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Communiqué de presse

Publication dans Nature Medecine d’une étude révélant des mécanismes biologiques nouveaux dans la maladie des petites artères cérébrales, par une médecin-chercheuse du programme CCA Inserm-Bettencourt

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Une équipe de chercheurs du centre Bordeaux Population Health (Université de Bordeaux et Inserm U1219) et de l’Institut des Maladies Neurodégénératives clinique au CHU de Bordeaux a publié les résultats d’une vaste étude mondiale sur les liens entre la génétique et les espaces périvasculaires, source de maladies cérébrales. Cette étude révèle les mécanismes impliqués précocement dans la maladie des petites artères cérébrales (MPAC).

 

L’équipe de chercheurs a publié les résultats de la première étude génomique au monde sur les espaces périvasculaires (EPV) dans Nature Medecine le 17 avril 2023. Cette étude réalisée sur plus de 40 000 participants a permis d’identifier 24 régions du génome associées à une charge élevée en EPV. Ces lésions cérébrales sont la cause de la maladie des petites artères cérébrales, provoquée par une altération de la structure et/ou de la fonction des petites artères chargées d’irriguer le cerveau, et dans une plus grave mesure des accidents vasculaires cérébraux. Il n’existe aujourd’hui aucun traitement pour ces maladies. Ces nouveaux travaux de recherche pourraient ouvrir la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques.

 

« Ces travaux fournissent des informations complètement nouvelles sur la biologie des EPV et leur contribution à la maladie des petites artères cérébrales, une cause majeure d’AVC et de démence dans le monde, donnant des pistes de priorisation de cibles médicamenteuses à visée préventive », commente Marie-Gabrielle Duperron, médecin chercheur – chef de clinique Inserm-Bettencourt à l’Université de Bordeaux, à l’Inserm et au CHU de Bordeaux, premier auteur de l’étude.

 

L’étude qui a été réalisée sur des échantillons ADN met notamment en lumière le caractère héréditaire  de la charge en EPV et a permis notamment d’identifier les liens entre les gènes associés aux EPV et les maladies cérébrales.

 

L’étude a été menée dans le cadre d’un projet collaboratif coordonné par des chercheurs du centre Bordeaux Population Health (Université de Bordeaux et Inserm U1219) et de l’Institut des Maladies Neurodégénératives clinique au CHU de Bordeaux. Il a été co-coordonné par des chercheurs du Latin American Brain Health (BrainLat) institute de l’Université Adolfo Ibáñez de Santiago (Chili) et Erasmus MC University Medical Center à Rotterdam (Pays-Bas), en collaboration étroite avec des équipes de recherche du Biggs Institute, UT Health San Antonio (États-Unis), de l’Université d’Édimbourg (Royaume-Uni) et de l’Université de Kyoto (Japon).