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Une enzyme fongique pour la bioraffinerie

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La lignocellulose présente dans la paroi des cellules végétales est très résistante à la dégradation  enzymatique, ce qui limite la production de biocarburants à partir de bois. Un sujet qui fait l’objet de nombreuses recherches dans la filière de la chimie verte depuis une dizaine d’années. Des chercheurs de l’Inra et du CNRS ont identifié une nouvelle famille enzymatique du groupe des LPMO (lytic polysaccharides monooxygenases), produite par des champignons dégradeurs de bois, et capable de faciliter la dégradation du xylane, un polysaccharide qui recouvre les fibres de celluloses du bois. Les premiers essais, menés sur du peuplier et du pin, indiquent que cette nouvelle classe d’enzymes permet de transformer la cellulose du bois en glucose deux fois plus efficacement que ne le font les cellulases utilisées jusqu’ici en bioraffinerie.

Nature Chemical Biology (janvier 2018) doi:10.1038/nchembio.2558