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Brève

Vers une source de lumière Synchrotron en Afrique

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Du 16 au 20 Novembre, s’est tenue, à l’ESRF (Installation Européenne de Rayonnement Synchrotron), à Grenoble,  la première conférence pour une source de rayonnement synchrotron en Afrique. Dans le cadre de l’année UNESCO internationale de la lumière, plus de 80 scientifiques du monde entier et responsables gouvernementaux se sont réunis à l’ESRF.

Cette conférence représente une étape importante et historique pour la communauté scientifique africaine dans le domaine du rayonnement synchrotron. Un ensemble de résolutions ainsi qu’une feuille de route avec des objectifs à court, moyen et long terme ont été établis lors de cette Conférence. Les enjeux : renforcer, sur le continent africain, la communauté scientifique des utilisateurs de source de rayonnement synchrotron et initier le processus devant conduire à la construction d’une source de lumière synchrotron en Afrique. Un Comité de pilotage officiellement mandaté pour mettre en œuvre cette feuille de route a également été élu.

“La science représente un enjeu majeur pour construire des relations pacifiques entre les cultures et les nations, un moteur pour le développement durable et une nécessité face aux défis auxquels la société est confrontée aujourd’hui” a déclaré Francesco Sette, directeur général de l‘ESRF est une organisation créée en 1988 et qui regroupe 21 pays.

 L’Afrique est le seul continent habité qui ne possède pas de synchrotron. Si les pays africains veulent prendre en main leurs destinées, être plus compétitif sur le plan économique, social, politique, l’accès à une source de rayonnement synchrotron de proximité est une nécessité absolue” estime pour sa part Sekazi Mtingwa, l’un des acteurs du projet d’installation d’un Synchrotron sur le sol africain,  à l’instar du projet SESAME, Centre international de rayonnement synchrotron pour les sciences expérimentales et appliquées au Moyen-Orient. Ce qui conforterait la participation africaine au développement international de la Science.

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