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Communiqué de presse

Médecine de précision : le projet Hu-PreciMED fédère les acteurs franciliens

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biotech info uncategorized logo hu precimed fr Les deux pôles de compétitivité franciliens Medicen Paris Region et Cap Digital ont mobilisé leur écosystème autour du projet Hu-PreciMED (Human Precision MEDicine), en vue de structurer la filière industrielle de la médecine de précision en France.

Initié conjointement par les groupes Oncodesign, Servier et Intersystems, le projet Hu-PreciMED a pour objectif de rassembler tous les acteurs publics et privés travaillant dans le domaine de la médecine de précision et de les connecter efficacement aux données de santé des patients afin d’améliorer les thérapies et outils de diagnostic disponibles, mais également de développer de nouvelles approches de médecine prédictive et préventive ; le tout en s’appuyant sur les dernières avancées du Big Data et de l’intelligence artificielle.

La médecine de précision s’appuie sur l’analyse des caractéristiques moléculaires et génétiques pour permettre un traitement et un suivi individualisé ou personnalisé des patients.

Le projet (2019-2023) sera organisé autour de trois axes pilotés par chacun des trois coordinateurs qui le financent aujourd’hui avant de trouver d’autres financements notamment européens. Intersystems s’occupera de l’axe « résolution des cibles », qui consiste à utiliser les données patients pour identifier des sous-groupes afin d’adapter les traitements ou faire apparaître de nouvelles cibles thérapeutiques. Servier prendra en charge l’axe « investigation de nouvelles molécules », les nouvelles cibles thérapeutiques permettent d’identifier des biomarqueurs et de créer et produire de nouveaux médicaments. Enfin, Oncodesign se concentrera sur le troisième axe autour du développement préclinique et clinique de nouveaux médicaments associés à l’utilisation de biomarqueurs.

Deux plateformes numériques devraient être mises en place, l’une pour l’intégration des données multi-sources et l’autre pour l’analyse des données.

Parmi les 45 organisations publiques et privées qui ont rejoint le projet, on note chez les partenaires académiques et cliniques l’AP-HP, les labex Transimmunom et Inflamex, le CHU de Lille et l’Institut des sciences du vivant Frédéric-Joliot – CEA.

Si toutes les aires thérapeutiques sont concernées à terme, la phase pilote se concentrera sur les maladies immuno-inflammatoires, qui affectent 5 à 7% de la population occidentale et pour lesquelles des cohortes de patients documentées existent ou peuvent être générées. L’objectif sera d’identifier les cibles les plus pertinentes et d’orienter les développements de nouveaux médicaments. « L’appel à manifestation d’intérêt lancé en juillet dernier à la suite de la mission de préfiguration du « Health Data Hub » lancée par Agnès Buzyn en juin 2018, a montré que les acteurs français du secteur sont très intéressés par cette démarche. En nous regroupant, nous pourrons créer une masse critique et nous appuyer sur l’excellence scientifique française pour rayonner à l’international» déclare Philippe Genne, PDG d’Oncodesign et Vice-Président du collège PME de Medicen, qui s’exprime au nom des trois entreprises porteuses du projet.

C’est un marché en plein essor au niveau mondial, qui devrait représenter 96 milliards de dollars en 2024