Agro-environnementAgriculture

Communiqué de presse

Pour une Agriculture du Vivant obtient le soutien financier de l’Etat, dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA), opéré par Bpifrance, pour développer une plateforme open source collaborative dédiée à l’agroécologie

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26 juin 2020

Le projet de plateforme digitale porté par le mouvement Pour une Agriculture du Vivant, vient d’obtenir une aide de l’Etat de 1,16 million d’euros, via le Programme d’investissements d’avenir (PIA), opéré pour le compte de l’État par Bpifrance. Son objectif : proposer aux acteurs des filières agroalimentaires (agriculteurs, coopératives, transformateurs, distributeurs…) une palette d’outils digitaux pour réussir leur transition agroécologique.

Le mouvement associatif Pour une Agriculture du Vivant a pour ambition d’accélérer la transition du modèle agricole et alimentaire en favorisant la promotion et le développement de pratiques agricoles vertueuses pour les sols, les hommes et la planète.
Le mouvement poursuit ainsi une double mission :
? favoriser le développement des pratiques agroécologiques, regroupant l’ensemble des usages agricoles mettant en relation la science de l’agriculture (l’agronomie) et l’écologie, et prenant en compte les écosystèmes vivants dans la production.
? et créer un nouveau modèle économique générateur de valeur via la structuration de filières.

Agroécologie : une plateforme, open source et collaborative, opérationnelle dès la fin 2020
Dans cette optique, Pour une Agriculture du Vivant a décidé de développer un projet innovant de plateforme digitale, dont les premières fonctionnalités seront opérationnelles dès la fin 2020.
Cette plateforme digitale dédiée a vocation à devenir un espace d’information et de synergie, répondant aux besoins précis des acteurs des différentes filières engagées ou souhaitant s’investir dans une démarche de transition agroécologique.

Ses principaux atouts :
– un outil d’évaluation et de suivi pour piloter facilement son processus de transition écologique,
– un espace pour coconstruire et financer les projets des filières agroécologiques,
– et une boîte à outils intuitive aussi bien pour s’informer que répondre, de manière pédagogique et pratique, aux diverses questions techniques et agronomiques posées.

Jean-Philippe Quérard, président de Pour une Agriculture du Vivant, indique : “Face aux urgences climatiques et environnementales, chaque acteur de la chaîne agroalimentaire, du producteur jusqu’au transformateur ou distributeur, doit prendre sa part de responsabilité pour faire émerger un modèle agricole et alimentaire écologique. Grâce à cette aide de l’Etat via Bpifrance, nous allons pouvoir développer cet outil de lien qui donnera le cap des progrès à réaliser par chacun en matière de pratique agricole, de transformation d’activité, et permettra d’accélérer la diffusion des connaissances en matière d’agroécologie.”

Ariane Voyatzakis, responsable du secteur agroalimentaire à la Direction de l’innovation de Bpifrance, ajoute : « Nous sommes heureux de soutenir cette initiative partagée qui contribuera à la transformation agroécologique de la filière alimentaire, en apportant un cadre conceptuel et opérationnel propice à l’accompagnement des acteurs concernés. L’association « Pour une agriculture du vivant » a montré sa capacité à fédérer l’ensemble des maillons de la chaîne alimentaire pour bâtir un référentiel commun des pratiques agroécologiques. De fait, son projet s’inscrit dans les priorités de l’Etat et de Bpifrance, en soutien à la structuration des filières stratégiques pour l’économie française ».

Depuis sa création en 2018, initiateur d’une vingtaine de projets pilotes au sein de diverses filières (grandes cultures, bovins lait, arboriculture, viticulture…), Pour une Agriculture du Vivant a déjà réuni plus de 500 agriculteurs adhérents et 44 organisations membres.
Cela représente aujourd’hui 33 filières impliquées dans la démarche et 14 catégories de produits répertoriés.

A noter : L’agroécologie est un ensemble de pratiques agricoles portant une attention particulière à la santé et la fertilité des sols et des écosystèmes. Ainsi, une ferme est appréhendée de manière systémique, tant d’un point de vue des résultats techniques et économiques, que des performances environnementales. (Source : Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation)