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Servier et Oncodesign associent la recherche dans la maladie de Parkinson
Le groupe pharmaceutique Servier et la société de biotechnologies Oncodesign ont annoncé le 11 mars avoir conclu une collaboration stratégique de R&D pour identifier un ou plusieurs candidats médicaments inédits, afin de mieux combattre la maladie de Parkinson. Le programme sera intégralement pris en charge par Servier.
Cette collaboration porte sur les inhibiteurs de la kinase LRRK2 issus de la plate-forme Nanocyclix de la société dijonnaise cotée. A ce jour, les mutations de cette protéine représentent le plus haut risque identifié de déclarer la forme familiale de la maladie de Parkinson. Selon les termes de l’accord, Oncodesign, qui recevra un paiement initial de 3 M€, sera chargé du développement de ce programme de R&D, sur son site des Ulis (François Hyafil Research Center), jusqu’à la sélection des candidats précliniques. Les coûts de recherche, de développement clinique et de mise sur le marché seront financés en intégralité par Servier, qui bénéficie d’une option de licence exclusive. Vu l’enjeu thérapeutique mondial, le laboratoire pharmaceutique pourrait verser à Oncodesign jusqu’à 320 M€, sans compter les royalties sur les ventes du futur médicament.
