans le monde
entier. Les leviers mis à disposition des établissements dans le cadre de la loi de
programmation de la recherche (augmentation du budget, création de chaires de
professeur junior, augmentation des crédits alloués à l’ANR, valorisation du doctorat,
etc.) permettront d’intensifier la production scientifique en termes de publications,
notamment, et d’améliorer l’attractivité vis-à-vis des chercheurs internationaux.

1 Créé en 2011, le classement produit par le Centre for Science and Technology Studies (CWTS) de l’université de
Leiden mesure la notoriété scientifique des établissements et de leur collaboration en recherche. Le palmarès 2022
classe 1318 établissements selon 4 critères majeurs : le volume de publications et leur impact, le degré de collaboration,
le degré d’ouverture des articles scientifique et la part de femmes parmi les auteurs. Le classement couvre 5 champs
disciplinaires : Médecine, Physique, Sciences de la vie et de la terre, Mathématiques, Sciences humaines et sociales.