BiosécuritéAntibiorésistance

Article

Tuberculose : tirer parti du “suicide” du bacille

Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur google
Partager sur reddit
Partager sur tumblr
Partager sur pinterest

  La tuberculose est l’une des dix premières causes de décès à l’échelle internationale. Le génome de la bactérie qui cause la tuberculose présente un système toxine-antitoxine spécifique : une fois la toxine activée, toutes les cellules bactériennes meurent éradiquant ainsi la maladie. Une équipe de recherche internationale codirigée par le groupe Wilmanns de l’EMBL (European Molecular Biology Laboratory) à Hambourg en Allemagne et par l’équipe du laboratoire toulousain IPBS (Institut de Pharmacologie et de Biologie structurale) d’Olivier Neyrolles (CNRS/UT3 – Paul Sabatier),  a étudié cette particularité prometteuse à des fins thérapeutiques. Les résultats sont parus dans la revue « Molecular Cell » le 18 février. La bactérie de la tuberculose produit une toxine mortelle pour elle à moins d’être neutralisée par une protéine antidote. Son génome compte 80 systèmes, dits systèmes toxine-antitoxine (TA) : des ensembles de gènes étroitement liés qui encodent une protéine cytotoxique et une antitoxine, l’antidote qui neutralise la toxine.           Les bactéries produisent des molécules toxiques pour elles-mêmes, qui sont activées lorsque l’environnement devient défavorable : elles ralentissent alors la croissance […]

Accès restreint

Vous devez être abonné(e) et connecté(e) pour lire la suite

Déjà abonné(e) ? Identifiez-vous

S'abonner Acheter 4.90 €