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Communiqué de presse

Journée du 8 mars : la Fondation ARC met à l’honneur la recherche au féminin !

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Communiqué de Presse 2024

À quelques jours de la Journée internationale des droits des femmes, la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer a souhaité mettre en lumière celles qui font chaque jour progresser la recherche en cancérologie ; des femmes aux parcours extraordinaires et dont les travaux sont porteurs d’espoirs pour les patients.

Portraits de 7 de ces héroïnes, brillantes et talentueuses, soutenues par la Fondation ARC.

3 futurs espoirs de la recherche, lauréates de l’appel à projets « Passerelle »

Roxana Khazen, Ikrame Lazar et Evanthia Pangou font partie de la toute première promotion des lauréats de l’appel à projets Passerelle, initié l’an dernier par la Fondation ARC. Celui-ci a pour but de faire émerger la future génération de chercheurs en cancérologie. Ces trois jeunes scientifiques bénéficient ainsi chacune d’un financement à hauteur de 100 000 € leur permettant de poursuivre leurs travaux durant un an et de postuler aux concours des Établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST), dans l’espoir de devenir chercheuses statutaires.

Roxana Khazen et Ikrame Lazar : la relève toulousaine !

De nationalité franco-iranienne, Roxana Khazen œuvre au Centre de recherche en cancérologie de Toulouse. Son projet s’inscrit dans un enjeu majeur de la recherche actuelle en cancérologie : comprendre comment remobiliser le système immunitaire des patients contre leur cancer, notamment en ayant recours à des technologies de pointe telles que le séquençage ARN en cellule unique. L’objectif est de découvrir les meilleurs plans d’attaque des cellules immunitaires « tueuses » de cellules cancéreuses. Avant de rejoindre Toulouse, Roxana Khazen a travaillé au sein de l’Institut Pasteur à Paris.

Ikrame Lazar mène quant à elle ses travaux au Centre de biologie intégrative de Toulouse. Ses recherches actuelles, tout à fait innovantes, visent à mieux comprendre comment optimiser l’efficacité des chimiothérapies à travers l’étude des réactions immunitaires, en particulier inflammatoires, qu’elles génèrent. Major de sa promotion en biologie structurale, elle avait reçu un premier financement de la Fondation pour sa quatrième année de thèse, avant de réaliser son postdoctorat en Israël puis aux États-Unis.

Evanthia Pangou (Strasbourg) : sur les traces des secrets moléculaires du pancréas

Après avoir réalisé en Grèce sa thèse sur les mécanismes biologiques qui sous-tendent les cancers du foie, Evanthia Pangou est depuis 2017 chercheuse en postdoctorat au sein de l’IGBMC* à Illkirch, à côté de Strasbourg. Ses travaux explorent la manière dont les mitochondries et la ségrégation chromosomique influencent le cancer du pancréas. En comprenant mieux la division cellulaire, la distribution des chromosomes ainsi que le rôle des mitochondries, son objectif est de développer des thérapies plus efficaces pour vaincre cette maladie, mais aussi d’autres cancers agressifs.

 

4 figures féminines marquantes de la recherche en cancérologie

Pr Karin Tarte, professeure d’immunologie à la faculté de médecine de Rennes et présidente du Comité d’orientation de la recherche de la Fondation ARC

Karin Tarte dirige l’unité mixte de recherche 1236 « MOBIDIC » de l’université de Rennes (MIcroenvironment, Cell differentiation, iMmunology And Cancer). Une unité dont les travaux reposent sur la collaboration étroite entre scientifiques, biologistes et cliniciens de l’université de Rennes, de l’Inserm et de l’Établissement français du sang. Ensemble, ils s’intéressent à la physiopathologie des lymphomes B, un groupe hétérogène de cancers à localisation ganglionnaire et médullaire dont l’incidence augmente depuis 40 ans. Karin Tarte est l’auteure de plus de 150 publications scientifiques. Elle a reçu plusieurs prix nationaux et internationaux, et s’implique fortement dans la diffusion de la science auprès du grand public. Elle a aussi été présidente du Conseil scientifique de la Fondation ARC et assure depuis 2023 la présidence du Comité d’orientation de la recherche de la Fondation, constitué de 10 membres de renommée internationale originaires de plusieurs pays.

Pr Catherine Alix-Panabières (CHU de Montpellier) : vers un diagnostic précoce du cancer du pancréas

Catherine Alix-Panabières est directrice du Laboratoire LCCRH et Biopsie Liquide (Laboratoire des cellules circulantes rares humaines) et compte à son actif plusieurs avancées scientifiques majeures. En 2018, elle recevait le soutien de la Fondation ARC pour ses recherches pionnières sur le cancer de la prostate, visant à établir un diagnostic grâce à une simple prise de sang. Les résultats de cette étude sont en cours d’analyse et seront bientôt mises à la disposition de la communauté scientifique. A présent, ses efforts de recherche visent à utiliser la biopsie liquide en vue d’un diagnostic précoce du cancer du pancréas. Grâce à l’intelligence artificielle et à une approche bio-informatique, son projet consiste à combiner différents biomarqueurs présents dans le sang pour permettre la détection de ce cancer le plus tôt possible, alors que celui-ci est souvent diagnostiqué à un stade avancé. Ses travaux sont financés à hauteur de 890 000 € par la Fondation ARC, sur 5 ans.

Pr Isabelle Ray-Coquard (Centre Léon Bérard, Lyon) : une architecte de la recherche autour des cancers gynécologiques

Depuis 20 ans, Isabelle Ray-Coquard se bat pour faire progresser la prise en charge des cancers gynécologiques, au pronostic souvent sombre. L’oncologue a notamment coordonné le Centre expert national de référence des cancers de l’ovaire et assuré la présidence du GINECO**. Elle est également l’initiatrice d’un essai précurseur, dans les années 2010, visant à évaluer l’efficacité du traitement combiné d’un anti-angiogénique, le standard jusqu’alors, à une thérapie ciblée anti-PARP. En 2018, son étude soutenue par la Fondation ARC lui a permis d’identifier les biomarqueurs prédictifs de la réponse à cette combinaison. Plus récemment, la chercheuse est à l’origine d’un nouvel essai afin d’évaluer l’anticorps anti-Netrin1, médicament mis au point par Patrick Mehlen, directeur du Centre Léon Bérard. Une stratégie qui pourrait s’ajouter à toutes celles qu’Isabelle Ray-Coquard cisèle, adapte et superpose pour construire une prise en charge de précision à destination des patientes atteintes d’un cancer gynécologique.

Maria del Pilar Dominguez (C3M de Nice), lauréate 2023 de l’appel à projets « Leaders internationaux en oncologie »

Cheffe de l’équipe « Épigénétique du cancer et immunothérapies » au Centre méditerranéen de médecine moléculaire (C3M), la chercheuse espagnole Maria del Pilar Dominguez a été sélectionnée dans le cadre de l’appel à projets « Leaders internationaux en oncologie » de la Fondation ARC. Au sein du C3M, elle conduit le projet « Déchiffrer les mécanismes épigénétiques des cancers du sang », porteur de nouveaux espoirs pour traiter le lymphome diffus à grandes cellules B. Ce projet est financé par la Fondation ARC pour une durée de 5 ans, à hauteur de 1 480 000 €. Arrivée au C3M en janvier 2023, Maria del Pilar Dominguez a précédemment été chercheur au Peter MacCallum Cancer Center de Melbourne (Australie). Elle a également travaillé durant 5 ans en tant que chercheur postdoctorant associé au Weill Cornell Medicine de New York et durant 1 an au Spanish National Center for Biotechnology à Madrid. Elle est titulaire d’un doctorat en immunologie de l’université autonome de Madrid.

* Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire

** Groupe d’investigateurs national des études des cancers ovariens et du sein, organisation pilotant la mise en œuvre d’essais cliniques.

facebook.com/ARCcancer @FondationARC www.fondation-arc.org Relations & influence 

À PROPOS DE LA FONDATION ARC Reconnue d’utilité publique, la Fondation ARC est 100 % dédiée à la recherche sur le cancer et est exclusivement financée par la générosité de ses donateurs et testateurs. Elle a ainsi alloué en 2022 plus de 24 millions d’euros à 271 projets de recherche porteurs d’espoir pour les malades. Pour la Fondation ARC, tout part d’une conviction : la recherche vaincra le cancer. C’est grâce aux découvertes des chercheuses et des chercheurs que nous finirons par remporter la victoire : parvenir à guérir un jour le cancer, tous les cancers.