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Communiqué de presse
Pfizer annonce la mise à disposition en officine de ville de TALZENNA®(talazoparib) pour les patients présentant un cancer du sein localement avancé ou métastatique HER2-avec mutation héréditaire (germinale) de BRCA1/2
Il s’agit du seul inhibiteur de PARP en prise unique quotidienne approuvé en Europe pour lecancer du sein avancé RH+/HER2- ou triple négatif héréditaire avec mutation des gènesBRCA 1/2 s’appuyant sur les résultats d’un vaste essai de phase III.
Paris, le 1er septembre 2021 – Pfizer annonce la mise à disposition en officine de ville des dosages de 1 mg et 0,25 mg de TALZENNA®(talazoparib), administrés par voie orale. Cet inhibiteur des poly(ADP-ribose) polymérases (PARP) est indiqué en monothérapie dans le traitement des patients adultes
porteurs de mutations germinales du gène 1 ou 2 de susceptibilité au cancer du sein (BRCA 1/2) etprésentant un cancer du sein localement avancé ou métastatique (CSm) n’exprimant pas le récepteur 2du facteur de croissance épidermique humain (HER2-).
Les patients doivent avoir reçu précédemment une anthracycline et/ou un taxane au stade(néo)adjuvant, localement avancé ou métastatique, sauf en cas d’inéligibilité à ces traitements. Les
patients présentant un cancer du sein exprimant les récepteurs hormonaux (RH+) doivent avoir précédemment reçu une hormonothérapie, ou être considérés non éligibles à ce type de traitement. Ce médicament est soumis à prescription hospitalière, réservée aux spécialistes en oncologie ou aux médecins compétents en cancérologie.
La mise à disposition de TALZENNA® s’appuie sur l’étude pivot randomisée EMBRACA 1 : il s’agit d’un vaste essai de phase 3, randomisé, contrôlé, en ouvert évaluant un inhibiteur de PARP chez des patients atteints d’un cancer du sein localement avancé ou métastatique HER2- avec mutation germinale de BRCA1/2. Cette étude a montré un bénéfice en termes de survie sans progression (SSP) par rapport à la chimiothérapie.
« Pfizer est engagé de longue date dans la prise en charge du cancer du sein, notamment dans ses formes avancées. La mise à disposition de TALZENNA® apporte un nouvel espoir pour les patients porteurs d’une mutation héréditaire de BRCA 1/2, qui sont souvent diagnostiqués jeunes et pour lesquels il existait peu d’options thérapeutiques au stade avancé de la maladie » explique Sandrine Benaroche, Directrice de la division oncologie France.
« Les patients ont pu disposer de TALZENNA® dès 2018 grâce à la mise en place d’une ATU de Cohorte. Pfizer continue son engagement au travers d’une étude clinique non interventionnelle en vie réelle avec l’étude VITAL qui inclura plus de 150 patients » déclare Jérôme Krulik, Directeur médical oncologie France.
Les iPARP sont recommandés par les sociétés savantes européennes (ESO-ESMO ABC5) dans le traitement du cancer du sein métastatique TNBC et RH+/HER2- avec mutation germinale de BRCA1/2.
Ces mêmes sociétés savantes européennes recommandent que le test génétique de la lignée germinale pour les patientes atteintes de cancer du sein avancé soit réalisé le plus tôt possible compte tenu des conséquences thérapeutiques.2,3
Selon les recommandations européennes, un iPARP en monothérapie est une option thérapeutique préférée chez les patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique (CSm) triple négatif avec mutation germinale de BRCA1/2. (I/A/78 %). Dans les CSm RH+ gBRCA-mutés, la séquence optimale entre un iPARP et l’hormonothérapie avec ou sans inhibiteurs CDK4/6 est inconnue mais le panel d’experts recommande l’utilisation des iCDK4/6 avant un iPARP. Il est reconnu que les iPARP en
monothérapie sont associés à un bénéfice de SSP, une amélioration de la qualité de vie et un profil de toxicité favorable. Les résultats suggèrent que les bénéfices de survie globale pourraient être limités à la 1re ligne. (Opinion d’experts/B/78 %)14,2,3
La monothérapie par TALZENNA®, administrée par voie orale, est une alternative thérapeutique aux mono-chimiothérapies recommandées dans le traitement de 1re ligne ou plus du cancer du sein avancé HER2- avec mutation germinale de BRCA, chez les patients ayant préalablement reçu une anthracycline et/ou un taxane au stade (néo)adjuvant, localement avancé ou métastatique. En cas d’expression de récepteurs hormonaux (RH+), conformément au libellé d’indication et aux critères
d’inclusion de l’étude, la commission considère que la place de TALZENNA® se situe après l’hormonothérapie, notamment en association à un inhibiteur de CDK 4/6, ce qui peut conduire à une
utilisation à une ligne de traitement plus tardive.4
Aucune donnée n’est disponible pour établir la séquence optimale de traitement avec les mono-chimiothérapies utilisées de façon séquentielle. Compte tenu de leur développement concomitant, la
place de TALZENNA® n’est pas connue vis-à-vis de LYNPARZA® (olaparib) : le choix entre ces deux inhibiteurs de PARP sera fait au cas par cas en prenant en compte le profil de tolérance de chacun.4 Par ailleurs, en l’absence de donnée comparative, la place de TALZENNA® n’est pas connue vis-à-vis des sels de platine. 4
Les données de l’étude EMBRACA
Dans l’étude pivot randomisée EMBRACA de phase 3, talazoparib a démontré une amélioration statistiquement significative du critère principal d’efficacité, la survie sans progression (SSP), par
rapport à une chimiothérapie au choix du médecin (capécitabine, éribuline, gemcitabine ou vinorelbine) chez des patients atteints de cancer du sein HER2 négatif localement avancé ou
métastatique et porteurs de mutations germinales du gène BRCA1/2. La SSP médiane évaluée au moyen d’une évaluation radiologique indépendante est de 8,6 mois (IC 95 % : 7,2 ; 9,3) dans le bras talazoparib et de 5,6 mois (IC 95 % : 4,2 ; 6,7) dans le bras chimiothérapie (HR: 0,54 ; IC 95 % 0,41 -0,71 ; p < 0,0001). 14
« Dans l’essai EMBRACA, TALZENNA® a réduit le risque de progression de la maladie ou de décès de 46% (HR : 0,54 [intervalle de confiance {IC} à 95% : 0,41 ; 0,71] ; p<0.0001) et a plus que doublé le taux de réponse objective par rapport à la chimiothérapie (62.6% dans le groupe talazoparib vs. 27.2 % dans le groupe standard) », précise Jérôme Krulik. « Ces résultats attestent du rôle de plus en plus important des tests génétiques dans la décision thérapeutique pour les patientes atteintes d’un cancer du sein localement avancé ou métastatique ».
La supériorité de TALZENNA® en SSP a été observée, y compris chez les patients atteints d’un cancer du sein triple négatifs, ou d’un cancer RH+/HER2-, chez les patients avec ou sans antécédents de métastases du SNC, et ceux qui avaient déjà reçu un traitement cytotoxique de chimiothérapie. Les critères secondaires de l’essai EMBRACA comprenaient le taux de réponse objective (TRO), la survie globale (SG) et la tolérance. 13 D’après l’ensemble des données cliniques des patients ayant reçu 1 mg
de TALZENNA® , les effets indésirables les plus fréquemment retrouvés (? 25 %) étaient la fatigue (57,1%), l’anémie (49,6 %), les nausées (44,3 %), la neutropénie (30,2 %), la thrombocytopénie (29,6 %) et la migraine (26,5 %). Les effets indésirables de grade 3 ou plus (? 10 %) chez les patients traités par TALZENNA® étaient l’anémie (35,2 %), la neutropénie (17,4 %) et la thrombocytopénie (16,8 %) 13.
Le cancer du sein avec mutations germinales BRCA 1/2Les gènes BRCA1 et BRCA2 sont des gènes humains qui produisent des protéines impliquées dans la réparation de l’ADN. Lorsque l’un ou l’autre de ces gènes est altéré ou muté, la réparation de l’ADN peut ne pas s’effectuer correctement. Cela peut mener au développement de certains types de cancer comme le cancer du sein. Les mutations BRCA 1/2 peuvent être héréditaires (lignée germinale gBRCA) ou survenir spontanément (somatiques). Ensemble, les cancers du sein avec mutations germinales de BRCA1 ou BRCA2 représentent environ 25 à 28 % des cancers du sein héréditaires et environ 5 à 10 % de tous les cancers du sein. 5,6,7,8
Les données épidémiologiques indiquent que les personnes atteintes d’un cancer du sein avec mutation gBRCA1/2 sont diagnostiquées plus jeunes que dans la population générale, entre 30 et 50 ans 9, 10. Il est toutefois à noter qu’environ 50% des CSm BRCA muté surviennent après 50 ans et qu’environ 50% n’ont pas d’histoire familiale. 11,12,13, 14,15
Le cancer du sein muté par le gène BRCA1/2 est métastatique si la maladie s’est propagée au-delà du sein ou dans d’autres parties du corps, notamment les os, le foie, les poumons ou le cerveau 15, 16. Les options thérapeutiques dans le cancer du sein métastatique au stade le plus avancé (stade IV) de la maladie sont actuellement limitées. Il n’y a pas de traitement curatif, le but des traitements est de retarder ou de ralentir la progression de la maladie tout en essayant de maintenir la qualité de vie.17
À propos du talazoparib
Le talazoparib est un inhibiteur des enzymes PARP qui jouent un rôle dans la réparation de l’ADN. Les études précliniques suggèrent que le talazoparib pourrait agir en bloquant l’activité des enzymes PARP et en les emprisonnant au niveau du site où l’ADN est endommagé, entraînant un ralentissement de la croissance des cellules cancéreuses et la mort cellulaire de ces dernières.15 Outre le cancer du sein localement avancé ou
métastatique avec mutation de gène BRCA1/2, le talazoparib fait également l’objet de plusieurs essais cliniques en cours dans le cancer du sein et dans d’autres cancers notamment celui de la prostate.
À propos de Pfizer Oncologie
Chez Pfizer Oncologie, nous nous engageons à faire progresser les médicaments partout où nous pensonspouvoir apporter une amélioration significative dans la vie des patients. Aujourd’hui, Pfizer Oncologie dispose de l’un des plus importants portefeuilles de traitements avec 18 médicaments anticancéreux innovants et
biosimilaires autorisés dans plus de 20 indications, dont les cancers du sein, de la prostate, du rein, du poumon et les cancers hématologiques. Nous avons également plusieurs molécules en phase intermédiaire ou avancée de développement pour le traitement du cancer ou pour les soins de support. Pfizer Oncologie s’efforce de changer la trajectoire du cancer.
À propos de Pfizer : Des avancées qui changent la vie des patients
Chez Pfizer, nous nous appuyons sur la science et toutes nos ressources mondiales pour offrir aux patients des thérapies qui prolongent et considérablement leur vie. Nous recherchons la qualité, la sécurité et
l’excellence dans la découverte, le développement et la production de nos médicaments et vaccins. Chaque jour, dans les pays développés comme dans les pays émergents, les collaborateurs de Pfizer sont engagés pour faire progresser le bien-être, la prévention et les traitements contre les maladies les plus graves de notre époque.
Conformément à notre responsabilité en tant que leader des industries biopharmaceutiques, nous collaboronsavec les professionnels de santé, les gouvernements et les populations locales pour soutenir et élargir l’accès à des solutions de santé fiables et abordables partout dans le monde. Depuis plus de 170 ans, nous nous efforçons de faire la différence pour tous ceux qui comptent sur nous. Pour en savoir plus sur nos engagements, vous pouvez visitez notre site internet www.pfizer.fr et nous suivre sur Twitter : @Pfizer_France.
Références
1 Litton JK, et al. NEJM. 2018;379(8):753-763.
2 Cardoso F, et al. 5th ESO-ESMO International consensus guidelines for advanced breast cancer (ABC5). Annals of Oncology. 2020. Available online 23 September 2020
3 Supplementary Information – Cardoso F, et al. 5th ESO-ESMO
International consensus guidelines for advanced breast cancer (ABC5). Annals of Oncology. 2020. Available online 23
September 2020.
4 Avis de la Commission de la Transparence de TALZENNA du 11 décembre 2019.
5 Kiyotsugu Yoshida and Yoshio Miki. Role of BRCA1 and BRCA2 as regulators of DNA repair, transcription, and cell cycle in
response to DNA damage. 866–871 | Cancer Sci | November 2004 | vol. 95 | no. 11
6 Christina M Annunziata* and Susan E Bates. PARP inhibitors in BRCA1/BRCA2 germline mutation carriers with ovarian and
breast cancer. f1000 Biology Reports 2010, 2:10
7 Arpino G et al. Tumor characteristics and prognosis in familial breast cancer. BMC Cancer (2016) 16:924 DOI
10.1186/s12885-016-2962-1
8 Tung N, Lin NU, Kidd J, et al. Frequency of germline mutations in 25 cancer susceptibility genes in a sequential series of
patients with breast cancer. J Clin Oncol. 2016;34(13):1460-1468.
9 Kuchenbaecker KB, Hopper JL, Barnes DR, et al. Risks of Breast, Ovarian, and Contralateral Breast Cancer for BRCA1 and
BRCA2 Mutation Carriers. JAMA. 2017;317(23):2402–2416. doi:10.1001/jama.2017.7112.
10 Mavaddat N, Barrowdale D, Andrulis IL et al. Pathology of breast and ovarian cancers among BRCA1 and BRCA2 mutation
carriers: results from the Consortium of Investigators of Modifiers of BRCA1/2 (CIMBA). Cancer Epidemiol Biomarkers Prev
2012;21(1):134.
11 Kuchenbaeker KB. Et al. JAMA. 2017 Jun 20 ;317(23) :2402-2416
12 Winter C. et al. Ann Oncol 2016 Aug;27(8):1532-8.
13 Metcaife K et al. Nati Cancer Instit. 2010 Dec 15 ;102(24) :1874-8,
14 King MC et al. JAMA 2014 Sep 17 ;312(11) :1091-2
15 American Cancer Society. Treatment of invasive breast cancer, by stage.
http://www.cancer.org/cancer/breastcancer/detailedguide/breast-cancer-treating-by-stage. Accessed September 20, 2018.
16 INCa « Les traitements du cancer du sein ». Cancer Info. Octobre 2013
17 O’Shaughnessy J. Extending Survival with Chemotherapy in Metastatic Breast Cancer. The Oncologist. 2005;10:20-29.