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Philippe Berta préside le groupe de travail sur la recherche sur le Covid-19
Philippe Berta, député du Gard (Modem) depuis 2017, a été nommé à la tête du groupe de travail missionné par la Commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée Nationale sur la recherche sur le Covid-19. La première réunion (en visioconférence) a eu lieu le 10 avril.
La commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée Nationale a nommé Philippe Berta, le 8 avril, président du groupe de travail sur la recherche sur le Covid-19. Il sera chargé du suivi, de l’accompagnement et de la facilitation des travaux de recherche sur le virus et les traitements possibles. Il exercera sa mission en binôme avec Sandrine Josso, député LREM de Loire-Atlantique, aux côtés de 10 autres parlementaires.
Généticien moléculaire de formation, Philippe Berta est professeur en biologie, génétique, biochimie, biotechnologie, à l’Université de Nîmes. Il est rattaché à l’INSERM-unité 1047 (virulence bactérienne et maladies infectieuses) depuis une dizaine d’années. Après un doctorat en biochimie et des études en génétique à Montpellier, il devient chercheur au CNRS, avant d’intégrer une équipe de recherche sur le cancer en Angleterre. A l’origine de la création de l’École de l’ADN en 1998 à Nîmes qui a essaimé depuis en Europe, il a également été l’un des fondateurs du pôle de compétitivité santé Eurobiomed.
Selon la Tribune, le groupe de travail va rapidement auditionner (en visioconférence) les personnalités impliquées dans la recherche sur le Covid-19 : Frédérique Vidal, la ministre de la Recherche, mais aussi le Conseil scientifique auprès d’Emmanuel Macron, le groupe CARE (Comité analyse, recherche et expertise, basé au ministère de la Santé et présidé par Françoise Barré-Sinoussi, NDLR), le syndicat des industries pharmaceutiques, le G5 Santé, la Conférence des présidents d’université pour évaluer la recherche en cours, le Pdg de l’INSERM, Gilles Bloch, qui pilote en partie le programme d’essais européen Discovery, le président du CNRS Antoine Petit, ou encore le professeur Didier Raoult. L’objectif étant d’« établir un rapport sur l’état des lieux de la recherche sur le Covid …et produire de l’information pour les députés, voire les sénateurs, qui sont des relais sociétaux ».
