Medtech
Santé humaine
Article
Nemera conçoit, développe et fabrique des systèmes d’administration de médicaments qui améliorent la vie des patients
Nemera s’est hissé dans le peloton de tête, avec une croissance historique : entre 8 et 10 % du CA ces dix dernières années et prévoit une accélération de cette croissance sur les 4 ou 5 prochaines années. La société lyonnaise a réalisé un CA d’environ 600 M€ en 2023 et prévoit 1 milliard d’ici à 2030. Une croissance boostée par les produits innovants qui arrivent maintenant sur le marché. Nemera a été Lauréat du programme France 2030 en 2023.
Une très belle vue au sud et au nord sur le Biodistrict de Lyon Gerland depuis le dernier étage du bâtiment où Nemera a établi son siège social et sa R&D en septembre 2022. Dimitri Grasswill, Directeur R&D et innovation de la société depuis 2008, «15 ans, ça passe vite et c’est passionnant. Améliorer la vie des patients qui souffrent de maladies chroniques, telle est la mission qui nous anime tous les jours. La R&D, chez Nemera, c’est un vrai fondamental, c’est l’innovation, le développement des nouveaux produits, c’est l’élément qui booste la croissance et favorise les partenariats avec nos clients. »
Le nom Nemera a été créé en 2014, comme le Biodistrict, voici 10 ans. La société appartient à deux fonds d’investissement, Astorg (français) et Montagu (franco-britannique). Au départ, elle était intégrée dans une entreprise industrielle, Rexam Healthcare. Marc Hämel est devenu CEO de Nemera à sa création en 2014. Il avait pris en 2006-2007 la décision de créer ses propres produits et d’innover en fondant notamment la R&D au sein du groupe. C’est sur ce type de challenge que Dimitri Grasswill, venant du secteur pharmaceutique, a été recruté en 2008. Pourquoi cet intérêt pour la région lyonnaise dès le départ? Rexam avait racheté un site industriel basé à la Verpillière dans l’Isère dans lequel il y avait un creuset d’ingénieurs de développement produit. « D’où l’idée d’y baser la R&D, et au fur et à mesure de rassembler l’ensemble des fonctions centrales (tels que le marketing stratégique, les ventes, le règlementaire, … ) pour développer, concevoir et industrialiser nos propres produits. L’attractivité de la région Lyonnaise, et la proximité immédiate d’un site de production ont motivés ce choix» raconte Dimitri Grasswill. Au départ, la R&D a donc été développée sur ce site du Dauphiné qui a connu depuis une forte croissance. « C’était plus une zone industrielle. Nous avions besoin de place pour l’extension industrielle, certains de nos produits phares y sont fabriqués» (1). En raison de cette croissance, Nemera a donc décidé d’installer son siège social au Biodistrict de Lyon Gerland, au plus proche du secteur santé.
Systèmes d’administration de médicaments.
« On conçoit, développe, industrialise et produit des systèmes d’administration de médicaments : traitement du patient diabétique avec un système d’auto-injecteur, de l’asthme grâce à un système d’inhalation, du glaucome oculaire par un système de goutte à goutte, ou de la rhinite allergique par un système de pompes nasales » explique Dimitri Grasswill. « Ce n’est pas du dispositif médical : la prise du traitement par le patient se fait grâce à la combinaison : du médicament et du système qui va délivrer celui-ci ».
Le patient diabétique, par exemple, reçoit une prescription, va se procurer le traitement à la pharmacie, retourne chez lui et va s’administrer le traitement sans l’aide de médecin, d’infirmière, ni de personnel de santé qui va lui faire l’injection. « Le système d’administration se retrouve en interaction directe avec le patient. C’est pour ça qu’il faut qu’il soit simple, intuitif, rassurant, mais aussi extrêmement précis parce que c’est ce patient qui va doser les médicaments. Nemera fournit des systèmes conçus pour être capables d’auto-administrer les patients chez eux et ainsi éviter d’engorger l’hôpital » insiste-t-il.
Nemera a développé son expertise sur 6 voies d’administration principales : ORL, ophtalmologique, injectable, dermique, inhalation et vaginale/rectale, capables d’administrer directement le médicament au patient. Le patient est au cœur du métier.
Nemera travaille avec les plus grands laboratoires pharmaceutiques connus (dont de gros laboratoires qui font partie du Biodistrict de Lyon Gerland). Mais pas que… « Notre objectif est aussi et surtout de soigner les patients et donc nous travaillons avec des laboratoires plus spécialisés : un de nos clients a des médicaments dans les maladies rares, notamment pour le traitement de l’acromégalie, maladie du gigantisme (moins de 10 000 cas en France)(2), ou encore un laboratoire qui développe toute une gamme de produits pour limiter les symptômes et améliorer le bien-être durant la ménopause » poursuit le directeur de la R&D.
Nemera fabrique des systèmes qui permettent de couvrir le traitement d’un très grand nombre de pathologies. « Aujourd’hui, la répartition de notre CA est composé à quasi 40 % par des produits qui sont notre propriété, l’autre partie étant des produits détenus par nos clients. On a une trajectoire qui devrait nous amener à un équilibre 50/50 dans les 3-4 prochaines années. En 2008, la majeure partie de notre chiffre d’affaires provenait de production de produits détenus par nos clients.» rappelle-t-il. Nemera détient à présent 560 brevets actifs.
Des sites de production en Europe, aux Etats-Unis et au Brésil
Un des fondamentaux de la société c’est de privilégier le bien-être de ses collaborateurs. C’est au cœur de programme Ecovadis pour lequel Nemera a reçu le statut argent en 2023. Cet engagement inclut la réduction de son empreinte carbone de 90 % d’ici 2030. « Cela fait partie de notre engagement aujourd’hui, c’est très important en termes de priorité et de focus”.
« Nos effectifs sont en constante croissance, aujourd’hui au total nous avons autour de 3000 collaborateurs, 1600 en France dont 260 au siège sur lequel nous avons recruté 70 collaborateurs depuis un an par exemple. Cette croissance des équipes va se poursuivre avec la croissance de notre CA. Nous avons des sites de fabrication en France, l’un en Normandie au Tréport et l’autre à La Verpillière dans l’Isère. Un deuxième site est en cours de construction aux Etats-Unis du côté de Chicago, près d’une usine existante, il y en a d’autres : un au Brésil, un en Allemagne, un en Pologne et nous avons des représentants de vente un peu partout dans le monde. En ce qui concerne la R&D, nous sommes plus de 200 collaborateurs, dont 150 personnes ici à Gerland, le reste de la R&D est à Chicago. »
“Par ailleurs, Nemera a été Lauréat du programme France 2030 cette année. C’est une fierté et la preuve de notre engagement à promouvoir la souveraineté du territoire en termes de R&D et d’industrialisation. Vue notre typologie de systèmes d’administration de médicaments, nous sommes dans le top 3 mondial sur la plupart des gammes sur lesquelles nous travaillons, et le seul champion français sur ces systèmes” poursuit Dimitri Grasswill.
La raison de ce succès se résume ainsi : comprendre en détail non seulement le besoin du patient, en termes d’intuitivité et d’ergonomie des dispositifs, mais aussi les besoins induits par de futurs traitements. « On conçoit en amont au moment de la recherche sur les nouveaux traitements, les nouvelles formulations, pour arriver en même temps, il faut qu’on anticipe l’ensemble de ces besoins. Nous sommes proches des laboratoires pharmaceutiques et académiques, pour comprendre les besoins futurs. Certains produits, certaines technologies vont arriver sur le marché un jour. Il y en a beaucoup qu’on arrête parce qu’un essai clinique ne fonctionne pas, ou parce que les laboratoires changent d’orientations stratégiques. »
La « Patient room » est un espace de tests très utilisé du début à la fin de la conception des produits (voir encadré 2) pour vérifier que le système est simple, intuitif, rassurant. Parmi ces systèmes d’administration, certains ont déjà fait basculer le marché ou vont le faire. Preuve de leur adéquation aux besoins des patients.
Novélia Système « multidose » de traitements oculaires pour le traitement des maladies oculaires telles que les yeux secs et du glaucome. Sa particularité : Il crée grâce à une technologie innovante une barrière hermétique aux bactéries. Ce qui évite les conservateurs à l’intérieur des formulations, et donc l’effet secondaire des irritations, très perturbant pour les utilisateurs. « Le marché du traitement oculaire est en train de basculer vers les anti-conservateurs grâce à des systèmes comme le nôtre» constate Dimitri Grasswill.
Et d’ajouter « Ce qui booste nos ventes, ce sont également les pompes nasales fabriquées exclusivement au Tréport ». Une technologie basée sur le spray. La cavité nasale est un espace très complexe montant jusqu’au niveau du cerveau. Afin de garantir un traitement nasal efficace, il faut être capable de cibler la bonne zone de la cavité nasale pour délivrer le médicament. La qualité du spray et l’adéquation de ce spray avec la formulation pour amener le médicament dans la bonne zone sont des éléments majeurs de la qualité du traitement.
Un 3ème produit, Symbioze™, est plus en amont (voir encadré Stratégie produit). Là l’objectif est une pompe à infusion qui va être capable de délivrer des formulations en grand volume (20, 30 ml voire plus). L’idée est de traiter des patients pour diverses pathologies, l’oncologie au sens large, l’immunologie, mais aussi certaines maladies du système nerveux central. On assiste à un développement de nouvelles moléculesbiologiques (très complexes ce qui augmente la viscosité des formulations). Il faut pouvoir les diluer de façon importante pour rendre possible un traitement à domicile, et éviter l’impact de la douleur pour le patient, les injections pouvant durer de 15 minutes à quelques heures parfois. Il s’agit toujours d’auto-administration : un système qui permet de faire une injection sous cutanée sans l’assistance d’un personnel soignant. Dans les maladies auto-immunes, dans des pathologies extrêmement graves, chroniques, on pense tout de suite à des environnements aseptisés, hospitaliers.
Les populations de patients visées peuvent être des adultes dans la fleur de l’âge, ou plus âgés, ou encore des enfants. Nemera développe différents types de gammes de produits qu’il va falloir intégrer très en amont dans le développement des médicaments pour chaque tranche d’âge. Un dispositif pour injecter un produit à des personnes en pleine santé par rapport à un senior qui a des problématiques de manipulation importante, ne sera pas le même. Autre exemple, un système de vaccin nasal pédiatrique qui va être capable d’injecter 20 sprays sur des nourrissons, est conçu pour être d’un aspect plus «sympathique » que ce que l’on va se permettre pour un adulte. Chaque produit fait l’objet d’une dizaine de brevets en moyenne et jusqu’à 25 notamment pour Novélia qui repose sur une technologie propriétaire. Parmi les bancs de tests, on mesure aussi la force d’activation et la prise en main. Lors de tests on laboratoire réalisés au cours du développement ou de la vie du produit on va ainsi être capable de mesurer les forces nécessaires à l’administration ou la taille de la dose. Les produits répondent à toutes les normes industrielles (EMA, Australie, Angleterre).
Dans le cadre de France 2030, Nemera a consacré des investissements importants sur 3 ans à compter de mi 2022 sur l’ensemble de ses sites en France : 10 M€ pour la R&D nasal dans le campus de Gerland, 4 M€ pour le programme digitalisation des opérations sur les sites du Treport et de La Verpilliere. 25 M€ à la Verpilliere pour des équipements productifs (incluant le produit Novelia) ainsi que 30 M€ au Tréport pour des équipements productifs (incluant produits pour la délivrance nasal et dermique).
Transfert des traitements en intraveineux vers du sous-cutané.
Ce type d’injection en intraveineux est adapté à de plus gros volumes, à une formulation plus visqueuse. Si, grâce à des systèmes simples, intuitifs, l’on réussit à faire du transfert de traitements des hôpitaux vers le domicile du patient, cela permettra de traiter des pathologies invalidantes en oncologie, immunologie, dans les maladies auto-immunes. Et pas seulement en intraveineux mais aussi en sous-cutané, des systèmes qui coûtent moins cher. Et la tendance des laboratoires pharmaceutiques est de viser le sous-cutané en priorité.
Une tendance de fond que Nemera a identifiée très tôt : le transfert des injections de l’intraveineux en sous-cutané. Alors que certains patients doivent de rendre régulièrement à l’hôpital pour recevoir leur traitement avec un système de pompe et de poche, les laboratoires pharmaceutiques sont désormais capables de produire ces mêmes traitements pour une injection sous-cutanée, c’est-à-dire en rendant possible l’injection par le patient lui-même à son domicile. Symbioze™ par exemple s’inscrit complètement dans cette tendance puisque le système permet l’injection automatisée d’un gros volume de médicament, sur le même principe finalement qu’un patient diabétique porte sa pompe à insuline. La différence étant que dans le cas du diabète il s’agit d’une injection de petites doses en continu qui s’ajustent en fonction du taux de glycémie et d’autres paramètres biologiques du patient, alors qu’ici il s’agit d’une injection en une seule fois, une dose ajustée à sa pathologie, que le patient renouvellera en fonction de son ordonnance.
Il y a différents points de vue sur les tendances. A partir du moment où l’on arrive à trouver le bon système on crée la possibilité d’avoir de nouveaux types de traitements et de façons de traiter. Novelia supprime les conservateurs dans les formulations en ophtalmologie. Avant il n’y avait pas le choix mais le jour où le système arrive qui prouve son efficacité, sa robustesse, le marché bascule : aujourd’hui la plupart des nouveaux traitements pour les yeux arrivent sur le marché avec une offre sans conservateurs.
Thérèse Bouveret
Stratégie produit
Cécile Gross, responsable Marketing de la gamme des systèmes d’administration en sous-cutané, et Émeline Campana, cheffe de projet impliquée dans le développement du produit, expliquent comment a été conçu Symbioze™.
*Nous avons basé notre développement sur une injection de 20 ml. A l’heure actuelle dans le domaine des biologiques, il y a une très forte augmentation de la taille des molécules assez grosses, une formulation visqueuse et pas forcément stable. En lien avec les progrès dans la formulation, ces injections sont destinées à traiter des maladies chroniques, une maladie et un risque de développer des comorbidités qui requièrent aussi des injections. Parmi les produits, les seringues pré-remplies sont conçues avec un système de sécurité évitant l’effet d’infection : elles sont limitées en volume d’injection à 1 ml ou 2,25 ml. Pour les stylos à insuline, les contenants primaires (cartouches) sont limités à un volume total de 3 ml. Résultat : on n’injecte pas en une seule fois, mais en plusieurs doses”.
Comment injecter un plus gros volume ? Les systèmes actuels ont atteint leurs limites, il faut donc inventer un autre système
« Nous avons commencé avec un « wearable » ou Système d’injection porté (On body injector). A la différence d’une pompe à insuline qui injecte en fonction de la glycémie en continu, dans ce cas, c’est un portage limité dans le temps, le temps de l’injection de cette dose » explique Cécile Gross. On peut renouveler les doses parce qu’il y a une partie réutilisable et une partie jetable (ce qui est unique et révolutionnaire) pour que le patient ait le moins de manipulation possible. Dans le module jetable se trouve l’aiguille qui va servir à positionner la canule et la canule souple au travers de laquelle le médicament va transiter sous la peau. Il est plus intéressant de ne pas avoir à jeter l’ensemble du système avec la partie électronique connectée. Ce système permet de faire une injection à domicile mais sans que le dispositif soit déconnecté des professionnels de santé qui suivent le patient. Celui-ci vient chercher dans son réfrigérateur la partie jetable, démarre le système, assemble les deux parties, avec un dispositif de reconnaissance entre les deux pour le sécuriser et vérifier qu’il y a bien le bon médicament à la dose prescrite. Le patient retire alors l’adhésif, se met l’appareil sur le ventre et démarre l’injection. L’aiguille insérée dans une canule vient percer et se rétracte de façon à laisser en place la canule. On utilise le même principe qu’une pompe avec un cathéter intraveineux, mais tout se déroule en sous-cutané, sous les premières couches superficielles de la peau. Pour exemple, le temps d’injection basé sur une dose de 20 ml avec un débit déterminé à1 ml/mn, prendra 20 mn. Le système a été conçu pour pouvoir ajuster ce débit et éviter au maximum la douleur reseentie au moment de l’injection. D’ores et déjà, ce système d’injection porté a reçu un Pharmapack Award 2021 et est en test avec des laboratoires pharmaceutiques qui ont fait confiance à Nemera, en vue du d’une commercialisation après approbation par les autorités sanitaires en 2026.
Vidéo You tube : Symbioze™: smart and sustainable on-body injector platform – YouTube Symbioze : smart and sustainable on-body injector platform
Salle de tests : la Patient room
Une salle d’observation derrière une vitre sans tain. L’équipe projet vient y observer les patients. Son rôle : intégrer les patients dans l’ensemble des phases de conception et de développement du produit durant la vie du projet. « Nous arrivons au moment du scénario d’utilisation : nous allons présenter le produit en cours de développement pour que le patient se projette. Ensuite, nous allons sélectionner un scénario, et les équipes projet vont travailler sur un projet qu’on va pouvoir tester, avec différents conditionnements, et approfondir pour que ça puisse fonctionner. Il faut vérifier qu’il n’y ait pas de risque pour les utilisateurs » explique le responsable. Avec le retour audio et vidéo, on cherche à évaluer la gestuelle, réajuster la donnée. Une séance test utilisateur commence par une première phase : recueil de l’accord sur le droit à l’image, et sur le fait qu’ils sont conscients des enjeux du test. Ensuite, commence la simulation de l’utilisation par le patient. Quand il utilise un stylo à l’insuline, par exemple, on vérifie la lisibilité de la dose avec un test de vue pour s’assurer des conditions d’éclairage et de la distance de lecture. Ce sont des gens d’âges divers avec différents problèmes de vue. Parfois cela aboutit à changer la couleur d’un opercule, dans le cas de Novélia, l’extrémité bleue le rend plus visible. Après avoir été faits sur prototypes, d’autres séries de tests sont réalisées sur des produits plus avancés dans le développement. Le recrutement des patients du pôle de testeurs doit être représentatif de la population de patients visée. Le recrutement se fait auprès des associations de patients ou des familles. Une séance de test dure entre 1 h et 1 h15. Une campagne de tests peut durer de plusieurs semaines à plusieurs mois, d’autant qu’elle est menée sur plusieurs continents (Etats-Unis, Japon, Chine, Brésil) et comporte différents aspects.
Un objectif : s’intégrer localement dans l’écosystème
Le Biodistrict Lyon Gerland est très important pour Nemera qui a lancé collaborations, initiatives, supports depuis deux ans. Ce qui lui permet de s’impliquer de plus en plus fortement dans l’écosystème et la vie locale. Soutien des artistes locaux (certaines peintures et petits objets d’art sont renouvelés régulièrement sur les murs de ses locaux), participation à Sports dans la ville, rapprochement avec la Fondation des Hôpitaux civils, collaboration avec INSA Lyon (embauche d’alternants), interventions à la faculté de médecine 3 fois par an (sur des thèmes tels que système d’administration, réglementaire, interactions avec certains patients, « nourricières en termes d’échanges ». Adhésion à la Charte des 1000 (insertion par l’emploi) pour recruter tous les talents y compris les plus fragiles.
(1) stylo à insuline, inhalateur à poudre sèche (pour traitement pulmonaire), et le compte-goutte ophtalmique Novelia. L’usine compte aujourd’hui jusqu’à 6 bâtiments
(2) Voir Video : Ipsen présente de nouvelles données sur le point de vue des patients et des professionnels de santé dans le traitement des TNE et de l’acromégalie lors de la conférence 2020 de l’European Neuroendocrine Tumor Society (ENETS)