- DEINOVE intensifie sa collaboration avec l’Institut des Biomolécules Max Mousseron (IBMM) et le Laboratoire de Mesures Physiques (LMP) de l’Université de Montpellier pour accélérer la découverte et l’identification de nouvelles molécules antimicrobiennes.
- ATB-Discover vise à développer des approches analytiques innovantes basées sur l’utilisation de la Spectrométrie de Masse Ultra Haute Résolution.
- Le fonds européen de développement régional (FEDER) et la région Occitanie ont accordé respectivement 560k€ et 430k€ au projet ATB-Discover sur une période de 30 mois.
DEINOVE (Euronext Growth Paris : ALDEI), société de biotechnologie française pionnière dans l’exploration et l’exploitation de la biodiversité bactérienne pour relever le défi urgent et planétaire de la résistance aux antimicrobiens, annonce sa collaboration avec l’Institut des Biomolécules Max Mousseron (IBMM) et le Laboratoire de Mesures Physiques (LMP) de l’Université de Montpellier pour le co-développement de nouvelles approches analytiques basées sur l’utilisation de la Spectrométrie de Masse Ultra Haute Résolution, sur une durée de 30 mois. Ce projet bénéficie d’un financement de 990k€ du fonds européen de développement régional (FEDER) et de la Région Occitanie.
Le projet de recherche partenariale ATB-Discover a été retenu dans le cadre de l’appel à projets « Plateformes Régionales de Recherche et d’Innovation » (PRRI), en lien avec la stratégie régionale d’innovation « Thérapies innovantes et ciblées ».
ATB-Discover vise à compléter et renforcer les capacités analytiques propres de DEINOVE. Ce projet s’inscrit en totale synergie avec la stratégie industrielle de DEINOVE de développement de nouveaux antimicrobiens, qui a été soutenue récemment par deux autres comités d’experts indépendants (cf. communiqués France Relance[1] et Programme Prioritaire de Recherche « Antibiorésistance »[2]).
ATB-Discover participe également à la politique territoriale en fédérant une communauté scientifique, institutionnelle et économique concernée par les défis sociétaux de MUSE « Montpellier Université d’Excellence : Nourrir / Soigner / Protéger »[3]. Ce projet innovant de recherche collaborative repose sur un large éventail de techniques et d’expertises en chimie analytique, et plus particulièrement en spectrométrie de masse, disponibles à l’Institut des Biomolécules Max Mousseron[4] et au Laboratoire de Mesures Physiques[5].
ATB-Discover accélérera chez DEINOVE les travaux d’identification de molécules antimicrobiennes actives dans des extraits bactériens :
- Meilleure détection des molécules d’intérêt grâce à une sensibilité accrue lors de l’analyse ;
- Détermination de la formule brute de chaque molécule d’intérêt permise par la précision extrême de l’Ultra Haute Résolution ;
- Détermination rapide des structures de molécules inconnues à l’aide d’une suite logicielle dédiée.
« ATB-Discover renforcera nos interactions avec les scientifiques de l’Université de Montpellier, hautement qualifiés et reconnus à l’international. Il permettra de développer et de mettre en œuvre des stratégies innovantes sur une technologie de pointe et de dernière génération. L’identification de la molécule responsable de l’activité antimicrobienne dans un milieu pouvant contenir plusieurs milliers de molécules, est certainement l’une des étapes les plus complexes du processus. Nul doute que ce projet permettra d’accroître nos capacités de découverte de molécules actives et de servir notre objectif prioritaire : apporter de nouvelles thérapies aux patients. », explique Georges GAUDRIAULT, Directeur scientifique de DEINOVE.
« Nous sommes heureux de pouvoir compter sur le soutien de l’Union Européenne et de la Région Occitanie dans la mise en place du projet ATB-Discover. Ce financement est essentiel à un moment où le monde est plus que jamais tributaire des sociétés de biotechnologies pour trouver de nouveaux traitements contre des bactéries multirésistantes aux antibiotiques », ajoute Alexis RIDEAU, Directeur Général de DEINOVE.
« Le projet ATB-Discover pérennise une collaboration scientifique de longue date avec la société DEINOVE. Le soutien de la Région Occitanie et de l’Union Européenne a été décisif pour financer les ressources humaines et matérielles nécessaires à l’avancement rapide de recherches aussi ambitieuses. L’acquisition d’un équipement de très haute technologie constitue un investissement durable pour développer et promouvoir à l’Université de Montpellier une chimie au service de l’homme et de son environnement», indique Christine ENJALBAL, Professeure à l’Institut des Biomolécules Max Mousseron et Directrice du Laboratoire de Mesures Physiques de l’Université de Montpellier.
À PROPOS DE DEINOVE
DEINOVE est une société de biotechnologie française pionnière dans l’exploitation d’un domaine du vivant à 99,9% inexploré : la « matière noire microbienne ». En révélant le potentiel métabolique de bactéries rares ou considérées jusqu’à présent comme incultivables, elle s’attaque à un défi sanitaire et économique d’échelle planétaire : la résistance aux antimicrobiens.
Les nouvelles molécules identifiées et développées par DEINOVE ciblent ainsi les super-pathogènes (microbes devenus résistants à un ou plusieurs antimicrobiens) à l’origine de maladies infectieuses potentiellement mortelles qui se répandent désormais à grande vitesse.
Cette approche de rupture a donné naissance à l’une des toutes premières plateformes de micro-biotechnologie spécialisée au monde et une collection unique de près de 10 000 souches rares et de milliers d’extraits bactériens. Aujourd’hui, DEINOVE conduit plusieurs programmes de développement dont l’essai clinique de Phase II de son premier candidat antibiotique dans les formes sévères d’infections à Clostridioïdes difficile, l’une des premières urgences mondiales. La Société a aussi développé de nouvelles micro-usines bactériennes qui répondent à l’autre enjeu de la course aux antimicrobiens : la production industrielle de ces composés rares, peu concentrés et aux structures chimiques souvent trop complexes pour être générés par synthèse chimique.
Basée au cœur du parc Euromédecine de Montpellier, DEINOVE est cotée sur EURONEXT GROWTH® (ALDEI – code ISIN FR0010879056) depuis 2010. La Société compte une équipe de plus de 50 personnes et s’appuie sur un réseau de partenaires académiques, technologiques, industriels et institutionnels de rang mondial.
À PROPOS DE L’IBMM
L’IBMM est un laboratoire de recherche unique en Europe regroupant plus de 300 personnes de l’Université de Montpellier (UM), du CNRS et de l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier (ENSCM) menant des recherches sur les molécules du vivant (biomolécules) et leurs rôles et effets pour la santé et l’environnement. Ces recherches à l’interface de la chimie et de la biologie contribuent à une meilleure compréhension des mécanismes physiologiques et physiopathologiques ainsi qu’au développement d’outils innovants pour la santé : nouveaux traitements plus efficaces (cancers, maladies cardiovasculaires, neurodégénératives), nouveaux dispositifs médicaux, nouvelles approches cosmétologiques et nouveaux systèmes de diagnostic. L’IBMM a contribué à la mise sur le marché de deux médicaments et à la création de plus de 8 sociétés.
À PROPOS DU LMP
Le LMP est un laboratoire de service dont la mission est d’assurer des analyses physico-chimiques pour répondre aux besoins des chercheurs dans des domaines très diversifiés, de la chimie organique à celle des biomolécules, de l’environnement et de la santé. Cette plateforme technologique de l’Université de Montpellier fait partie intégrante de la plateforme d’Analyse et de Caractérisation (PAC) du Pôle Chimie Balard qui met à disposition des partenaires académiques et privés des équipements performants de très haute technologie adossés à l’expertise de personnels techniques dédiés.
Le LMP possède ainsi des compétences et un savoir-faire dans la caractérisation d’échantillons en chimie du vivant. Les équipements analytiques, regroupés au sein de trois services complémentaires (Résonance Magnétique Nucléaire du Liquide, Spectrométrie de Masse et Analyses Elémentaires), permettent d’accéder selon les besoins des projets de recherche à la détection, l’identification, la caractérisation structurale ainsi qu’à la quantification de molécules organiques et biomolécules d’intérêt, que ces dernières soient issues de la synthèse ou naturellement présentes au sein de milieux complexes (fluides biologiques, extraits naturels). Le LMP est en capacité de répondre à de très nombreux questionnements analytiques pluridisciplinaires à l’interface biologie-santé et agronomie-écologie.
1]https://urlz.fr/fZOk
[2]https://urlz.fr/fZOl
[3] https://muse.edu.umontpellier.fr
[4] https://ibmm.umontpellier.fr
[5] https://lmp.edu.umontpellier.fr