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Communiqué de presse

Sclérose en Plaques : une étude en vie réelle démontre un meilleur maintien thérapeutique avec Aubagio® (tériflunomide)

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Gentilly (France), le 26 novembre 2020 – Les pratiques d’utilisation des traitements de première ligne de la sclérose en plaques (SEP) oraux ou injectables restent mal connues en France. Une étude observationnelle, rétrospective1 a été menée pour la première fois afin d’évaluer le maintien et l’observance thérapeutique selon le type de traitement de fond de première ligne, d’identifier les arrêts de traitement et leurs circonstances sur la période de 2014 à 2017.  Elle permet de mieux comprendre le parcours de soins des patients atteints de sclérose en plaques récurrente-rémittente en France (SEP-RR), en début de traitement.

L’étude porte sur les patients de la base du Système National de l’Information Inter-Régimes de l’Assurance Maladie (SNIIRAM) du Système National des Données de Santé (SNDS) 2-3. Les patients naïfs de traitement, âgés de 18 ans et plus ayant débuté un traitement de 1ère ligne entre le 1er septembre 2014 et le 3 août 2016, ont été inclus et suivis jusqu’à fin 2017. Au total, 10 240 patients ont été identifiés, représentant environ 10 % de la population ayant une SEP en France. L’âge moyen au diagnostic était de 37,4 ans (écart-type= 10,7) avec près de 75% de femmes

Les traitements oraux sont les plus utilisés par les patients

Les traitements oraux, Aubagio® (Tériflunomide) et Tecfidera® (diméthylfumarate) sont les traitements de fond les plus utilisés en 1ère ligne ,34,6% et 33,7% respectivement c.

Les autres traitements instaurés (interférons et assimilés) sont les traitements par voie injectable, à savoir acétate de glatiramère (Copaxone®, 11,8%), interféron bêta-1a (Avonex®, 9,7%), interféron bêta-1a (Rebif®, 4,9%) ; peginterféron bêta-1a (Plegridy®, 4.2%), interféron bêta- 1b (Betaferon®, 0,9%) et interféron bêta-1b (Extavia®,0,3%). è Cette étude issue de données SNIIRAM est la première à étudier les pratiques d’utilisation en vie réelle des médicaments de 1ère ligne de la SEP-RR sur la quasi totalité de la population d’un pays.

Elle est publiée dans la revue « Multiple Sclerosis and Related Disorders » et confirme le Service Médical Rendu (SMR) important des traitements oraux dans le traitement de la SEP-RR.

è Elle démontre un meilleur maintien du traitement sous Aubagio® (tériflunomide) par rapport à Tecfidera® (diméthylfumarate) sans différence sur l’observance ou sur le nombre de poussées entre les deux produits.

Une différence significative du maintien thérapeutique en faveur d’Aubagio® (tériflunomide) a été observée à partir de 18 mois de traitement

Le maintien thérapeutique sous tériflunomide a été de 81% [IC95% 80-82] à 6 mois et 60 % à 24 mois [IC95% 58-62]. Chez les patients ayant initié un traitement sous diméthylfumarate, il était de 79 % [IC95% 78-80] à 6 mois, et de 55% [IC95% 53-56] à 24 mois. Sous interférons et assimilés, celui-ci était, de 74% [IC 95% 73-76] à 6 mois et de 39 % [IC95% 37-41] à 24 mois. A partir de 18 mois de suivi, on observe une différence significative en termes de maintien thérapeutique entre le tériflunomide et le diméthylfumarate. Le maintien en faveur du tériflunomide était observé chez 65% [IC95% 64-67] des patients alors que le maintien sous diméthylfumarate était de 60% [59-62].

Cette différence significative était également observée après ajustement sur le profil des patients (sexe, ancienneté de la SEP, âge à l’instauration du traitement et score de Charlson)

Sur la période de l’étude, 41,9% des patients ayant initié une première ligne de traitement par tériflunomide ont arrêté leur première ligne avant la fin de la période d’étude (soit 1 478 patients sur un total de 3 548 patients). Ce pourcentage est de 47,7 % chez les patients traités par diméthylfumarate et de 63,1 % chez les patients traités par interférons et assimilés. Le MPR « Medication Possession Ratio » évaluant l’observance thérapeutique, était de 90% chez les patients traités par tériflunomide, 87% pour les cas traités par diméthylfumarate et 81% pour les cas traités par interférons et assimilés. Ces différences étaient significatives entre les traitements oraux (tériflunomide/diméthylfumarate) et injectables (interférons et assimilés) (p<0,001). Les facteurs pronostics d’arrêt du traitement de première ligne étaient l’ancienneté de la SEP, l’âge des patients à l’initiation du traitement et l’existence de comorbidités. Des risques de poussée dans l’année suivant l’instauration du traitement comparables entre tériflunomide et diméthylfumarate Au cours de l’année qui a suivi l’instauration du traitement, , le pourcentage de patients ayant fait au moins une poussée de la maladie a été estimé à 20,1 % dans le groupe des patients traités par tériflunomide, 22,2% chez les patients traités par diméthylfumarate et 24,9 % chez les patients traités par traitement injectable (p global ><0,0001, p entre tériflunomide et diméthylfumarate = 0,027). Dans la mesure où les patients étaient différents à l’instauration du traitement de 1ère ligne, un ajustement a été réalisé sur le sexe, l’âge à l’instauration du traitement, l’ancienneté de la SEP, le score de Charlson et le nombre de poussées au cours de l’année précédant le début du traitement. Après ajustement sur le profil patients sur l’ensemble de ces critères, la probabilité de présenter une poussée dans l’année suivant l’instauration est restée plus faible pour les patients ayant reçu le tériflunomide que pour les patients ayant été traités par un traitement injectable (OR 1,22 IC95% [1,08 – 1,37], p=0,0011). Ce risque n’était pas différent selon que les patients avaient été traités par tériflunomide ou diméthylfumarate (OR 1,04 [0,93 – 1,17], p=0,2922). « Cette analyse en vie réelle chez les patients naïfs recevant un traitement de fond de 1ère ligne de la SEP-RR en France confirme la place occupée par les traitements oraux par rapport aux traitements injectables dans la prise en charge des patients du fait de leurs avantages en termes de maintien et d’observance thérapeutique. Par ailleurs, les résultats observés mettent en évidence un meilleur maintien du traitement sous tériflunomide par rapport au diméthylfumarate sans différence sur l’observance ou sur le nombre de poussées entre les deux produits » conclut le Pr Patrick Vermersch, 1er auteur de cette étude, neurologue au CHU de Lille, membre de l’unité Inserm UMR S-1172 et vice-président recherche en biologie et santé de l’université de Lille. A propos de la Sclérose en Plaques La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire dégénérative chronique du système nerveux central (SNC) fréquente, avec une prévalence entre 1 et 2/1000 habitants en France et dans le monde4,5,6,7. Elle débute généralement chez les jeunes adultes entre 20 et 40 ans et touche majoritairement les femmes8,9. Les formes récurrentes-rémittentes (SEP-RR), majoritaires, sont caractérisées par une activité inflammatoire importante définie par la survenue d’épisodes démyélinisants localisés dans la substance blanche du SNC. Elles se manifestent par des poussées entrecoupées de périodes de rémission. Il s’agit des formes de SEP les plus fréquentes (80 à 85% des cas)10. Les manifestations sont multiples : troubles moteurs et sensitifs, déficits sensoriels, vésico-sphinctériens, sexuels, troubles des fonctions cognitives et de l’humeur. Elles peuvent réduire considérablement l’autonomie du patient et altérer sa qualité de vie. La sévérité de la maladie est très variable allant de formes peu invalidantes à des formes qui conduisent en quelques années à des handicaps lourds11. Dès le diagnostic d’une SEP-RR établi, l’instauration rapide d’un traitement de fond est préconisée dans l’objectif de diminuer la fréquence des poussées et la progression du handicap à court terme12,13. A propos d’Aubagio® (tériflunomide) Aubagio®, 1 comprimé par jour, est indiqué chez les patients adultes atteints de formes rémittentes de sclérose en plaques (SEP-RR, forme la plus répandue de la maladie)1. C’est un agent immunomodulateur aux propriétés antiinflammatoires, qui inhibe de manière sélective et réversible la dihydro-orotate déshydrogénase, enzyme mitochondriale nécessaire à la synthèse de novo de pyrimidine. Le tériflunomide (Aubagio®) est remboursé depuis novembre 2014 et la Commission de Transparence a maintenu la décision de remboursement dans un avis du 2 octobre 2019, considérant que le service médical rendu par la spécialité Aubagio® reste important dans l’indication de l’AMM14. Le Système National de l’Information Inter-Régimes de l’Assurance Maladie Créé en 1999 par la loi de financement de la Sécurité sociale, le SNIIRAM est une base de données nationale. Les données du SNIIRAM permettent de réaliser des études explorant les parcours de soins des patients et les modalités de prise en charge des maladies. Les données du SNIIRAM sont issues des remboursements de l’Assurance Maladie. En 2015, 8,9 milliards de feuilles de soins ont été gérées et anonymisées pour alimenter l’entrepôt SNIIRAM. Cette étude financée par Sanofi Genzyme est fondée sur l’exploitation des données de l’Assurance Maladie en France, données collectées de manière prospective avec des méthodes qui en garantissent la qualité. Cette base de remboursement est conçue indépendamment des objectifs de cette étude, évitant les biais de recrutement des patients pouvant orienter les résultats et son exhaustivité exclut tout problème de représentativité. A propos de Sanofi Genzyme Sanofi Genzyme, la division mondiale de soins spécialisés de Sanofi, se concentre sur les maladies rares, les maladies rares du sang, la sclérose en plaques, l’oncologie et l’immunologie. Nous aidons les patients atteints d’affections invalidantes et complexes, souvent difficiles à diagnostiquer et à traiter. Notre approche est de développer des traitements hautement spécialisés et de créer d’étroites relations avec les communautés de médecins et de patients. Nous nous engageons à découvrir et à faire progresser de nouveaux traitements, en donnant de <0,001). Les facteurs pronostics d’arrêt du traitement de première ligne étaient l’ancienneté de la SEP, l’âge des patients à l’initiation du traitement et l’existence de comorbidités.

 

Des risques de poussée dans l’année suivant l’instauration du traitement comparables entre tériflunomide et diméthylfumarate

 

Au cours de l’année qui a suivi l’instauration du traitement, le pourcentage de patients ayant fait au moins une poussée de la maladie a été estimé à 20,1 % dans le groupe des patients traités par tériflunomide, 22,2% chez les patients traités par diméthylfumarate et 24,9 % chez les patients traités par traitement injectable (p global <0,0001, p entre tériflunomide et diméthylfumarate = 0,027). Dans la mesure où les patients étaient différents à l’instauration du traitement de 1ère ligne, un ajustement a été réalisé sur le sexe, l’âge à l’instauration du traitement, l’ancienneté de la SEP, le score de Charlson et le nombre de poussées au cours de l’année précédant le début du traitement.

 

Après ajustement sur le profil patients sur l’ensemble de ces critères, la probabilité de présenter une poussée dans l’année suivant l’instauration est restée plus faible pour les patients ayant reçu le tériflunomide que pour les patients ayant été traités par un traitement injectable (OR 1,22 IC95% [1,08 – 1,37], p=0,0011). Ce risque n’était pas différent selon que les patients avaient été traités par tériflunomide ou diméthylfumarate (OR 1,04 [0,93 – 1,17], p=0,2922).

 

« Cette analyse en vie réelle chez les patients naïfs recevant un traitement de fond de 1ère ligne de la SEP-RR en France confirme la place occupée par les traitements oraux par rapport aux traitements injectables dans la prise en charge des patients du fait de leurs avantages en termes de maintien et d’observance thérapeutique. Par ailleurs, les résultats observés mettent en évidence un meilleur maintien du traitement sous tériflunomide par rapport au diméthylfumarate sans différence sur l’observance ou sur le nombre de poussées entre les deux produits » conclut le Pr Patrick Vermersch, 1er auteur de cette étude, neurologue au CHU de Lille, membre de l’unité Inserm UMR S-1172 et vice-président recherche en biologie et santé de l’université de Lille.

 

 

A propos de la Sclérose en Plaques

La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire dégénérative chronique du système nerveux central (SNC) fréquente, avec une prévalence entre 1 et 2/1000 habitants en France et dans le monde4,5,6,7. Elle débute généralement chez les jeunes adultes entre 20 et 40 ans et touche majoritairement les femmes8,9. Les formes récurrentes-rémittentes (SEP-RR), majoritaires, sont caractérisées par une activité inflammatoire importante définie par la survenue d’épisodes démyélinisants localisés dans la substance blanche du SNC. Elles se manifestent par des poussées entrecoupées de périodes de rémission. Il s’agit des formes de SEP les plus fréquentes (80 à 85% des cas)10. Les manifestations sont multiples : troubles moteurs et sensitifs, déficits sensoriels, vésico-sphinctériens, sexuels, troubles des fonctions cognitives et de l’humeur. Elles peuvent réduire considérablement l’autonomie du patient et altérer sa qualité de vie. La sévérité de la maladie est très variable allant de formes peu invalidantes à des formes qui conduisent en quelques années à des handicaps lourds11.

Dès le diagnostic d’une SEP-RR établi, l’instauration rapide d’un traitement de fond est préconisée dans l’objectif de diminuer la fréquence des poussées et la progression du handicap à court terme12,13.

 

A propos d’Aubagio® (tériflunomide)

Aubagio®, 1 comprimé par jour, est indiqué chez les patients adultes atteints de formes rémittentes de sclérose en plaques (SEP-RR, forme la plus répandue de la maladie) [1]. C’est un agent immunomodulateur aux propriétés anti-inflammatoires, qui inhibe de manière sélective et réversible la dihydro-orotate déshydrogénase, enzyme mitochondriale nécessaire à la synthèse de novo de pyrimidine. Le tériflunomide (Aubagio®) est remboursé depuis novembre 2014 et la Commission de Transparence a maintenu la décision de remboursement dans un avis du 2 octobre 2019, considérant que le service médical rendu par la spécialité Aubagio® reste important dans l’indication de l’AMM14.

 

Le Système National de l’Information Inter-Régimes de l’Assurance Maladie

Créé en 1999 par la loi de financement de la Sécurité sociale, le SNIIRAM est une base de données nationale. Les données du SNIIRAM permettent de réaliser des études explorant les parcours de soins des patients et les modalités de prise en charge des maladies. Les données du SNIIRAM sont issues des remboursements de l’Assurance Maladie. En 2015, 8,9 milliards de feuilles de soins ont été gérées et anonymisées pour alimenter l’entrepôt SNIIRAM.

Cette étude financée par Sanofi Genzyme est fondée sur l’exploitation des données de l’Assurance Maladie en France, données collectées de manière prospective avec des méthodes qui en garantissent la qualité. Cette base de remboursement est conçue indépendamment des objectifs de cette étude, évitant les biais de recrutement des patients pouvant orienter les résultats et son exhaustivité exclut tout problème de représentativité.

 

A propos de Sanofi Genzyme

Sanofi Genzyme, la division mondiale de soins spécialisés de Sanofi, se concentre sur les maladies rares, les maladies rares du sang, la sclérose en plaques, l’oncologie et l’immunologie. Nous aidons les patients atteints d’affections invalidantes et complexes, souvent difficiles à diagnostiquer et à traiter. Notre approche est de développer des traitements hautement spécialisés et de créer d’étroites relations avec les communautés de médecins et de patients. Nous nous engageons à découvrir et à faire progresser de nouveaux traitements, en donnant de l’espoir aux patients et à leur famille à travers le monde.

 

 

 

 Vermersch P, Suchet L, Colomarino R, Laurendeau C, Detournay B. An analysis of first-line disease-modifying therapies in patients with relapsing-remitting multiple sclerosis using the French nationwide health claims database from 2014-2017 « Multiple Sclerosis and related Disorders » VOLUME 46, 2020 102521

2 https://www.snds.gouv.fr/SNDS/Composantes-du-SNDS

3 https://www.ameli.fr/l-assurance-maladie/statistiques-et-publications/sniiram/finalites-du-sniiram.php

4 Kingwell E, Zhu F,, Marrie RA, et al. High incidence and increasing prevalence of multiple sclerosis in British Columbia, Canada: Findings from over two decades (1991-2010). J Neurol 2015;262(10): 2352-2363

5 Grytten N, Aarseth JH, Lunde HM et al. A 60-year follow-up of the incidence and prevalence of multiple sclerosis in Hordaland County, Western Norway. J Neurol Neurosurg Psychiatry 2016; 87(1): 100-105

 Leray E, Moreau T, Fromont A, Edan G. Epidemiology of multiple sclerosis. Rev Neurol 2016;172:3-13

7 Foulon S, Maura G, Dalichampt M, Alla F, Debouverie M, Moreau T, Weill A. Prevalence and mortality of patients with multiple sclerosis in France in 2012: a study based on French health insurance data. J Neurol. 2017;264(6):1185-1192.

8  Edan  G, Coustans M. Évolution et surveillance de la sclérose en plaques. Rev Prat 1999;49;1866-1870

 Roggerone S, Chenevier F, Confavreux C, Vukusic S. Actualités thérapeutiques dans la sclérose en plaques. Rev Prat 2012 ; 62 (8) : 1057-1060

10  Confavreux C, Vukusic S. The clinical epidemiology of multiple sclerosis. Neuroimaging Clin N Am. 2008;18(4):589-622

11  https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/sclerose-en-plaques-sep

12 American Academy of Neurology. Practice guideline: Disease-modifying therapies for adults with multiple sclerosis. April 2018

13 Montalban X, Gold R, Thompson AJ, Otero-Romero S, Amato MP, Chandraratna D, Clanet M, Comi G, Derfuss T, Fazekas F, Hartung HP, Havrdova E, Hemmer B, Kappos L, Liblau R, Lubetzki C, Marcus E, Miller DH, Olsson T, Pilling S, Selmaj K, Sivaa, Sorensen PS, Sormani MP, Thalheim C, Wiendl H, Zipp F. ECTRIMS/EAN Guideline on the pharmacological treatment of people with multiple sclerosis. Mult Scler.2018 Feb;24(2):96-120

14 https://www.has-sante.fr/upload/docs/evamed/CT 17815_AUBAGIO_PIS_RI_Avis2_CT17815.pdf