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Un premier Symposium sur l’asymétrie

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Le premier symposium européen sur l’asymétrie (First European Asymmetry Symposium) a eu lieu les 15 et 16 mars au Théâtre du Parc Valrose à Nice, sous l’impulsion de l’astrophysicien Uwe Meierhenrich et l’Université de Nice.


Avec plus de 200 participants et une trentaine d’exposés dans des disciplines aussi variées que l’art, la sociologie, l’urbanisme, l’économie, la chimie, la physique ou la biologie, l’événement était aussi éclectique que passionnant… et couronné d’un « concert asymétrique » préparé pour l’occasion !

Côté biologie, les asymétries à évoquer n’ont pas manqué : que ce soit à l’échelle des molécules, des lipides et protéines, des axones, des cellules pulmonaires ou des zones du cerveau,… l’asymétrie – totale ou partielle – existe et son importance demande exploration de son origine et de ses implications. Car, plus encore qu’en termes de symétrie ou asymétrie, l’essentiel de notre environnement, aussi bien physique qu’artistique, et à toutes les échelles de taille, n’est souvent ni l’un, ni l’autre, mais dissymétrique.
Les énantiomères ont fait l’objet de plusieurs exposés sur leurs conséquences dans les molécules odorantes et médicamenteuses, leur élaboration à l’échelle industrielle, leur influence dans la genèse et le fonctionnement des organismes vivants,… et, pour l’astrophysique, l’importance de traquer l’asymétrie moléculaire pour débusquer des indices de vie dans l’Univers.

Avant un second Symposium prévu en 2020, des Proceedings dans le Journal of Interdisciplinary  Methodoligies and Issues in Science et la création d’un Institut européen de l’asymétrie, interdisciplinaire et sans murs, prolongera la dynamique de ce premier Symposium.