Récemment auditionné par le Conseil général de l’économie (CGE) sur la transformation des PME en ETI, le Comité Richelieu a réagi à la série de mesures annoncées le 9 juin par le Premier Ministre, Manuel Valls. « Plafonnement des indemnités prud’homales, évolution du CDD, prime à l’embauche et gel, sur trois ans, des prélèvements fiscaux et sociaux liés au franchissement de seuils… Le gouvernement a visiblement identifié les difficultés liées au contrat de travail et à l’environnement social et fiscal des entreprises de France et nous devons le reconnaître et le saluer », déclare le communiqué. Le Comité Richelieu fait remarquer que les mesures structurelles fortes, comme la baisse des charges sur les emplois ou la refonte générale du contrat de travail, ne sont ni annoncées ni mises en œuvre. Et de préconiser trois mesures simples : l’attribution du CIR aux grands comptes conditionnée au partenariat avec des PME, la suppression pure et simple du dispositif de la loi Hamon qui impose des consultations des salariés des entreprises de 50 à 249 salariés sur les cessions et, enfin, la dématérialisation rapide et généralisée de la facturation et des procédures d’appels d’offres pour les grands groupes privés et publics, l’État et les collectivités locales. AF