Agro-environnementBiomasse végétale
Communiqué de presse
Phytodia réunit les conditions nécessaire pour domestiquer l’arnica
Sécheresse : suspension de la cueillette pour la 3e année consécutive
Juin 2023
Spécialisé dans la recherche et la valorisation d’actifs végétaux et reconnu pour son expertise
pointue dans les plantes depuis plus de 18 ans, Phytodia (67) annonce être en mesure de domestiquer
l’arnica. Le laboratoire, qui mène depuis plus de 5 ans une expérimentation en étroite collaboration
avec le producteur Alain Grandemange des Jardins de Bernadette, peut désormais reproduire
les conditions de vie de la plante tout en conservant ses principes actifs. Une belle avancée qui va
permettre à Phytodia de sécuriser son approvisionnement pour poursuivre la production de son
huile de massage Alsarnica® tout en protégeant les ressources naturelles.
“En tant qu’expert des plantes, nous sommes conscients que l’arnica
sauvage souffre depuis plusieurs années des effets du changement
climatique et que la ressource s’amenuise. Pour anticiper cette baisse
drastique, nous avons démarré en 2018 une étude en partenariat
avec les Jardins de Bernadette. Durant 5 ans, nous avons émis
des hypothèses de travail que nous avons testées, et nous en tirons
à présent les conclusions. Un travail de longue haleine qui porte ses fruits,
puisque nous arrivons désormais à cultiver une plante d’une qualité
irréprochable tout en ajustant les ressources nécessaires
à son développement. »
Dr. Régis Saladin
Directeur des Laboratoires Phytodia
L’ARNICA, UNE PLANTE SAUVAGE EN PÉRIL
Plante ancestrale aux vertus exceptionnelles récoltée en Alsace, sur le massif du Markstein au cœur du Parc
Naturel Régional des Ballons des Vosges, Arnica montana est une espèce protégée et sa cueillette extrêmement
réglementée. Phytodia est d’ailleurs l’un des rares laboratoires à avoir obtenu une autorisation délivrée par le
Conseil Départemental des Vosges.
Pourtant, depuis 3 ans, la récolte d’arnica sauvage est suspendue. Et pour cause, l’arnica est en train de
disparaître du Markstein : le climat se réchauffe, les hivers sont plus doux et sans neige, les plantes sont soumises
à la sécheresse et au manque d’eau. Toutes ces conditions influencent directement le développement de la fleur.
« Les belles années (2017-2018), nous pouvions récolter jusqu’à 150 kg de fleurs fraîches, soit environ 30 kg de
fleurs séchées, en sachant que nous pouvons produire des lots d’environ 300 flacons de 100 ml à partir de 2,5 kg
de fleurs séchées. Pour assurer la pérennité de la production de notre huile de massage Alsarnica®, nous devons
donc trouver une nouvelle solution d’approvisionnement tout en restant en accord avec nos valeurs. Nous ne
voulons ni nous fournir à l’étranger pour des raisons environnementales ni travailler notre huile à base d’arnica
chamissonis, souvent cultivée et pauvre en principes actifs. » explique Régis Saladin.
DOMESTICATION vs CULTURE :
L’UNIQUE SOLUTION POUR PRÉSERVER LES PRINCIPES ACTIFS DE LA FLEUR
Forts de ses connaissances en matière de phytothérapie de pointe et en valorisation des plantes, Phytodia met
son expertise scientifique au service de la santé des hommes, dans le respect de l’environnement. Depuis plus
de 18 ans, le laboratoire a acquis une excellente connaissance des plantes et de leurs propriétés, en les analysant
scientifiquement.
Contrairement à la plante sauvage qui exprime son meilleur potentiel dans son biotope naturel, la plante de
culture permet au producteur de maîtriser parfaitement ses ressources mais son efficacité s’en trouve amoindrie.
C’est pourquoi, Phytodia travaille depuis 5 ans sur la domestication, le meilleur compromis entre culture et
plante sauvage. En effet, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte : le climat, le sol et sa composition mais
aussi les conditions de culture.
« La culture de la plante domestique conjugue efficacité et maîtrise des ressources. Il s’agit de trouver la meilleure
alternative entre plante sauvage et plante de culture. La domestication nous permet de reproduire les conditions
de vie de la plante à l’état sauvage sur une zone restreinte proche de son biotope naturel. Ainsi, la plante retrouve
toutes ses propriétés et le producteur peut ajuster les ressources nécessaires à son développement, protégeant
ainsi l’environnement. Tout est une question de curseur ! » précise Régis Saladin.
Phytodia envisage à présent de nouer de nouveaux partenariats avec des producteurs vosgiens et de leur
transmettre les méthodes de culture permettant de domestiquer l’arnica.
Plus d’information surwww.phytodia.com/fr
Chiffres clés
18 ans d’expertise ;
18 collaborateurs ;
700 contrats de recherche
réalisés pour plus de 500 clients
dans le monde entier ;
2 500 extraits végétaux
travaillés ;
13 tonnes d’actifs végétaux
vendus en Europe, Asie
et Amérique du Sud.
Spécialisés dans la recherche et la valorisation d’actifs végétaux
et reconnus pour leur expertisepointue dans les plantes,
Phytodia a orienté ses travaux de recherches sur l’effet des
plantes pour réapprendre à la peau à fonctionner seule.
Constitué d’un pôle pluridisciplinaire alliant phytothérapie,
phytochimie, pharmacologie, pharmacognosie et biologie,
Phytodia est capable de résoudre toutes problématiques
techniques liées à l’activité des plantes.
Le laboratoire collabore d’ailleurs pour les plus grands
comptes industriels français et internationaux dans les
secteurs de la cosmétique et de la nutraceutique.